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Michel Corrette

Michel Corrette est un compositeur et organiste français de la période baroque tardive, voire classique, né à Rouen le [1] et mort à Paris le .

Michel Corrette
Description de cette image, également commentée ci-après
Michel Corrette
Naissance
Rouen, Drapeau du royaume de France Royaume de France
DĂ©cès (Ă  87 ans)
Paris, Drapeau de la France France
Activité principale Compositeur, organiste, claveciniste, pédagogue
Lieux d'activité Paris
Conjoint Marie-Catherine Morize

Biographie

Fils de l'organiste Gaspard Corrette et de Marguerite Thérèse Vérard[2], Michel Corrette quitte Rouen en 1720 pour poursuivre une formation qui avait sans doute été commencée par son père, organiste de l'église rouennaise de Saint-Herbland et ami de Jacques Boyvin, titulaire de l'orgue de la cathédrale de Rouen[3]. En 1726, il se présente au concours pour le poste d’organiste de l’église Sainte-Madeleine en la Cité ; les trois concurrents ont joué également bien, mais le poste est confié à Thoutain. Corrette gagne alors sa vie comme professeur de musique et il publie dès 1727 ses premiers recueils de sonates (flûte, violon, cuivres et aussi musette, vielle à roue qui deviennent à la mode). En 1728, il est l’un des premiers musiciens français à éditer des concertos, d’après le modèle à ritournelle de Vivaldi.

Le , il épouse Marie-Catherine Morize, dont il aura deux enfants. À cette époque, il vient d’être engagé comme chef d’orchestre dans les foires parisiennes de Saint-Laurent (en automne) et de Saint-Germain (début février jusqu’aux Rameaux) où les théâtres qui amusaient le public avaient pris le nom d’« opéra comique ». Corrette y crée ses fameux concertos comiques : composés sur des thèmes populaires, ils servaient de divertissements dansés entre les pièces de théâtre, le plus souvent en un acte. La série des 25 concertos comiques se continuera jusqu’en 1773.

Le Concerto turc est composé en 1742 à l'occasion de la venue à Paris de l'ambassadeur ottoman Yirmisekizzade Mehmed Saïd Pacha, grand amateur de culture française[4].

Devenu organiste de Sainte-Marie du Temple, il publie en 1737 son Premier Livre d’Orgue, qui sera suivi en 1750 et en 1756 par un Second et un Troisième Livres. Il est ainsi au service des prieurs du Temple, issus de la famille royale : successivement le chevalier d’Orléans, le prince de Conti (prieur de 1749 à sa mort en 1776) et le duc d’Angoulême. La page de titre de son Premier Livre de Noëls (1741) le présente comme organiste de la Maison professe des Jésuites, c’est-à-dire l’église Saint-Louis, où la musique était très appréciée. Le musicien quittera cette tribune en 1762, lors de l’expulsion de la Compagnie. Michel Corrette est donc l'un des organistes les plus en vue de Paris : il restera en poste au Temple de Paris jusqu’à ce que la Révolution française désaffecte l’église en 1791. Corrette a publié le dernier livre d’orgue de l’Ancien Régime : les Pièces pour l’orgue dans un genre nouveau (1787).

Corrette, qui occupe ces fonctions officielles d’organiste, est aussi un compositeur fécond, et l’ensemble de son œuvre nous fait mieux comprendre la pratique musicale et l’évolution du goût à Paris à son époque. Si l’on prend l’exemple de ses ouvrages pour le clavecin, on voit que son Premier Livre (1734) est encore proche de Couperin (suites de danses avec des titres), mais les huit livres suivants, intitulés Les Amusements du Parnasse (de 1749 à 1772) montrent une progression qui commence par une méthode pour débutants (Livre I) pour s’orienter vers des variations des thèmes de concertos comiques (Livre II), puis vers des transcriptions d’airs célèbres (Livre III, IV, VI), et enfin des transcriptions de marches militaires, et de romances à la mode (Livre VIII) – on remarque que les livres V et VII sont perdus. Il faut ajouter à cela de belles Sonates pour clavecin avec accompagnement de violon (1742), et des Divertissements pour clavecin ou pianoforte (1779) qui vont jusqu’à utiliser des clusters (coups canons dans le Combat naval).

Corrette fut aussi un grand pédagogue, comme en témoignent ses méthodes instrumentales. Il suffit d’en voir la liste pour comprendre qu’à l’instar des encyclopédistes, il voulait codifier et divulguer l’ensemble des pratiques musicales de son temps. Ses livres d’accompagnement (Le Maître de clavecin, 1753 et Les Prototypes, 1754) ont eu un énorme succès, si l’on en juge par le nombre d’exemplaires que l’on trouve dans les grandes bibliothèques.

Corrette organisait chez lui à partir de 1748 des concerts hebdomadaires où il se produisait avec ses élèves et des amateurs doués, tels que le prince d’Ardore ou le musicographe allemand Marpurg. Cela lui permettait aussi de vendre des partitions et de diffuser de la musique italienne dont il fut un fervent défenseur.

Corrette a obtenu des privilèges pour éditer non seulement ses propres œuvres, mais celle de musiciens de son choix et en particulier des maîtres italiens. C’est dans le cadre de ces concerts privés qu’il faisait jouer ses Concertos pour orgue ou clavecin (parmi les tout premiers concertos pour clavier en France, en 1756) et ses nombreuses sonates et concertos pour toutes sortes d’instruments[5], y compris la viole d’Orphée, instrument qu’il invente pour utiliser les violes délaissées en les montant avec des cordes métalliques ! (1773).

Sa musique religieuse (motets, messes, psaumes) a presque complètement disparu, sauf le Psaume Laudate Dominum, constitué par Corette à partir du Printemps de Vivaldi (1765), les III Leçons de Ténèbres (1784) et les Quatre messes à deux voix égales (1788) qui ont été publiées de son vivant.

Dans son grand âge, Corrette continue à s’intéresser aux évènements qui bouleversent son pays, et il publie des œuvres révolutionnaires qui sont hélas perdues. Il meurt à 87 ans le .

Michel Corrette, qui a été injustement méconnu, tient une place unique dans la musique du XVIIIe siècle français. Il aura été à la fois le serviteur des plus grands personnages de l’État (les prieurs du Temple au XVIIIe siècle sont des princes de sang) et un artiste qui s’intéresse à la chanson populaire et aux émois de la population (par exemple, en 1783, il célèbre le premier vol aérien avec la cantate Le Globe volant !). Il est à la fois un défenseur du répertoire français (vaudevilles, airs à la mode) et un propagateur de la musique italienne. Toujours à l’affût des nouveautés de la vie musicale parisienne, il en saisit le meilleur et il en fait son bien, avec une gaîté inaltérable et un humour plein d’esprit. Bien que savant et même érudit, il compose une musique agréable qui apparemment n’a d’autre prétention que d’être bien composée et de vouloir plaire à ces amateurs de plus en plus nombreux qui veulent jouer de la musique : à cette époque l’art n’appartient plus seulement aux professionnels mais devient accessible aux nombreux dilettantes, issus aussi bien de la noblesse, de la bourgeoisie que de nouvelles classes moyennes. Avec Michel Corrette, nous retrouvons une musique heureuse et joyeuse, tout à fait dans l’esprit du siècle de Louis XV.

Une voie de Rouen porte son nom.

Ĺ’uvres de Michel Corrette

Les méthodes

  • L'École d’OrphĂ©e, MĂ©thode de violon dans le goĂ»t Français et Italien (1738; 2e Ă©d. 1779 perdue).
  • MĂ©thode de flĂ»te (1740, retir. 1753, rĂ©Ă©d. 1773).
  • MĂ©thode pour apprendre le violoncelle (1741, 1783)[6]
  • MĂ©thode de par-dessus de viole Ă  5 et Ă  6 cordes avec des Leçons Ă  I. et II. Parties (1748).
  • Les Amusemens du Parnasse, MĂ©thode courte et facile pour apprendre Ă  toucher le clavecin (1749, 1779).
  • Le MaĂ®tre de clavecin pour l’accompagnement (1753, c. 1775, 1790).
  • Prototipes contenant des leçons d’Accompagnement par demandes et par rĂ©ponses (1754, 1762, 1775).
  • Le Parfait MaĂ®tre Ă  chanter (MĂ©thode de solfège chantĂ©) (1758, 1782).
  • Les Dons d’Apollon, mĂ©thode de guitare par musique et tablature (1762).
  • Nouvelle mĂ©thode de mandoline (et tablature du cistre) (1772).
  • MĂ©thodes de contre-basse Ă  3, Ă  4, Ă  5 cordes, de la quinte ou alto et de la viole d’OrphĂ©e (1773).
  • MĂ©thode de harpe (1774), perdue.
  • La Gamme du hautbois et du basson (1776), perdu.
  • MĂ©thode de quinte ou alto (1785), perdue.
  • L’Art de se perfectionner dans le violon (1782).
  • La Belle Vielleuse, MĂ©thode de vielle (1783, c.1825).
  • Le Berger Galant, MĂ©thode de flĂ»te Ă  bec (1784), perdue.

Les concertos

25 Concertos comiques :

  1. Le Mirliton, ouvrage utile aux mélancoliques, 1732.
  2. L'Allure, 1732.
  3. Margoton, ouvrage récréatif.
  4. Le Quadrille, 1733.
  5. La femme est un grand embarras, 1733.
  6. Le Plaisir des dames, 1733 (les 6 premiers concertos forment un recueil, Œuvre VIII "Ouvrage amusant et très récréatif").
  7. La Servante au bon tabac, 1733.
  8. Biron, 1734.
  9. Les Tricotets, 1735.
  10. Ma mie Margo, 1735.
  11. La Tante Tourelourette et le Plaisir d'ĂŞtre avec vous, 1736.
  12. La DĂ©coupure, 1737.
  13. La Béquille du Père Barnaba, 1737.
  14. La Choisy, 1741.
  15. Concerto Turc, 1742.
  16. Vla c'que c'est qu'd'aller aux bois, 1743.
  17. Les Pantins, 1748.
  18. La Tourière, 1748.
  19. La Turque et la Confession, 1749-50.
  20. Nous nous marierons dimanche, 1751.
  21. Les Amours de Thérèse et de Colin, 1755.
  22. La Prise de Port-Mahon, 1756, perdu.
  23. Ramponau, c. 1760. perdu.
  24. La Marche du Huron ; Comme l'Amour, soyons enfants ; On dit qu'à quinze ans, on plaît, on aime, on se marie, c.1773.
  25. Les Sauvages et la Furstemberg, c.1773.

Autres concertos

  • pour flĂ»te, violons, hautbois
    • Ĺ’uvre III, 1728.
    • Ĺ’uvre IV, 1728.
  • pour vielles ou musettes
    • Le Berger FortunĂ©, 1737.
    • Les RĂ©crĂ©ations du Berger FortunĂ©, 1737.
    • Les Voyages du Berger FortunĂ© aux Indes Orientales, 1737.
    • L'Asne dort, 1740.
  • pour orgue ou clavecin:
    • VI Concerti a sei Strumenti, Cimbalo o Organo obligati, Opera XXVI, 1756.
  • pour le violoncelle :
    • Le Phenix, concerto pour quatre Violoncelles, Violes ou Bassons, c. 1735.
  • sur des thèmes de noĂ«ls
  1. Concerto Spirituel, 1731.
  2. Pastorale, 1732.
  3. III Concerto de Noëls, 1735.
  4. Noëls Suisses, 1737.
  5. Noël Allemand "Lobt Gott, ihr Christen, alle gleich", 1741.
  6. Concerto de noëls, 1754, perdu.

Orchestre

  • Les Ages. Ballet Pantomime, Ĺ“uvre X ()
  • Concert de Simphonies, Ĺ“uvre XV, incomplet, 1735.
  • Six Symphonies en Quatuor sur les NoĂ«ls, 1762
  • Carillon, ajoutĂ© Ă  la Messe des Morts de Jean Gilles, 1764.

Clavecin

  • Premier Livre de Pièces de clavecin, Ĺ’uvre 12e, 1734.
  • Livre de sonates pour le clavecin avec accompagnement de violon, Opera XXV, 1742.
  • Livre I. Les Amusemens du Parnasse. MĂ©thode courte et facile pour apprendre Ă  toucher le Clavecin, avec les plus jolis airs Ă  la mode, oĂą les doigts sont chiffrĂ©s pour les Commençans, 1749.
  • Livre II. Les Amusemens du Parnasse, Brunettes et les plus jolis airs Ă  la mode avec des variations, c. 1752.
  • Livre III des Amusemens du Parnasse, contenant les belles Ariettes Italiennes qui ont Ă©tĂ© chantĂ©es au Concert Spirituel et Ă  l'OpĂ©ra Italien, mises en pièces de clavecin, 1754.
  • Livre IV des Amusements du Parnasse, contenant les Belles Arietes Italiennes, Chansons, Menuets, et autres jolis airs, le tout ajustĂ© pour le Clavecin, 1762.
  • Livre V des Amusements du Parnasse, contenant des ariettes de l'opĂ©ra-comique et autres jolis airs. Le tout arrangĂ© pour le clavecin, 1769, perdu.
  • Livre VI des Amusemens du Parnasse, contenant la Marche des Gardes Françaises et celle des Gardes Suisses, avec des Ariettes choisies accommodĂ©es pour le clavecin, 1769.
  • Livre VII des Amusemens du Parnasse, contenant des Ariettes choisies, Marches, Menuets et Romances avec des variations pour le clavecin. Plusieurs de ces pièces peuvent se jouer sur la harpe, 1771, perdu.
  • Livre VIII des Amusemens du Parnasse, contenant des Ariettes Italiennes Romances avec des variations accommodĂ©es pour le clavecin. Ces Marches font un bel effet sur les Grands Jeux de l'orgue, 1772.
  • Divertissemens pour le Clavecin ou le Forte Piano, contenant Les Échos de Boston et la Victoire d'un Combat naval, 1779.

Orgue

  • Premier Livre d'orgue (Magnificat tons 1-4), 1737.
  • IIe Livre d'Orgue. Ĺ’uvre XXVI (sic) (Magnificat tons 5-8), 1750.
  • Nouveau Livre de NoĂ«ls avec un Carillon pour le Clavecin ou l'Orgue (1741, rĂ©Ă©d. 1753).
  • IIIe Livre d'Orgue contenant les messes et les hymnes de l'Église.., 1756.
  • XII Offertoires: I. La St. Augustin - II. La St. Benoist - III. La St. Louis - IV. La St. Bernard - V. La St. Dominique - VI. La S. Pierre S. Paul - VII. La St. François - VIII. La saint Jean - IX. La Ste. CĂ©cile (en partie) - X. ? (perdu) - XI. ? (en partie) - XII. La RenommĂ©e. (1766). Ces Offertoires, considĂ©rĂ©s comme perdus, ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s rĂ©cemment ; la BnF a fait jouer son droit de prĂ©emption pour acquĂ©rir cet imprimĂ© ayant appartenu Ă  Mathilde Oberti en 1862. Voir plus bas des exemples sonores.
  • NoĂ«ls avec des variations, l'O Filii et un Carillon... qui peuvent s'exĂ©cuter sur l'orgue et le piano-forte, 1782, perdus.
  • Pièces pour l'orgue dans un genre nouveau... avec le mĂ©lange des jeux et la manière d'imiter le tonnerre, 1787.

Flûte, Violon

  • Sonates pour violon et basse continĂĽe. Ĺ’uvre I, 1727, perdues.
  • Sonates pour 2 flĂ»tes traversières sans basse. Ĺ’uvre II, 1727 ; rĂ©Ă©d. 1740.
  • Menuets dans le goĂ»t français et italien pour les flĂ»tes, hautbois et violons avec la basse continĂĽe, 1733.
  • Sonates pour la flĂ»te traversière ou violon avec la basse continue composĂ©e pour le violon de Chelle ou basson, Opera XIII, 1734.
  • Sonates en trio pour la flĂ»te traversière et violon avec la basse continue. Opera XIV, c. 1735.
  • Menuets nouveaux pour le violon avec la basse pour le violoncelle, viole et basson, exĂ©cutĂ©s Ă  la ComĂ©die Française par la Nouvelle Orchestre, 1736-37.
  • Trois livres de contredanses, 1742, perdus.
  • Sonatilles, solo pour la flĂ»te traversière ou violon avec la basse. Ĺ’uvre XIX, 1739.
  • Trois Livres de Duos pour la flĂ»te. Ĺ’uvre 21, 22 & 23, 1740, perdus.
  • VI Duetti a due Violini o a flauti traversi, Opera XXIIIa, 1740.
  • Les plus beaux vaudevilles, chansons, et contredanses anglaises accommodĂ©s pour deux flĂ»tes ou violons, 1740, perdus.

Violoncelle

  • Les DĂ©lices de la Solitude, sonates pour le violoncelle, viole, basson avec la basse continĂĽe chiffrĂ©e. Ĺ’uvre XX, 1738-9.
  • NoĂ«l pour deux violoncelles et basse, 1781, perdu.

Musette, vielle

  • Pièces pour la musette ou vièle, flĂ»te Ă  bec, flĂ»te traversière, hautbois, dessus de viole et violon. Ĺ’uvre V, 1729.
  • Six fantaisies Ă  trois parties pour la vièle ou musette, flĂ»te et basse continue. Ĺ’uvre VI, 1729.

Cor ou Trompette

  • Divertissemens pour deux cors de chasse ou trompettes. Ĺ’uvre Septième, c. 1730, RĂ©Ă©d., c. 1737.
  • Tons de chasse et fanfares pour le cor de chasse, perdu.
  • Divertissement pour cor, 1764, perdu.

Ĺ’uvres vocales

  • pour l’OpĂ©ra Comique
    • Recueil des Divertissements de l'OpĂ©ra Comique... Foire Saint Laurent. Ĺ’uvre IXe, 1733.
    • IIe Recueil de l'OpĂ©ra Comique...Foire Saint Germain. Ĺ’uvre XIe, 1734.
    • Troisième Livre d'Airs Ă  chanter. Ĺ’uvre XVIIe, 1735-1736, perdu.
    • Quatrième Livre d'Airs Ă  chanter. Ĺ’uvre XIX, 1737 ; titre remplacĂ© par Les DĂ©lassemens de l'esprit. Vaudevilles et Ariettes de l'OpĂ©ra Comique. Tome I, 1737.
    • Les DĂ©lassemens de l'Esprit. Tome II, 1738.
    • Les DĂ©lassemens de l'esprit. Tome III, 1742, perdu.
    • Les DĂ©lassemens. Tome IV, 1754-1758.
  • Ariettes, Cantates, Cantatilles, Vaudevilles (seulement les Ĺ“uvres encore existantes) :
    • Jeanne, Cantatille avec symphonie, 1738.
    • Vaudeville au sujet de l'Alliance de Madame Ire et Philippe II, infant d'Espagne, 1739.
    • La Naissance de la Musette, IIe Cantatille avec Symphonie, 1743.
    • Epouvante tes bords. Air de Basse-Taille. In: Mercure de France, .
    • Le Retour du Roy, Cantatille, c. 1742-1748.
    • Je n'avais jamais engagĂ© mon cĹ“ur, c. 1755.
    • Epithalame Ă  l'occasion du mariage de Monseigneur le Comte de Marche avec Mademoiselle d'Este, 1759 (ms.).
    • Polymnie, Cantatille, avec Simphonie dans laquelle il y a un violoncelle obligĂ©, 1760.
    • Malbrough, Ariette Nouvelle Ă  voix seule, 1783.
  • Ĺ’uvres rĂ©volutionnaires, toutes perdues
    • Ariette patriotique sur le refrain : « Ah, ça ira, ça ira, ça ira », 1790.
    • Chaconne du Tiers-État, 1790, perdu.
    • Le Triomphe de la Garde Nationale, contenant 2 Ariettes militaires que l'on peut chanter en Duo, avec violons, cors de chasse et basse, 1790.
  • Ĺ’uvres vocales religieuses
    • Laudate pueri Dominum, Psaume, 1745, perdu.
    • Levavi oculos, motet Ă  grand ChĹ“ur, 1745, perdu.
    • Lauda Jerusalem, motet Ă  Grand ChĹ“ur, 1748, perdu.
    • Te Deum, 1752, perdu.
    • Laudate Dominum de cælis. Psaume 148. Motet Ă  grand chĹ“ur arrangĂ© dans le concert du Printemps de Vivaldi, .
    • Messe avec symphonie Ă  grand chĹ“ur et Ecce quam bonum, motet, , perdus.
    • Motets Ă  voix seule avec accompagnement pour l'orgue Ă  l'usage des dames religieuses, 1775, perdu.
    • Leçons de TĂ©nèbres Ă  voix seule avec accompagnement de l'orgue, pour le premier de chaque jour, le Mercredi, le Jeudi et le Vendredi Saint, 1784.
    • Quatre Messes Ă  deux voix Ă©gales. Avec l’accompagnement de l’Orgue Ă  l’usage des Dames Religieuses mĂŞlĂ©es de Solo, Duo et ChĹ“urs qui peuvent aussi se chanter par les haute-contres et tailles, (1788)[7].
      • IVe Messe pour le tems de NoĂ«l, pour deux dessus et orgue.

Enregistrements

  • Les 6 Concertos pour orgue & orchestre op. 26 avec RenĂ© Saorgin et l'Ensemble baroque de Nice, sous la direction de Gilbert Bezzina.
  • Les 6 Concertos pour orgue & orchestre op. 26 par le Concerto Rococo et Jean-Patrice Brosse, au grand orgue de la cathĂ©drale de Saint-Bertrand-de-Comminges (6-, Verany / Arion Music) (OCLC 32550279 et 951386279).
  • Concerts et concertos comiques par l'ensemble Stradivaria, dir. Daniel Cuiller (Accord 476 2537).
  • Symphonies des NoĂ«ls, concertos comiques, Ensemble Arion, 1999.
  • Le Premier Livre de clavecin & divertissements par Jean-Patrice Brosse (, Verany) (OCLC 48816040).
  • Le Clavecin des Lumières, par Jean-Patrice Brosse (, Arion) (OCLC 658746703).
  • Les DĂ©lices de la solitude (sonates, Ĺ“uvres XXe, publiĂ©e en 1740) par Les Voix Humaines et al. (10-, Atma classique) (OCLC 319910965).
  • Les Amusemens du Parnasse, Livres II et III, par Jean-Patrice Brosse (, Verany) (OCLC 866734991).
  • Messe Ă  deux voix Ă©gales avec l'accompagnement de l'orgue, Ă  l'usage des dames religieuses par Catherine Greuillet, Emmanuelle Martin, Julie Robard (1er et 2e dessus), Damien Colcomb, orgue ; Le Concert des Dames (Ensemble vocal fĂ©minin), FrĂ©dĂ©ric Bourdin (dir.) (2007, Hortus 047) (OCLC 717803139).
  • Messe pour le temps de NoĂ«l (1788), Nouveau Livre de NoĂ«ls (1741), Olivier Vernet (orgue), Guillemette Laurens (mezzo-soprano) et Anne MagouĂ«t (soprano), 2007

Notes et références

  1. Acte de baptême de Michel Corrette en la paroisse Saint-Vincent de Rouen, sur le site des Archives départementales de Seine-Maritime.
  2. Une source parisienne donne à tort le nom de Jourdain à sa mère, il s'agit en réalité de MargueriteVérard, c'est sa grand-mère maternelle qui se nommait Jourdain selon l'acte de mariage de ses parents en 1700
  3. Jean-Marc Warszawski, « Corrette Michel (1707 - 1795) », sur musicologie.org, (consulté le ).
  4. (en) Michael HĂĽttler, Hans Ernst Weidinger, Ottoman Empire and European Theatre, vol. 1, The Age of Mozart and Selim III (1756-1808), Hollitzer, Wien, 2013.
  5. Michel Rusquet, « L'œuvre instrumentale de Michel Corrette », sur musicologie.org, (consulté le ).
  6. (en) « Méthode pour apprendre le violoncelle, Op.24 (Corrette, Michel) - IMSLP : Free Sheet Music PDF Download », sur imslp.org (consulté le ).
  7. http://www.ac-versailles.fr/public/upload/docs/application/pdf/2011-04/domine_salvum.pdf

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Yves Jaffrès, « Michel Corrette et l’orgue » », Revue L’Orgue, Cahiers et mĂ©moires, no 53,‎ . Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article. Disponible Ă  SymĂ©trie, 30, rue Jean-Baptiste-Say, 69004 Lyon.
  • (en) Yves Jaffrès, Michel Corrette and the organ. Traduction anglaise par PastĂłr de Lasala, Saraband Music. 1998. Australie.
  • Brigitte François-Sappey, « Michel Corrette : sous la direction de Gilles Cantagrel », dans Guide de la musique d'orgue, Paris, Fayard, , 1062 p. (ISBN 978-2-213-67139-0). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.

Articles connexes

Exemples sonores

Liens externes

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