Mohamed Lemine Ould El-Hassen
Mohamed Lemine Ould El-Hassen, dit Abdallah Al-Chinguetti, né en 1981, tué en 2013 lors de l'opération Serval, est un djihadiste mauritanien, émir de la katiba Al Fourghan d'Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Mohamed Lemine Ould El-Hassen | |
Surnom | Abdallah Al-Chinguetti |
---|---|
Naissance | Frewa, Trarza |
Décès | (à ~ 32 ans) Timétrine Mort au combat |
Origine | Mauritanien |
Allégeance | AQMI |
Grade | Émir |
Commandement | Katiba Al Fourghan |
Conflits | Guerre du Sahel Guerre du Mali |
Faits d'armes | Combat du Timétrine |
Biographie
Titulaire en 2006 d'un diplôme de l'Institut supérieur d'études et de recherches islamiques, il est emprisonné lorsqu'il présente sa thèse, en raison de son appartenance à un des groupes djihadiste, pendant la présidence de Ely Ould Mohamed Vall[1].
Engagé dans la rébellion salafiste au Maghreb et la guerre du Mali dans les rangs d'AQMI, il est à la tête d'une centaine d'hommes et est également porte-parole pour la région sud[1] - [2].
Le , il aurait commandé les forces salafistes lors du combat de Wagadou contre les armées mauritaniennes et maliennes.
En , contacté par des journalistes de France 2, il affirme que les otages français sont « bien traité » mais il dénonce la fin des négociations, arrêtées selon lui par la France[2].
Il est promu en au commandement de la katiba Al Fourghan en remplacement de Djamel Okacha, lui-même promu au commandement de la zone du Sahara. Il est le premier Mauritanien nommé à la tête d'une brigade ou katiba. Celle-ci se prénomme Al Fourghan. Elle est essentiellement active sur les zones frontalières, séparant la Mauritanie et le Mali, et est principalement composée de Mauritaniens[1].
Mohamed Lemine Ould El-Hassen est tué par les forces spéciales françaises le lors du combat du Timétrine[3].
Le , AQMI confirme officiellement la mort Mohamed Lemine Ould El-Hassen, dit Abdallah Ac-Chinguitty, ainsi que celle d'Abou Zeid. Le communiqué ne précise pas la date, ni le lieu de leur mort, mais indique juste qu'ils ont été tués lors « des derniers engagements avec les forces ennemies au nord du Mali »[4].
Le , AQMI annonce dans un communiqué qu'Abderrahmane Talha, un Mauritanien, succède à Lemine Ould El-Hassen à la tête de la katiba Al Fourghan[5].
Références
Bibliographie
- Jean-Christophe Notin, La guerre de la France au Mali, Tallandier, .