Miquel Iceta
Miquel Octavi Iceta i Llorens, né le à Barcelone, est un homme politique espagnol membre du Parti des socialistes de Catalogne (PSC).
Miquel Iceta | ||
Miquel Iceta en . | ||
Fonctions | ||
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Ministre espagnol de la Culture et des Sports | ||
En fonction depuis le (1 an, 11 mois et 20 jours) |
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Président du gouvernement | Pedro Sánchez | |
Gouvernement | Sánchez II | |
PrĂ©dĂ©cesseur | JosĂ© Manuel RodrĂguez Uribes | |
Ministre de la Politique territoriale et de la Fonction publique | ||
– (5 mois et 15 jours) |
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Président du gouvernement | Pedro Sánchez | |
Gouvernement | Sánchez II | |
Prédécesseur | Carolina Darias | |
Successeur | Isabel RodrĂguez (Pol. ter.) MarĂa JesĂşs Montero (FP) |
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Premier secrétaire du Parti des socialistes de Catalogne | ||
– (7 ans et 5 mois) |
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Élection | ||
RĂ©Ă©lection | ||
PrĂ©sident | Ă€ngel Ros (2014-2019) NĂşria MarĂn (2019-2021) |
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Prédécesseur | Pere Navarro | |
Successeur | Salvador Illa | |
Député au Parlement de Catalogne | ||
– (21 ans, 2 mois et 21 jours) |
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Élection | ||
RĂ©Ă©lection | ||
Circonscription | Barcelone | |
LĂ©gislature | VIe, VIIe, VIIIe, IXe, Xe, XIe et XIIe | |
Groupe politique | Socialiste-Citoyens pour le changement (1999-2010) Socialiste (2010-2018) Socialiste-Unis pour avancer (2018-2021) |
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Député aux Cortes Generales | ||
– (3 ans, 7 mois et 6 jours) |
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Élection | ||
Circonscription | Barcelone | |
LĂ©gislature | VIe | |
Groupe politique | Socialiste | |
Successeur | Lourdes Muñoz SantamarĂa | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Miquel Octavi Iceta i Llorens | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Barcelone (Espagne) | |
Nationalité | Espagnole | |
Parti politique | PSC, PSOE | |
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Ministres de la Politique territoriale d'Espagne Ministres de la Culture d'Espagne |
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Député au Parlement de Catalogne depuis 1999 et premier secrétaire du PSC depuis 2014, il est nommé ministre de la Politique territoriale et de la Fonction publique en . Il devient ministre de la Culture et des Sports en suivant.
Biographie
DĂ©buts en politique
À 17 ans, il rejoint le Parti socialiste populaire (PSP), fondé par Enrique Tierno Galván. Il rejoint en 1978 la Jeunesse socialiste catalane (JSC), mouvement de jeunesse de la fédération du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) en Catalogne. Parallèlement, il étudie les sciences chimiques et les sciences économiques à l'université autonome de Barcelone (UAB).
Une ascension rapide
Ayant rejoint en 1984 la commission exécutive du Parti des socialistes de Catalogne (PSC), il se présente trois ans plus tard aux élections municipales dans la ville de Cornellà de Llobregat, sur la liste du maire socialiste sortant José Montilla. Il est élu au conseil municipal et n'accomplit qu'un seul mandat de quatre ans.
Conseiller à la présidence du gouvernement
Il est nommĂ© directeur du dĂ©partement des Analyses du cabinet de la prĂ©sidence du gouvernement par dĂ©cret royal le , Ă l'âge de seulement 32 ans[1]. Il travaille alors sous l'autoritĂ© du vice-prĂ©sident du gouvernement NarcĂs Serra. Le , il est promu sous-directeur du cabinet de la prĂ©sidence, avec le rang administratif de sous-secrĂ©taire[2].
Député au Congrès
À l'approche des élections législatives anticipées du 3 mars 1996, le PSC l'investit en septième position sur la liste de la province de Barcelone. Cela lui permet d'être élu au Congrès des députés. Il est ensuite nommé deuxième secrétaire de la commission de contrôle parlementaire de la Radio Televisión Española (RTVE), tout en siégeant à la commission de l'Industrie, de l'Énergie et du Tourisme. Il la quitte en 1997 pour intégrer la commission du Régime des administrations publiques.
Député au Parlement catalan
Pour les élections régionales catalanes du , il se présente en douzième position sur la liste du PSC dans la province de Barcelone. Durant la campagne, il fait publiquement son coming-out[3]. Élu député au Parlement de Catalogne, il est contraint de renoncer à son mandat national, et devient porte-parole adjoint du groupe socialiste. À la suite des élections régionales du , au cours desquelles il est remonté en sixième position à Barcelone, il est nommé porte-parole du groupe parlementaire, tandis que le PSC arrive au pouvoir après vingt-trois ans dans l'opposition.
Lors du congrès des socialistes catalans de , il est porté au poste nouvellement créé de vice-premier secrétaire. Il est reconduit dans ses fonctions de porte-parole parlementaire après les scrutins du et du , étant à chaque fois élu en cinquième position.
Premier secrétaire du PSC
Membre de la commission exécutive fédérale du PSOE entre et , il quitte son poste dans l'exécutif du PSC en , avec l'élection du nouveau premier secrétaire Pere Navarro. Aux élections régionales du , il est rétrogradé en onzième place dans la province de Barcelone ; après le scrutin, il perd ses fonctions parlementaires mais prend le poste de premier secrétaire du bureau du Parlement.
Malgré le fait qu'il soit placé en seconde ligne de la vie politique, il décide de se présenter à la direction du PSC à la suite de la démission de Navarro, le . Lors du vote consultatif des militants le , seul candidat en lice, il remporte 85 % des suffrages exprimés[4]. Lors du congrès organisé le , il forme une commission exécutive de 45 membres, dont le maire de Lérida Àngel Ros comme président et la députée Núria Parlon, maire de Santa Coloma de Gramenet, en tant que vice-première secrétaire[5].
En première position sur la liste du Parti des socialistes de Catalogne dans la province de Barcelone, Miquel Iceta est réélu au Parlement de Catalogne le , le PSC totalisant 16 parlementaires[6].
Échec à présider le Sénat
Le , peu après la tenue des élections générales anticipées, la direction du PSOE propose à Miquel Iceta de devenir président du Sénat, les socialistes disposant désormais de la majorité absolue des sièges à la chambre haute des Cortes Generales. N'ayant pas été élu au suffrage universel direct, il est prévu qu'il soit désigné sénateur par Parlement de Catalogne après la démission de José Montilla[7]. Les partis indépendantistes catalans — qui avaient signifié publiquement leurs intentions — votent contre son élection lors de la séance plénière du , rompant une coutume parlementaire vieille de quarante années[8] - [9].
À la suite de la répétition électorale du 10 novembre 2019, Pedro Sánchez lui propose deux semaines plus tard d'intégrer son futur gouvernement en qualité de ministre des Affaires étrangères, en remplacement de Josep Borrell, également Catalan mais destiné à diriger la diplomatie de l'Union européenne. Miquel Iceta décline cependant l'offre du président du gouvernement, disant vouloir se concentrer sur la conquête de la présidence de la Généralité[10].
Notes et références
- (ca) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en catalan intitulé « Miquel Iceta i Llorens » (voir la liste des auteurs).
- (es) « Real Decreto 1294/1993, de 30 de julio, por el que se nombra Director del Departamento de Análisis del Gabinete de la Presidencia del Gobierno a don Miquel Iceta i Llorens. », Bulletin officiel de l'État
- (es) « Real Decreto 1654/1995, de 13 de octubre, por el que se nombra Subdirector del Gabinete de la Presidencia del Gobierno, con rango de Subsecretario, a don Miquel Iceta I Llorens. »
- (es) Isabel Ruiz, « Miquel Iceta, el primer polĂtico en decir 'soy gay': "Hoy no serĂa noticia". », Huffington Post,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
- (es) « Iceta, ratificado como nuevo lĂder del PSC, trabajará para evitar el choque de trenes », ABC, le
- (es) « La nueva Ejecutiva de Iceta », Crónica Global, le
- (ca) Generalitat de Catalunya, Eleccions al Parlament de Catalunya 2015, section ComposiciĂł del Parlament
- (es) « Miquel Iceta será el presidente del Senado. », sur lavanguardia.com, (consulté le ).
- (es) « El independentismo consuma el veto a Iceta con la abstención de PP y Cs. », sur elpais.com, (consulté le ).
- (es) « El bloqueo a Iceta rompe una tradición parlamentaria de 40 años. », sur eldiario.es, (consulté le ).
- (es) « Sánchez ofreciĂł Exteriores a Iceta, que vetĂł a Cunillera para PolĂtica Territorial », sur elindependiente.com, (consultĂ© le ).