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Metacanthus (Megalomerium) serratum

Megalomerium serratum, Metacanthus (Megalomerium)

Methacantus (Megalomerium) serratum est une espÚce éteinte et fossile d'insectes de l'ordre des hémiptÚres (les hémiptÚres sont caractérisés par leurs deux paires d'ailes dont l'une, en partie cornée, est transformée en hémiélytre), de la famille des Berytidae et du genre Metacanthus.

Classification

Cette espĂšce Methacantus (Megalomerium) serratum[1] a Ă©tĂ© dĂ©crite pour la premiĂšre fois par Nicolas ThĂ©obald en 1937 sous le protonyme Megalomerium serratum[2]. Cet holotype, A59, de l'Ăšre CĂ©nozoĂŻque, et de l'Ă©poque OligocĂšne (33,9 Ă  23,03 Ma.) fait partie de la collection de l'institut gĂ©ologique de Lyon[note 1] et vient du gisement de gypse d'Aix-en-Provence[2].

Étymologie

Cette espĂšce est un hommage Ă  Marcel de Serres[2].

Renommage

L'espÚce a été reclassée par André Nel en 1992 dans le genre Metacanthus[3].

Description

CaractĂšres

La diagnose de Théobald, 1937[2] - [note 2] :

« Insecte grĂȘle ; corps, antennes et pattes allongĂ©s lui donnant un port de Tipule. TĂȘte allongĂ©e et Ă©troite, portant les yeux Ă  la base et les antennes Ă  l'extrĂ©mitĂ© ; ces derniĂšres sont trĂšs longues, l'article basal est court, mais le 2e article dĂ©passe l'apex du thorax, le 3e est plus court, les autres manquent. Pronotum deux fois plus long que large, avec un collier antĂ©rieur distinct, porte dans la moitiĂ© postĂ©rieure une arĂȘte mĂ©diane longitudinale ; surface couverte de fines ponctuations brunes qui sont espacĂ©es et qu'on retrouve de mĂȘme sur la corie ; scutellum effacĂ©. Abdomen allongĂ© en fuseau, segmentation effacĂ©e, les bords latĂ©raux sont Ă  peine renflĂ©s. Ailes atteignant presque l'extrĂ©mitĂ© de l'abdomen, corie peu dĂ©veloppĂ©e, longue et Ă©troite, membrane sans nervures discernables. Pattes grĂȘles, cuisses III atteignant l'apex de l'abdomen, elles sont Ă  peine renflĂ©es vers l'extrĂ©mitĂ© distale, tibias de mĂȘme longueur, tarse de trois articles beaucoup plus courts[2]. »

Dimensions

Ce spĂ©cimen a une longueur totale de 10 mm[2].

Affinités

« L'Ă©chantillon est marquĂ© « Ploiaria » par M. de Serres qui le cite dans sa GĂ©ognĂ©sie des terrains tertiaires. Il fait remarquer la forme allongĂ©e de son corps et ses pieds antĂ©rieurs propres Ă  saisir une proie. En rĂ©alitĂ© il ne peut s'agir du g. Ploiaria. Ce dernier, famille des Reduviidae, est aptĂšre. Les pattes antĂ©rieures sont ravisseuses, elles manquent ici[note 3]. Les pattes postĂ©rieures sont beaucoup plus longues. les caractĂšres, en particulier le collier antĂ©rieur du pronotum, sont assez nets, pour caractĂ©riser le g. Megalomerium ; M. pertenerum Bredd. de Ceylan et des Indes a une longueur de 7 mm.

Cet insecte nous est connu aussi de CĂ©reste par un exemplaire (F220) et sa contre empreinte (F257) appartenant Ă  la collection Fliche de l'Ă©cole des Eaux et ForĂȘts de Nancy[2]. »

Biologie

« Le g. Megalomerium vit dans les régions paléarctiques (ex. M. meridionale Costa) et orientale[2]. »

Bibliographie

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Ouvrages

  • Marcel de Serres, GĂ©ognĂ©sie des terrains tertiaires. Montpellier, Paris, . Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • AndrĂ© Nel, Essai de rĂ©vision des Berytidae fossiles (Heteroptera, Pentatomorpha). Bulletin du MusĂ©um National d'Histoire Naturelle. Section C, Sciences de la Terre, PalĂ©ontologie, GĂ©ologie, MinĂ©rologie 14:275-287, . Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Publication originale

  • [Nicolas ThĂ©obald 1937] Nicolas ThĂ©obald, « Les insectes fossiles des terrains oligocĂšnes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la SociĂ©tĂ© des Sciences de Nancy et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon la ThĂšse de 1937
  2. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait ĂȘtre en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisĂ©e en anglais.
  3. M. de Serres a confondu la partie antĂ©rieure du thorax et la tĂȘte et les a interprĂ©tĂ©es comme des pattes ravisseuses. L'observation au microscope ne laisse pourtant aucun doute.

Références

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