Menhirs du Plessis
Les menhirs du Plessis sont un groupe de deux (anciennement trois) menhirs situés à le Bernard, dans le département français de la Vendée.
Menhirs du Plessis | ||||
Le grand menhir | ||||
Présentation | ||||
---|---|---|---|---|
Type | menhir | |||
PĂ©riode | NĂ©olithique | |||
Protection | Inscrit MH (1936) | |||
Caractéristiques | ||||
Matériaux | granite | |||
GĂ©ographie | ||||
Coordonnées | 46° 27′ 24″ nord, 1° 26′ 44″ ouest | |||
Pays | France | |||
RĂ©gion | Pays de la Loire | |||
Département | Vendée | |||
Commune | Le Bernard | |||
Géolocalisation sur la carte : Vendée
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : France
| ||||
Protection
Les deux menhirs sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [1].
Description
Selon Léon Audé, qui en donne une description en 1841, le groupe se composait de trois menhirs qui formaient un triangle équilatéral d'environ 100 m de côté. Le plus grand des trois est un bloc de granite d'une longueur totale de 7 m, de 3 m de diamètre à la base[2]. Renversé en , il fut redressé le et calé avec une semelle de béton[2]. La fouille de la fosse de calage pratiquée à cette occasion, permit d'y découvrir quelques éclats de silex et fragments de meules[3]. Il serait orné de trois cupules près du sommet sur la face est[4].
Le second menhir, en granite lui aussi, mesure 3,60 m de hauteur. Les irrégularités visibles à la base du menhir ont longtemps été interprétées comme des gravures anthropomorphes mais selon Gérard Benéteau il s'agirait d'irrégularités d'origine naturelle[4] correspondant à une minéralisation d'aplite formant relief.
Le troisième menhir, qui était le plus petit des trois, se dressait à l'est des deux premiers. Dénommé la Pierre Folle, il fut détruit vers 1860[4] selon l'abbé Ferdinand Baudry.
Selon Roger Joussaume, chacun de ces trois menhirs pourrait correspondre aux vestiges de plusieurs petits alignements désormais détruits, le triangle qu'ils forment depuis n'étant qu'un résultat du hasard[3].
Folklore
Selon la légende, les fées et les fradets habitaient la Pierre Folle. Ils côtoyaient les paysans lors des veillées nocturnes et entraînaient les passants attardés après minuit dans des rondes fantastiques autour de grands feux. Un pieux seigneur local entreprit de reconstruire l'église du village près des mégalithes mais les fées, dérangées par ce projet, retiraient chaque nuit les pierres utilisées durant le jour pour la construction et les remportaient là d'où elles venaient[5].
Notes et références
- « Deux menhirs du Plessis », notice no PA00110044, base Mérimée, ministère français de la Culture
- L'Helgouach 1979, p. 581-582
- Joussaume 2016
- Poissonnier 1997
- Poissonnier et Le Quellec 1993
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Jean L'Helgouach, « Circonscriptions des Pays de la Loire », Gallia préhistoire, vol. 22, no 2,‎ , p. 581-582 (lire en ligne)
- Bertrand Poissonnier et Jean-Loïc Le Quellec, Mégalithes de Vendée : légendes et archéologie, Geste éditions, , 62 p.
- Bertrand Poissonnier, La Vendée préhistorique, La Crèche, Geste éditions, , 367 p. (ISBN 2-910919-38-2), p. 69.
- Roger Joussaume, Palets et minches de Gargantua : MĂ©galithisme dans le Centre-Ouest de la France, Association des Publications Chauvinoises (APC), , 388 p. (ISBN 979-10-90534-39-1), p. 25.
Liens externes
- Ressource relative Ă l'architecture :