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Miliolidae

Caractéristiques

Ces calcaires biodĂ©tritiques sont connus, de manière analogue aux orbitolines, aux alvĂ©olines (et prĂ©alvĂ©olines) ou aux nummulites, pour la roche sĂ©dimentaire appelĂ©e « calcaires Ă  milioles » qu'ils forment en s'accumulant et en sĂ©dimentant. Au LutĂ©tien, en France, les calcaires Ă  milioles du Bassin parisien au grain fin et prĂ©sentant en grand nombre des empreintes de coquilles de bivalves et de gastĂ©ropodes, souvent utilisĂ©s dans les bâtiments (dallage, escalier, perron, bandeau, corniche, revĂŞtement…) et statuaires[1], ont reçu localement le nom de « banc royal ». Les plus anciennes de ces accumulations datent du Carbonifère. Attention cependant, l'appellation « miliole Â» est morphologique plus que taxinomique : elle peut dĂ©signer des espèces d'autres familles du mĂŞme groupe des Milioloidea (super-famille).

Les miliolidés sont caractéristiques des eaux tropicales peu profondes, de faible énergie[2].

Liste des sous-familles et genres

Selon World Register of Marine Species (2 septembre 2016)[3] :

  • sous-famille Miliolinae Ehrenberg, 1839 †
    • genre Crenulostomina Quilty, 1974 †
    • genre Helentappanella Andersen, 1985 †
    • genre Miliola Lamarck, 1804 †
    • genre Picouina Andersen, 1984 †
  • sous-famille Neaguitinae Andersen, 1984 †
    • genre Neaguites Andersen, 1984 †
  • genre Ammosigmoilinella Zheng, 1988
  • genre Mediova Borro & Zernetzkij in Zernetskij & Mel'nik, 1975
  • genre Neoquinqueloculina Nguyen Ngoc, 1995
  • genre Planispirinoides Parr, 1950
  • genre Rudoloculina Guilbault & Patterson, 1998

Selon BioLib (2 septembre 2016)[4] :

  • sous-famille Miliolinae Ehrenberg, 1839
    • genre Crenulostomina Quilty, 1974 †
    • genre Helentappanella Andersen, 1985 †
    • genre Miliola Lamarck, 1804 †
    • genre Picouina Andersen, 1984 †
    • genre Rupertianella Loeblich & Tappan, 1985
  • sous-famille Neaguitinae Andersen, 1984 †
    • genre Neaguites Andersen, 1984 †
  • genre Sinuloculina


Annexes

Calcaire Ă  milioles (Aude, France)

Références taxinomiques

Liens externes

Notes et références

  1. Les sculpteurs de pierre l'utilisent sur les portails des cathédrales de Chartres, de Sens et de Paris dès le XIIe siècle. Cf Lise Leroux, Anne Blanc, « La pierre en œuvre dans la cathédrale de Notre-Dame de Chartres », Bulletin d'information des géologues du Bassin de Paris, vol. 48, no 1,‎ , p. 19-20.
  2. Méthodes modernes de géologie de terrain : Principes d'analyses sédimentologiques, vol. 1, Paris, Editions TECHNIP, , 95 p. (ISBN 2-7108-0255-4, lire en ligne), p. 54
  3. World Register of Marine Species, consulté le 2 septembre 2016
  4. BioLib, consulté le 2 septembre 2016
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