Mustapha Bakkoury
Mustapha Bakkoury, nĂ© le Ă MohammĂ©dia et originaire de Taounate, est un ingĂ©nieur et homme politique marocain. Entre 2001 et 2009, il dirige la CDG. Il est prĂ©sident de la rĂ©gion Casablanca-Settat de 2015 Ă 2021 et prĂ©sident du directoire de l'agence marocaine de lâĂ©nergie durable depuis 2009.
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Fonctions | |
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Président de la MASEN | |
En fonction depuis le (13 ans, 6 mois et 6 jours) |
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Prédécesseur | Poste créé |
Président du conseil régional de Casablanca-Settat | |
â (6 ans et 8 jours) |
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Ălection | 14 septembre 2015 |
Prédécesseur | Poste crée |
Successeur | Abdellatif MaĂązouz (PI) |
Secrétaire général du PAM | |
â (3 ans, 11 mois et 6 jours) |
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Prédécesseur | Mohamed Cheikh Biadillah |
Successeur | Ilyas El Omari |
Président de la Caisse de dépÎt et de gestion | |
â (7 ans, 10 mois et 11 jours) |
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Prédécesseur | Khalid El Kadiri |
Successeur | Anass Houir Alami |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Mohammédia |
Nationalité | Marocaine |
Parti politique | PAM |
DiplĂŽmĂ© de | Ăcole des Ponts ParisTech |
Profession | Ingénieur, homme politique |
Parcours professionnel
Origines et Ă©tudes
Il est ingĂ©nieur, diplĂŽmĂ© en 1990 de l'Ăcole des Ponts et ChaussĂ©es[1] - [2] et titulaire d'un DESS en Banque et Finance [3].
Parcours professionnel
De 1989 Ă 1991, il est chef de projets junior Ă la banque BNP Paribas au DĂ©partement des grands projets internationaux. Il est Ă©galement ChargĂ© de projets senior Ă la BNP Intercontinentale au DĂ©partement dâIngĂ©nierie financiĂšre.
à partir de fin 1991, il est responsable des activités financiÚres, ensuite de 1993 à 1995, responsable de la clientÚle des grandes entreprises au sein de la Banque marocaine pour le commerce et l'industrie (BMCI), filiale de BNP Paribas.
De 1995 Ă 1998, il est responsable du dĂ©veloppement et du financement des activitĂ©s de la SociĂ©tĂ© nationale dâamĂ©nagement communal (SONADAC) [3], sociĂ©tĂ© mixte, chargĂ©e de grands projets dâamĂ©nagement dans la mĂ©tropole de Casablanca.
De 1998 Ă 2001, il est responsable du pĂŽle « Banques dâaffaires » Ă la BMCI.
De 2001 au , il est nommĂ© par le roi Mohammed VI en tant que directeur gĂ©nĂ©ral de la Caisse de dĂ©pĂŽt et de gestion (CDG) [3]. Le , le roi Mohammed VI le nomme Ă la tĂȘte de l'Agence marocaine de l'Ă©nergie solaire (MASEN) [4] - [5].
Associations Professionnelles
Parcours politique
Ses premiers pas dans la vie politique ont lieu en 2007, lorsquâil rejoint le Mouvement de Tous les DĂ©mocrates, de Fouad Ali El Himma, qui deviendra par la suite le PAM.
Le , Mustapha Bakkoury est élu Secrétaire général du Parti authenticité et modernité.
Lors des élections communales et régionales de 2015, il se présente dans la ville Mohammédia et remporte 8 siÚges sur 47 [8]. Le , il est élu président de la région de Casablanca-Settat [9] - [10] avec le soutien d'élus du RNI [11].
Affaire Masen
Sa gestion de l'Agence marocaine pour l'énergie durable (MASEN) est sévÚrement remise en cause en 2021.
Alors qu'il devait se rendre Ă lâexposition universelle de DubaĂŻ en tant que commissaire du pavillon marocain, il est refoulĂ© Ă l'aĂ©roport de Casablanca, apprenant qu'il est sous le coup d'une interdiction de quitter le territoire [12].
Aucun communiqué officiel ne donne les raisons de cette décision
Notes et références
- Il est mentionné dans le répertoire des ingénieurs français, voir le site www.cnisf.org
- « Maroc : Qui dirige votre région ? », sur Challenge Maroc,
- « Mais encore avec Mustapha Bakkoury », sur 2m.ma
- « Mustapha Bakkoury|Président du Directoire de Masen », sur economie-entreprises.com,
- « Lâaventure Solar Impulse », sur letemps.ch,
- « Welcome to nginx! », sur khebranet.tk (consulté le ).
- khebranet
- « Une nouvelle carte politique aprÚs le scrutin du 4 septembre », sur La Vie Eco,
- « MUSTAPHA BAKKOURY ĂLU PRĂSIDENT DU CONSEIL DE LA RĂGION CASABLANCA-SETTAT », sur La Nouvelle Tribune,
- « Moncef Belkhayat justifie son vote pour le PAM », sur Telquel.ma,
- Fahd Iraqui, « Maroc : Mustapha Bakkoury, portrait dâun favori brusquement tombĂ© de son piĂ©destal », sur Jeune Afrique,