Mihai RÄzvan Ungureanu
Mihai RÄzvan Ungureanu, nĂ© le Ă IaÈi, est un universitaire, diplomate et homme d'Ătat roumain.
Mihai RÄzvan Ungureanu | |
Mihai RÄzvan Ungureanu en 2013. | |
Fonctions | |
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Directeur du Service de renseignements extérieurs de Roumanie | |
â (1 an, 2 mois et 27 jours) |
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Président | Klaus Iohannis |
Premier ministre | Victor Ponta Dacian CioloÈ |
PrĂ©dĂ©cesseur | Silviu Predoiu (intĂ©rim) Teodor MeleÈcanu |
Successeur | Silviu Predoiu |
Premier ministre de Roumanie | |
â (2 mois et 28 jours) |
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PrĂ©sident | Traian BÄsescu |
Gouvernement | Ungureanu |
LĂ©gislature | 6e |
Coalition | PDL-UDMR-UNPR |
PrĂ©dĂ©cesseur | CÄtÄlin Predoiu (intĂ©rim) Emil Boc |
Successeur | Victor Ponta |
Directeur du Service de renseignements extérieurs | |
â (4 ans, 2 mois et 3 jours) |
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PrĂ©sident | Traian BÄsescu |
Premier ministre | CÄlin Popescu-TÄriceanu Emil Boc CÄtÄlin Predoiu (intĂ©rim) |
PrĂ©dĂ©cesseur | Claudiu SÄftoiu Silviu Predoiu (intĂ©rim) |
Successeur | Silviu Predoiu (intĂ©rim) Teodor MeleÈcanu |
Ministre roumain des Affaires Ă©trangĂšres | |
â (2 ans, 2 mois et 11 jours) |
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Premier ministre | CÄlin Popescu-TÄriceanu |
Gouvernement | Popescu-TÄriceanu |
PrĂ©dĂ©cesseur | Mircea GeoanÄ |
Successeur | Adrian Cioroianu CÄlin Popescu-TÄriceanu (intĂ©rim) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | IaÈi (Roumanie) |
Nationalité | Roumaine |
Parti politique | PNL (jusqu'en 2007) FC (2012-2014) PDL (2014) PNL (depuis 2014) |
DiplĂŽmĂ© de | UniversitĂ© de IaÈi |
Profession | Universitaire |
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Premiers ministres de Roumanie | |
Haut fonctionnaire du ministÚre roumain des Affaires étrangÚres et professeur d'histoire moderne à l'université, il est nommé chef de la diplomatie roumaine en 2004.
Il dĂ©missionne trois ans plus tard et devient alors directeur du Service de renseignements extĂ©rieurs (SIE). En 2012, il est appelĂ© au poste de Premier ministre de Roumanie, qu'il n'occupe que pendant trois mois, du au . Ălu sĂ©nateur sept mois plus tard, il dĂ©missionne en 2015 pour occuper de nouveau de la direction du SIE jusqu'en 2016.
Biographie
Parcours universitaire
Il achĂšve ses Ă©tudes secondaires en 1987, et entame l'annĂ©e suivante des Ă©tudes supĂ©rieures de philosophie Ă l'universitĂ© Alexandre-Jean-Cuza de IaÈi, dont il est diplĂŽmĂ© en 1992. Il devient alors tuteur pour les cours d'histoire moderne de la Roumanie.
En 1994, il entreprend un doctorat d'histoire, passant, un an plus tard, au statut de professeur assistant en histoire moderne de la Roumanie, puis professeur titulaire en 1998. à la suite de l'obtention de son diplÎme, en 2004, il est promu professeur des universités.
Il est recruté, en 2007, par l'université de Bucarest.
CarriĂšre diplomatique
NommĂ© secrĂ©taire d'Ătat du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres en 1998, il est dĂ©signĂ©, en 2001, envoyĂ© rĂ©gional de l'Union europĂ©enne pour le pacte de stabilitĂ© en Europe du Sud-Est. En 2003, il rejoint Vienne, afin d'occuper le poste de coordinateur adjoint de l'initiative de coopĂ©ration en Europe du Sud-Est (SECI).
Ministre des Affaires Ă©trangĂšres
Membre du Parti national libĂ©ral roumain (PNL), il devient, le , ministre des Affaires Ă©trangĂšres dans le gouvernement de coalition de centre droit dirigĂ© par CÄlin Popescu-TÄriceanu, prĂ©sident du PNL.
Il remet sa démission, à la demande du Premier ministre, le . Le chef du gouvernement lui reproche alors de ne pas l'avoir informé de la détention de deux Roumains, soupçonnés d'espionnage, par les autorités irakiennes.
Retour Ă des postes techniques
Ă peine dĂ©barquĂ©, il retrouve ses fonctions de coordinateur adjoint de la SECI. Au mois de , il est investi par le Parlement, sur proposition du prĂ©sident Traian BÄsescu, directeur du service de renseignements extĂ©rieurs (SIE) de Roumanie et quitte le PNL.
Formateur
Le , quelques heures aprĂšs la dĂ©mission du Premier ministre conservateur Emil Boc, le chef de l'Ătat lui confie la charge de constituer le nouveau gouvernement[1]. Il entame, dĂšs le lendemain, des consultations avec les trois partis de la coalition au pouvoir, le Parti dĂ©mocrate-libĂ©ral (PDL), l'Union dĂ©mocrate magyare de Roumanie (UDMR) et l'Union nationale pour le progrĂšs de la Roumanie (UNPR)[2].
Un gouvernement « ligue junior »
Il prĂ©sente son gouvernement dĂšs le 8 fĂ©vrier, annonçant le maintien du ministre de la Justice, CÄtÄlin Predoiu, du ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Cristian Diaconescu, du ministre des Affaires europĂ©ennes, Leonard Orban, mais le remplacement du ministre des Finances, du ministre de l'Ăconomie ou de la ministre du Tourisme[3]. Les mĂ©dias, qui qualifient le nouvel exĂ©cutif de « ligue junior » du fait d'une moyenne d'Ăąge de 38 ans, soulignent qu'il se compose essentiellement de personnalitĂ©s de deuxiĂšme rang qui disposent, pour ceux issus du PDL, de relais importants dans les fĂ©dĂ©rations locales, se dĂ©marquant ainsi des poids lourds du parti[4].
Il remporte, le 9 février, le vote de confiance au Parlement, par 237 voix contre 2, l'opposition n'ayant pas pris part au vote, aprÚs un discours de politique générale au cours duquel il réaffirme sa volonté d'adopter l'euro en 2015, de lutter contre la corruption et annonce de possibles hausses du traitement des fonctionnaires, réduit de 25 % en 2010[5].
Au bout de trois mois, la censure
Son gouvernement est renversĂ© le 27 avril[6], par le vote d'une motion de censure par 235 dĂ©putĂ©s et sĂ©nateurs, soit quatre de plus que le minimum requis. Victor Ponta, chef de l'opposition, s'affirme alors prĂȘt Ă prendre la succession d'Ungureanu[7].
Le réengagement politique
Choisi à l'été 2012 pour présider le petit parti Force citoyenne (FC), il participe lors des élections législatives de novembre suivant à l'Alliance de la Roumanie droite (ARD), formée autour du Parti démocrate-libéral (PDL). à cette occasion, il est élu au Sénat. Il prépare ensuite sa candidature à l'élection présidentielle de , mais se retire aprÚs l'absorption de la FC par le PDL, dont il devient premier vice-président.
Retour au SIE
Le , Mihai RÄzvan Ungureanu est nommĂ© pour la seconde fois directeur du Service de renseignements extĂ©rieurs aprĂšs un large vote en ce sens du Parlement. Il dĂ©missionne en consĂ©quence de son mandat de sĂ©nateur.
Notes et références
- « En Roumanie, le chef des services de renseignement devient premier ministre », Le Monde.fr,â (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Roumanie : début des consultations pour un nouveau gouvernement », sur Libération.fr, (consulté le ).
- « Roumanie : le nouveau Premier ministre annonce son gouvernement », sur Libération.fr, (consulté le ).
- « La Roumanie inaugure un gouvernement de "juniors" », sur Le Point, (consulté le ).
- « Le nouveau gouvernement roumain obtient la confiance au Parlement », sur L'Obs, (consulté le ).
- « Roumanie: le gouvernement renversé », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Roumanie: chute du gouvernement, la poursuite des réformes menacée », sur 20minutes.fr, (consulté le ).