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Mitsuko Sôma

Mitsuko Sôma (相馬 光子, Souma Mitsuko) est un personnage fictif de l'univers de Battle Royale ; elle apparaît dans le roman originel, ainsi que dans l'adaptation en manga et le film qui en sont tirés. Après Kazuo Kiriyama, Mitsuko est l'adolescente la plus sanguinaire de l'intrigue, et une des plus machiavéliques, étant prête à tout pour survivre au jeu macabre du « Programme » ; elle est pourtant fréquemment présentée comme une antithèse de Kiriyama, en ce que les autres personnages tendent à les considérer comme deux incarnations du Mal très différentes. Entre les trois formats de la même histoire (roman, manga, film), Mitsuko est également le personnage le plus différent d'une version à l'autre, que ce soit au niveau de la personnalité ou de son histoire personnelle avant le « Programme ». Dans chaque version, elle est présentée comme particulièrement belle, désignée comme la « Fille n°11 » et reçoit comme arme de départ un kama (faucille japonaise traditionnelle, utilisée comme une arme par les paysans d'Okinawa, comme le tonfa) une référence symbolique à son rôle de meurtrière sans merci.

Roman

Pré-Programme

Née d'une famille modeste, Mitsuko est à l'origine une fillette normale, jusqu'au jour où sa mère l'entraîne dans un immeuble délabré d'un quartier défavorisé ; trois hommes y payent sa mère afin de pouvoir violer Mitsuko. Cette dernière cherche de l'aide et un soutien auprès d'un professeur en lui racontant cet évènement, mais celui-ci la viole à son tour dans la salle de lecture de l'école. Ce viol, remarqué par une de ses amies, déclenchera une rumeur dans l'école qui provoquera le licenciement de l'enseignant. Par la suite, Mitsuko tue accidentellement sa mère en lui résistant lorsqu'elle tente de la forcer à se laisser violer une seconde fois en échange d'argent ; elle dérange l'appartement de façon à faire passer le meurtre pour le résultat d'un cambriolage, et part s'asseoir sur une balançoire d'un parc voisin. Elle est prise en charge par des parents éloignés, dont l'enfant humilie et frappe Mitsuko ; lorsque le dit enfant tombe du toit, sa mère accusera à tort Mitsuko, néanmoins défendue par le père (qui commencera à son tour à la violer). À la suite de ces évènements traumatisants, Mitsuko développe une personnalité froide, violente et anti-sociale.

À l'époque des évènements du roman, Mitsuko est désormais en classe de Troisième, et est la dirigeante incontestée du groupe de délinquantes de sa classe (constitué d'elle, d'Hirono et Yoshimi). Leurs occupations impliquent la prostitution, le racket et le vol (à l'étalage ou par menace). Elles humilient et violentent assez régulièrement les personnes isolées ou timides de leur classe, telles que Megumi Etô. On apprend également que Mitsuko, dans le but de se débarrasser d'une rivale criminelle ayant un lien avec les yakuza, a un jour convaincu certains garçons de la tuer dans un accident de voiture opportun ; la collision avec le véhicule faillit mettre fin à sa vie.

Durant le Programme

Dès le début du jeu, Mitsuko sait qu'elle est prête à aller jusqu'au bout pour survivre ; son passé sordide, presque exclusivement marqué par la violence et la survie parmi des individus lui voulant du mal, se différencie en effet beaucoup moins de l'atmosphère du Jeu que le quotidien de ses autres camarades. Bien qu'elle recherche activement les autres élèves dans le but de les tuer et de s'approprier leurs armes, elle sait rester en retrait lorsqu'elle fait face à des situations trop dangereuses pour elle.

Elle se réfugie d'abord pour la nuit dans une maison non loin de l'école ; découvrant sur le sol le téléphone portable de Mégumi, elle la découvre cachée sous une des tables, armée d'un couteau. Désirant éviter tout risque d'affrontement hasardeux, Mitsuko lui affirme qu'elle est terrifiée elle aussi, et heureuse de ne pas être tombée sur un autre élève. Mégumi baisse sa garde et enlace Mitsuko, soulagée, en lui demandant pardon d'avoir pensé à la tuer. C'est à ce moment-là que Mitsuko tranche la gorge de Mégumi par derrière à l'aide de sa faucille, récupère son couteau et part de la maison.

La matinée suivante, elle trouve son ancienne acolyte, Yoshimi, mise en joue par son petit ami Yôji, tandis qu'elle tente de lui prouver la vérité de ses sentiments à son égard ; Mitsuko perce le crâne de Yôji de sa faucille au moment où il s'apprête à baisser son arme, et s'empare de l'arme à feu qu'il tenait. Elle doit ensuite faire face à la colère de Yoshimi ; Mitsuko prétend l'avoir tué car il menaçait une de ses amies de son arme. Son plan est d'utiliser Yoshimi comme bouclier humain durant le jeu, à force de l'influence charismatique qu'elle exerçait sur elle avant le Programme pour la manipuler selon ses désirs. Néanmoins Yoshimi voit clair dans ses mensonges, et Mitsuko l'exécute d'une balle dans la tête, ne lui étant plus d'aucune utilité.

Un peu plus tard ce même jour, elle rencontre Takako Chigusa, déjà blessée après avoir tué Kazushi Niida. Elle l'exécute de trois balles dans le dos alors qu'elle tente de s'enfuir ; elle part ensuite, sans savoir que Chigusa a encore un certain temps à vivre. Dans la soirée, elle trouvera Hiroki Sugimura, le meilleur ami de Takako, qui parviendra néanmoins à la piéger et à lui subtiliser le Colt M1911 qu'elle pointait sur lui. Mise en joue, elle tente de faire croire à Hiroki qu'elle a juste agi sur le coup de la peur, mais sa comédie est déjouée lorsqu'il lui révèle que Takako lui a appris le nom de sa meurtrière dans son agonie. Décontenancée, Mitsuko finit par avouer son meurtre sans afficher le moindre regret, et propose des faveurs sexuelles à Hiroki en échange de la vie. Ceci a pour but de le déconcentrer ; Mitsuko le blessera avec le couteau de Megumi qu'elle gardait caché sur elle, et s'enfuira, trouvant trop risqué de tenter de récupérer l'arme à feu.

La nuit, elle rencontre Tadakatsu Hatagami et s'avance silencieusement vers lui de façon à pouvoir le tuer ; elle est néanmoins repérée par Yûichirô Takiguchi qui l'accompagnait. Tadakatsu la menace de son arme à feu, et elle se trouve prise au piège ; sur l'insistance de Yûichirô, qui soupçonne son innocence, elle sera simplement liée et prise en otage par les deux garçons. Surveillée d'abord par Yûichirô, elle est troublée par le discours et la gentillesse de ce garçon, qui, tout en sachant ce qu'elle fait au quotidien, tient à lui répéter que, contrairement à ce qu'elle se fait croire, elle n'est pas diabolique par sa propre faute. Elle commence à éprouver de la sympathie pour lui ; plus tard, Tadakatsu prend la relève de sa garde. Déterminée à s'enfuir, elle lui joue un numéro de séduction et se jette sur lui, prétendument par passion ; dans la confusion des ébats, elle sort de sa culotte une lame de rasoir qu'elle gardait sur elle au cas où. Elle tente de lui trancher la carotide, mais il s'en rend compte à temps ; Mitsuko s'enfuit, Tadakatsu tirant dans sa direction. Yûichirô tente de s'interposer entre eux deux, et se trouve ainsi transpercé de plusieurs balles. Mitsuko profite alors du désespoir de Tadakatsu, horrifié par l'accident, pour lui défoncer le crâne à l'aide de la batte de baseball de Yûichirô. Après sa mort, Mitsuko se lamente du sort de Yûichirô ; ce sera la seule marque de compassion qu'elle éprouvera pour un des élèves qu'elle assassine sur l'île. Elle l'embrasse, puis tire d'autres balles dans sa tête afin de ne pas prolonger la souffrance de son agonie. Elle regrette sincèrement la mort de Yûichirô, ramasse l'arme à feu et s'en va.

Le lendemain, attirée par le bruit d'un coup de feu, elle retrouve Hiroki Sugimura, qui vient d'être blessée par une Kayoko Kotohiki terrifiée. Elle récupère l'arme, tombée à terre, que Sugimura lui avait volée, et abat Kayoko. Néanmoins, le bruit de son propre tir fait remarquer sa présence à Kazuo Kiriyama, qui tire dans son dos. Sa volonté de survivre est telle qu'elle trouve la force de se relever ; à la surprise de Kazuo, elle tire quatre balles dans son torse, protégé d'un gilet pare-balles, avant d'être tuée d'une balle dans la tête. Sa dernière pensée est la comparaison de sa mort avec une « tarte aux fraises envoyée en plein visage ».

Manga

Pré-Programme

Étant l'un des huit personnages principaux du manga, le passé de Mitsuko est très développé, mais sensiblement différent du roman. Sa personnalité est aussi changée ; si dans le roman Mitsuko, en dehors de sa froideur, de sa cruauté et de la dureté de son caractère, est décrite comme un individu « normal », le manga prend délibérément le parti d'en faire une « malade » au sens psychiatrique.

Mitsuko est présentée très jeune comme une petite fille équilibrée et aimante, fan d'un dessin animé nommé Magic Emily. Ses parents se voient obligés de lui annoncer que son père va devoir les quitter pour toujours ; les raisons ne sont pas expliquées, mais des détails suggèrent que son père ait pu être poursuivi pour conduite anti-gouvernementale. La séparation brise le cœur de Mitsuko ; en consolation, son père lui remet une bague en plastique Magic Emily, lui affirmant que si elle continue à souhaiter suffisamment fort ce qu'elle désire, ses vœux finiront par être exaucés. Adolescente, Mitsuko emporte encore partout avec elle cette bague, à laquelle elle tient énormément, et continue de lui murmurer la formule de Magic Emily : Magical true.

Plus tard, la mère de Mitsuko se remarie ; le jour de leur rencontre, son nouveau beau-père lui affirme qu'il fera tout pour l'aimer. Si Mitsuko s'enthousiasme d'abord d'avoir une présence paternelle, il finira très vite par la violer très régulièrement. Le beau-père présente à sa fille ces actes de pédophilie, qui la souillent et la blessent, comme des preuves d'amour. Les viols s'accompagnent également de coups ; il n'y a rien d'étonnant à ce que cette confusion traumatisante fonde très vite les bases de sa folie. Mitsuko ne conçoit en effet pas l'acte sexuel, et par extension l'amour, comme ses semblables, et n'a pas conscience de ne disposer que d'un seul point de vue : pour elle, l'amour est intrinsèquement lié à la souffrance exercée sur l'autre, à l'assouvissement d'un désir sexuel, au sadisme et au subissement de la volonté. Sa relation avec son père biologique est la seule qu'on puisse qualifier de « saine » et « normale », ce qui d'ailleurs trouble régulièrement sa définition de l'amour.

De plus en plus à bout, Mitsuko, une fois adolescente, décide de se débarrasser de sa famille qui lui inflige ces souffrances continuelles ; elle séduit à force de plaisirs un yakuza, qu'elle réussit à rendre fou amoureux d'elle. Elle lui suggère qu'elle ne pourra jamais être vraiment sienne s'il ne tue pas sa mère et son beau-père, ce qu'il fait. Néanmoins Mitsuko avertit la police durant ce carnage : elle arrête le yakuza et Mitsuko se retrouve enfin libre de vivre sa vie. Elle considère être ainsi passée de « ceux à qui l'on prend » à « ceux qui enlèvent [la vie] », afin de ne plus avoir à souffrir.

À partir de là Mitsuko s'engage très sérieusement dans la prostitution et le banditisme ; en guise de tutelle légale, des hommes (jamais les mêmes, probablement des amants qu'elle utilise) se présentent comme responsables d'elle. Elle fonde un groupe de filles délinquantes dans sa classe avec Hirono Shimizu et Yoshimi : leurs activités impliquent le vol à l'étalage, le racket d'autres élèves, et l'extorsion d'argent aux hommes que Mitsuko séduit. Elles forceront également Yoshimi à s'engager comme elles deux dans la prostitution. Mitsuko s'illustre également dans de plus gros « coups », comme la séduction d'un boxeur de renommée nationale dans le but de vider sa carte bancaire.

Durant le Programme

Le parcours de Mitsko suit, dans les grandes lignes, celui du roman, avec ces différences :

Yôji Kuramoto renonce à menacer Yoshimi Yahagi de son arme et la jette, avant de se réconcilier avec sa petite amie. Mitsuko ramasse l'arme et tire dans la tête de Yôji, ce qui rend son excuse beaucoup moins crédible.

Tadakatsu Hatagami est tué d'un coup de faucille dans le crâne, et non avec la batte de baseball. Par la suite Mitsuko s'apprête à exécuter froidement Yûichirô Takiguchi, mais les paroles de réconfort et de sympathie qu'il lui offre dans son agonie la troublent, et elle réalise l'amour sincère et bienveillant qu'il lui porte. Elle prend également conscience que ses propres agissements sont le fait des souffrances qu'on lui a infligées, et non pas seulement de sa propre nature. Prise de pitié, elle perd l'esprit et tente de « réparer » sa faute en offrant ce qu'elle pense être du « plaisir » à Yûichirô. Elle le viole, sans accepter qu'elle lui inflige encore plus de souffrances (il est percé de balles). Après cela, elle l'achève d'un coup de faucille dans la gorge. Elle part, reconnaissant la gentillesse de Yûichirô ; en gratitude de sa bienveillance, elle promet de porter son enfant si elle survit au jeu.

Mitsuko ne croise pas le chemin de Kayoko Kotohiki, qui est tuée par Kazuo Kiriyama.

Sans le savoir, Mitsuko et Kazuo Kiriyama se sont réfugiés dans deux maisons voisines, et en sortent en même temps. Mitsuko le voit le premier et lui tire dessus, atteignant son bras ; la douleur fait tomber le sac de Kiriyama où sont rangées ses armes, ce qui le met en très facheuse posture. Avant que Mitsuko ait pu l'atteindre de son arme, Kazuo a l'idée de lui jeter le sac rempli d'éclats de verre qu'il partait jeter à la poubelle. Atteinte, Mitsuko lâche son arme, ce qui laisse le temps à Kazuo de récupérer la sienne. Mise en joue, elle tente de séduire Kiriyama et lui propose de le « satisfaire », avant d'éliminer les hommes du gouvernement et de s'enfuir tous les deux. Elle compare leur futur couple d'amoureux criminels à Mickey et Mallory du film Tueurs nés. Troublé par l'étrangeté de ses actes, Kiriyama lui tire dessus et Mitsuko tombe dans une fontaine proche. Réalisant qu'elle va bientôt être exécutée, Mitsuko repense à son père, et se persuade qu'il suffit de souhaiter très fort pour que son vœu soit exaucé. Elle enfile la bague en plastique et s'avance vers Kiriyama, répétant incessamment dans son délire Magical true. Au moment de tirer, Kiriyama tremble et laisse tomber son arme ; une expression de ravissement apparaît sur le visage de Mitsuko, qui croit son vœu exaucé. Mais Kiriyama rattrape son arme et lui tire une balle en plein visage. Mitsuko, dans sa courte agonie, se demande avec horreur et incompréhension si elle a tort de passer du côté de « ceux qui enlèvent ».

La nature psychotique de Mitsuko dans le manga et fréquemment renforcée par diverses séquences mi réelles, mi hallucinatoires, dans lesquelles le symbolisme vient éclairer sa personnalité. Le pénis en érection de son beau-père devient un monstre, Mitsuko se visualise, déjà adolescente, comme une fillette qu'elle pense être restée, ou comme une poupée dont on arrache les membres, etc. Il est aussi intéressant de constater qu'elle parle régulièrement aux cadavres des personnes qu'elle vient de tuer.

Film

Dans l'adaptation cinématographique du roman, Mitsuko est jouée par Kou Shibasaki.

Pré-Programme

Dans un flashback, qui n'est mentionné que dans l'édition Director's cut et les bonus du cette édition DVD spéciale, l'on voit Mitsuko, enfant, rentrant chez elle. Sa mère, alcoolique, est assoupie à côté d'un pédophile âgé qui vient de la payer pour pouvoir profiter de sa fille. Mitsuko résiste à ses assauts et le pousse dans l'escalier, où il se brise la nuque. Un autre flash-back montre Mitsuko heureuse de supporter l'équipe de basket-ball de sa classe à un match, mais violemment ignorée et moquée par ses camarades. Même si elle garde son statut de délinquante avec le groupe de Yoshimi Yahagi et Hirono Shimizu, le film fait de Mitsuko une adolescente très impopulaire et méprisée par ses camarades. Son isolement et sa colère justifient donc la facilité qu'elle témoigne à tuer les autres élèves de sa classe.

Durant le Programme

Elle rencontre d'abord les corps, pendus ensemble, de Yôji Kuramoto et Yoshimi Yahagi. Dégoûtée, elle les considère lâches et s'affirme dans sa volonté de survivre à l'épreuve par tous les moyens possibles.

Mitsuko se réfugie dans le même bâtiment que Megumi Etô ; elle l'effraie passablement et fait preuve de beaucoup d'ascendant sur elle, ce qui fait que l'issue de cette rencontre ne surprend pas réellement le spectateur comme cela était le cas dans le roman. Elle gagne sa confiance, et distrait son attention en commentant ses photos, ce qui lui permet de lui prendre son arme, qu'elle voulait vérifier par prudence. Elle évalue la dangerosité de la matraque électrique, et fait mine de la rendre à Mégumi pour l'attraper et lui trancher la gorge de sa faucille. Avant de l'achever, elle lui conte le dégoût que lui suggère le suicide de Yoji et Yoshimi.

Elle assiste à l'appel désespéré de Yukiko Kitano et Yumiko Kusaka, mais n'ose pas aller les tuer, craignant la puissance de feu de Kazuo Kiriyama.

Elle se retrouve le lendemain matin piégée par Hirono Shimizu, qui la menace de son Colt M1911 et lui extorque sa faucille. Accusée d'avoir tué Megumi, Yoji et de leur ami du lycée, Yoshimi, Mitsuko tente de nier, mais la colère de Hirono (qui veut la tuer par vengeance, en ce qu'elle l'accuse de lui avoir « volé » un petit ami) est trop forte, et elle commence à la cribler de coups de pied. Mitsuko perd son sang-froid et affirme en larmes ne pas comprendre pourquoi tout le monde la hait autant. Au moment où Hirono s'apprête à l'achever, elle lui applique la matraque électrique, ce qui lui permet de récupérer l'arme à feu. Elle reconnaît alors avoir tué Mégumi, affirmant que « chacun a ses raisons dans la vie », et tue Hirono.

Le meurtre de Takako Chigusa est plus ou moins identique au roman.

Par la suite, l'on voit Mitsuko quitter les corps nus et ensanglantés de Tadakatsu Hatagamu et Yûichirô Takiguchi ; on suppose qu'elle a réussi à user de sa séduction pour pouvoir les tuer avec sa faucille.

Noriko Nakagawa, à la recherche de Shuya Nanahara, la rencontre par hasard. Mitsuko se réjouit à l'idée de tuer le « crapaud » qu'elle méprise, mais fuit terrifiée lorsqu'elle voit le professeur Kitano à proximité.

Attirée par le bruit d'un coup de feu, elle trouve Kayoko Kotohiki désespérée d'avoir tué Hiroki Sugimura. Lorsqu'elle implore quoi faire, elle répond : « mourir », et la tue de son arme à feu. Elle a tout juste le temps de lui conseiller « on ne peut faire confiance à personne, c'est la vie », avant que Kazuo Kiriyama lui tire à son tour dessus. Elle n'est néanmoins que légèrement blessée et réussit à contre-attaquer par surprise. Néanmoins, Kiriyama reprend l'avantage et continue à lui tirer dessus plusieurs fois, Mitsuko se relevant à chaque tir avec une rage de plus en plus désespérée, avant de tomber. Ses dernières pensées sont, d'après le film : « je tenais simplement à ne plus être une perdante », en guise de justification morale.

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