Michel Adrien (écrivain)

Michel Adrien est né le 27 août 1933, à L'Épine, sur l'Île de Noirmoutier[3]. Il embarque en tant que mousse à la pêche au large, âgé alors de 14 ans seulement[3].

En avril 1950, il survit au naufrage du Fleur de mai[4] alors qu'il est membre de l'équipage.

À l'âge de 23 ans, en 1956, il construit son premier bateau[5] et décide de quitter les côtes vendéennes, afin de développer son activité en Afrique de l'Ouest.

Il fonde le groupe nantais Adrien, opérant dans l'univers de la pêche, à l'international[6], au début des années 1990, le groupe Adrien compte 24 entreprises de pêche réparties dans 5 pays et sur trois continents, Europe, Afrique et Amérique, employant plus de 4000 employés[6].

En 1989, Michel Adrien inaugure la première écloserie industrielle de turbots au monde[7], sur l'île de Noirmoutier, en la présence du sénateur Jacques Oudin[8] - [9] - [10].

L'entreprise se spécialise ensuite dans l'envoi de turbots vivants vers l'Asie, grâce à une technique permettant aux poissons de survivre hors de l'eau pendant 50 heures consécutives[11] - [12].

Au cours de l'été 2011, l’entreprise aquacole France Turbot subit un épisode violent de mortalité de la quasi-totalité du cheptel de naissain d’huitres[13]. France Turbot est mis en « redressement judiciaire »[14] en octobre 2014. Le 3 décembre 2015 France Turbot est cédée à la société Capostréa, filiale du Groupe Beaulieu. Aujourd’hui elle continue et se développe sous le nom de « Marinove »[15].

Michel Adrien mène, au nom de son entreprise, des activités de mécène dans l'univers de la voile, en sponsorisant les expéditions de Jean-Luc Van Den Heede pendant 20 ans[16].

Depuis toujours, Michel Adrien contribue au développement de l'Île de Noirmoutier. Il est président de l'association Les amis de Noirmoutier pendant 4 ans entre 2010 et 2015[17].