Minahouet II
le Minahouet II est un bateau de plaisance cotre à tapecul, construit en 1912 au chantier naval Foncillon de Royan.
Minahouet II | |
Type | Bateau |
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Gréement | cotre |
Histoire | |
Architecte | Augustin Gauraud |
Chantier naval | Foncillon, ville de Royan |
Lancement | 1912 |
Équipage | |
Équipage | 5 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 21 m |
Longueur de coque | 15,05 m |
Maître-bau | 4,03 m |
Tirant d'eau | 1,80 m |
Tirant d'air | 17 m |
Déplacement | 17,65 tonnes |
Tonnage | 16,53 tonneaux |
Voilure | 160 m2 (6 voiles) |
Propulsion | Nanni diesel (60ch) |
Vitesse | 6 / 8 neuds |
Caractéristiques commerciales | |
Capacité | 12 personnes |
Carrière | |
Armateur | association La Belle Angèle |
Port d'attache | Pont-Aven France |
Protection | Classé MH (2010) |
Il a le label BIP (Bateau d'intérêt patrimonial)[1]de la Fondation du patrimoine maritime et fluvial depuis 2008.
Son immatriculation est LO 289015 (quartier maritime de Lorient).
Minahouet II fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [2].
Histoire
Ce cotre-pilote, à gréement aurique est réalisé selon des plans de bateau pilote à voiles de la Gironde par l'architecte-constructeur Augustin Gauraud. Il sert d'abord aux pilotes pour rejoindre les grands voiliers et premiers cargos à vapeur pour les conduire dans l'embouchure de la Gironde.
Après la Première Guerre mondiale, il est cédé à plusieurs propriétaires et sert à différentes tâches. Il est abandonné dans une vasière jusqu'en 1986. Racheté une première fois par l'association Les Amis du Minahouet celle-ci ne peut assurer sa restauration.
En 1993, l'épave est acquise par Monsieur Jacques Briois, qui le confie à l'association Voiles d'Iroise pour qu'elle engage sa restauration. Celle-ci est réalisée sur un chantier associatif à Meslan dans le Morbihan.
Il est remis à l'eau en . Il est le dernier représentant des pilotes de Gironde golfe de Gascogne. Il est présent à Brest 2008 et Brest 2016.
Notes et références
- Maurice Amiet. Les Bateaux-pilotes des côtes de France aux derniers jours de la voile. Glénat