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Merrey-sur-Arce

Merrey-sur-Arce est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Merrey-sur-Arce
Merrey-sur-Arce
L'Arce Ă  Merrey-sur-Arce.
Blason de Merrey-sur-Arce
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes du Barséquanais en Champagne
Maire
Mandat
Théodore Lacroix
2020-2026
Code postal 10110
Code commune 10232
DĂ©mographie
Gentilé Mérrotins, Mérrotines
Population
municipale
325 hab. (2020 en augmentation de 2,85 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 39 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 05′ 48″ nord, 4° 23′ 33″ est
Superficie 8,39 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bar-sur-Seine
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bar-sur-Seine
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Merrey-sur-Arce
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Merrey-sur-Arce
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Merrey-sur-Arce
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Merrey-sur-Arce

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes de Merrey-sur-Arce
    Bar-sur-Seine
    Merrey-sur-Arce Ville-sur-Arce
    Celles-sur-Ource

    Hydrographie

    Merrey-sur-Arce est limitée à l'ouest par la Seine, au sud-ouest par l'Ource, et est traversée de l'est vers l'ouest par l'Arce. Elle est donc commune de confluence de l'Arce et de l'Ource avec la Seine.

    Urbanisme

    Typologie

    Merrey-sur-Arce est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,2 %), forêts (19,4 %), cultures permanentes (17,5 %), prairies (3,8 %), zones urbanisées (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Les formes anciennes de la localité sont : Marriacum 1080[8], Mareium 1089[8], Mariacum 1097[8], Merriacum 1101[8], Marreacum 1159[8], Merreyum, Merre 1215[8], Merreium 1215[8], Mereium 1256[8], Mereyum 1284[8], Merrey 1316[8], Merey 1379[8], Maray 1679[8], Mauriacum XVIIIe siècle[8], Merrey 1757[9], Merrey-sur-Arce 1919.

    L'ajout de sur-Arce a été autorisé par décret le .

    L'absence de formes anciennes antérieures au Xe siècle rend problématique la recherche étymologique par une évolution issu de Matriacus, dérivé du gentilice romain Matrius. Cela reste une des possibilités.

    Au cadastre de 1835 sont recensés : le Bochot, Bussy, Choisy, les Devois, la Folie, la Fontenelle, Fontenille, la Forge, la Fortel, le Fooulo, la Motte, Nuisement, Sainte-Claire, le Val d'Autrand et le Val Morel.

    Histoire

    Le seigneur principal était le comte de Bar-sur-Seine à qui succédèrent les comtes de Champagne puis les rois de France.

    Le pont sur l'Ource était un lieu important et la dîme des jours de foires avait été donnée aux moines de Molesme par Milon IV, comte de Bar en 1219.

    Le village fut brûlé trois fois entre 1662 et 1666.

    En 1789, le village était une partie de l'intendance et de la généralité de Dijon, de l'élection de Bar-sur-Seine et du bailliage comtal de Bar-sur-Seine.

    Le prieuré de Merrey

    Il y avait un prieuré qui dépendait de l'abbaye de Molesme qui avait son siège en l'église et des bâtiments proches. Une charte de Gautier comte de Brienne fait don de ce qu'il possède comme droits et procuration sur l'église de Merrey et reconnait les dons de ses vassaux Hugue de Vendeuvre, Jobert de Bar, Seguin et Anceri. Faite entre 1076 et 1090 est considérée comme la fondation du prieuré, un pouillé de Molesme de 1789 cite la date de 1084.

    La Motte de Merrey

    Ancien fief relevant de Bar-sur-Seine, dont la première dame citée était[10] Marguerite d'Arc douairière de Jaucourt en 1367. Elle ne semble pas avoir été plus d'une maison seigneuriale.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 Jean-Claude Porte[11] DVD Agriculteur
    mai 2020 En cours Théodore Lacroix[12]
    Les données manquantes sont à compléter.

    HĂ©raldique

    Merrey-sur-Arce possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2020, la commune comptait 325 habitants[Note 3], en augmentation de 2,85 % par rapport Ă  2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    402418416455508528524506565
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    546587573537504488504489487
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    436420367333308334315316329
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    322266274270288303323317325
    2020 - - - - - - - -
    325--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église qui fut une cure du doyenné d'Arcis, sous le vocable de Notre-Dame-de-l'Assomption ; elle était à la seule collation de l'abbé de Molesme. Construction à trois nef et dépourvue de transept, elle est du XIIe siècle, grandement remaniée au XVIe siècle. Elle possède une clôture de chœur en fer forgé doré[17] du XVIIIe siècle ; une Éducation de Marie[18] du XVIe siècle en calcaire avec des traces de dorure. Un saint Roch du XVIe siècle à l'extérieur. Une partie de ses baies sont du XVIe siècle[19].

    Sa pierre de dédicace a pour texte : LE 15e DE MAY 1550 / EN LHONNEUR DE / DIEU ET DE LA GLORI/EUSE VIERGE MARIE DE / MONSr St PIERRE FU / POSEE LA PREMIERE PIERRE.

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. BOUTIOT (Théophile) SOCARD (Émile) Dictionnaire topographique du département de l'Aube, (1874), p. 97.
    9. IGN, plan de Cassini, vers 1757
    10. Archives départementales de la Côte-d'Or, B49944, f° é v°, 14v°.
    11. Site officiel de la préfecture de l'Aube
    12. https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599923
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    17. « clôture de chœur », notice no PM10004213, base Palissy, ministère français de la Culture
    18. « statue », notice no PM10001205, base Palissy, ministère français de la Culture
    19. « verrière », notice no IM10001263, base Palissy, ministère français de la Culture
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