Mouvement MOVER
Alianza PaÃs (« Alliance pays ») est une coalition politique équatorienne, dirigée par Rafael Correa puis LenÃn Moreno.
Alianza PaÃs Alianza PAIS | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
---|---|
Président | Ana Belén MarÃn |
Fondation | |
Siège | Quito, Équateur |
Secrétaire-général | Gustavo Baroja |
Mouvement de jeunesse | Juventudes Alianza Pais |
Positionnement | Ère Moreno (2017-) : centre à centre gauche[1] |
Idéologie | Social-libéralisme
Ère Correa : |
Affiliation internationale | Foro de São Paulo, Congreso Bolivariano de los Pueblos |
Couleurs | Vert, jaune et bleu |
Site web | alianzapais.com |
Représentation | |
Maires | 27 / 221 |
Membres
Elle est formée de plus de 30 organisations et partis politiques équatoriens de gauche et centre gauche dont :
- Movimiento PaÃs
- le Parti socialiste - Front large
- Citoyens Nouveau pays (Ciudadanos Nuevo PaÃs)
- Action démocratique nationale (Acción Democrática Nacional)
- Initiative citoyenne (Iniciativa Ciudadana)
- Mouvement citoyen pour la nouvelle démocratie (Movimiento Ciudadano por la Nueva Democracia)
- Amauta Jatari
- ABA
- Pouvoir citoyen (Poder Ciudadano)
- PTE
- Alternative démocratique (Alternativa Democrática)
- Rupture 25 (Ruptura 25)
Histoire
« PaÃs », qui signifie « pays » en espagnol, est l'acronyme de Patria Altiva I Soberana qui signifie « patrie fière & souveraine ».
Alianza PaÃs domine la scène politique équatorienne depuis l'élection de Rafael Correa, leur candidat du Movimiento PaÃs, lors des élections générales équatoriennes de 2006, même si elle boycotte les élections pour le parlement[2]. Elle prend part aux élections de l'assemblée constituante de 2007 où elle remporte 70 % des voix[3] permettant ainsi la rédaction d'une nouvelle constitution, programme électoral de la coalition lors des élections générales de 2006. La nouvelle constitution est approuvée par référendum en 2008[4] et provoque des nouvelles élections générales en 2009, qui permettent à la coalition d'obtenir quasiment la majorité absolue à l'assemblée et de réélire Rafael Correa, leur candidat dès le premier tour[5]. Avec leurs 46 % des voix et 59 sièges sur 124 à l'assemblée, ils forment la coalition gouvernementale Acuerdo PaÃs en s'alliant avec le Mouvement populaire démocratique (cinq sièges) et quelques autres partis très minoritaires, pour avoir une majorité absolue de 74 sièges.
Avec l'arrivée au pouvoir de LenÃn Moreno en 2017 et sa rupture avec l'ancien président Rafael Correa, les cadres d'Alianza PaÃs font l'objet de poursuites judiciaires. En avril 2020, la Cour équatorienne a condamné Rafael Correa ainsi que son vice-président Jorge Glas à 8 ans de prison, tout en leur interdisant l’exercice de fonctions publiques pendant les 25 prochaines années. La gouverneure de la province de Pichincha, Paola Pabon, et l’ancien député Virgilio Hernandez, ont fait des passages en prison. Ricardo Patiño, Gabriela Rivadeneira (ex-présidente de l’Assemblée nationale) et Sofia Espin ont été contraints de s’exiler au Mexique[6]. LenÃn Moreno est exclu d'Alianza PaÃs en novembre 2017[7] mais une décision de justice place ensuite le parti sous la direction de ses proches, obligeant ses adversaires à tenter de fonder une nouvelle structure[8].
Projet
Le projet moteur de cette alliance, en plus de diriger le pays, est le projet sur la révolution citoyenne (Revolución Ciudadana en espagnol) qui a pour but d'implanter le socialisme en Équateur (et en Amérique du Sud) pour le XXIe siècle[9]. Toutefois, à la suite de la rupture de LenÃn Moreno avec Rafael Correa, ce projet est abandonné, avec la mise en place d'une politique d'austérité et de réduction des dépenses qui suscite la colère d'une partie de la population, qui se soulève contre ces choix en 2019[10]. Ce virage politique néolibéral est fortement critiqué par Rafael Correa[11].
Résultats électoraux
Références
- « En Equateur, la révolte populaire contre l’austérité secoue le pouvoir », sur Libération, Libération (consulté le ).
- L'Équateur vire à gauche: "révolution" de Rafael Correa et reflux des États-Unis en Amérique latine par Christian Galloy pour Latinreporters paru le 29 novembre 2006
- Rafael Correa aux pleins pouvoirs, par Stefanie Schüler pour RFI, paru le 2 octobre 2007
- Équateur: oui massif à la Constitution socialiste de Rafael Correa
- Présentation de l’Équateur sur le site du ministère des affaires étrangères français
- Denis Rogatyuk, « Équateur : néolibéralisme et Covid-19, un cocktail dévastateur », sur Le Vent Se Lève,
- « Le président équatorien Lenin Moreno évincé de son parti Alianza Païs », sur RFI,
- « Équateur : LenÃn Moreno et le néolibéralisme par surprise - Europe Solidaire Sans Frontières », sur www.europe-solidaire.org (consulté le )
- (es) Gobierno celebrará tres años de "revolución ciudadana" en Ambato pour le journal Expreso
- Anne Proenza, « En Equateur, la révolte populaire contre l’austérité secoue le pouvoir », sur Libération.fr, (consulté le )
- Franklin RamÃrez Gallegos, « En Équateur, le néolibéralisme par surprise », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
Lien externe
- (es) Site officiel