Maya Moore

Jeune, elle porte le numéro 30 puis le 32, mais une de ses équipières sophomore des Huskies du Connecticut portant déjà le 32, elle adopte le 23, connu pour avoir été porté par Michael Jordan puis LeBron James[6]. Elle obtient pour sa première année NCAA un bilan de 36-2, qui est le meilleur depuis leur Final Four de 2004. Elle mène son équipe à la marque avec 17,8 points et 42 % d'adresse à 3 points. Elle n'est devancée que par Candace Parker dans le vote de la joueuse de l'année par Associated Press. Seconde rebondeuse avec 7,6 prises par rencontre et contreuse (1,6), elle est la première freshman hommes ou femmes, désignée Big East Player of the Year, titre qu'elle remporte de nouveau comme sophomore.

La saison suivante, Moore mène l'équipe aux points et aux interceptions et fait jeu égal avec Tina Charles aux rebonds dans une saison de 39 victoires sans défaite[11].

Pour sa saison juniore, la domination des Huskies devient écrasante avec une seconde saison sans défaite[12]. Le 7 mars 2010, elle marque face à Syracuse son 2 000^e point, première joueuse d'UConn à réussir cet exploit dans son année juniore[13].

« Working hard and playing good team basketball, respecting the game and trying to bring it as much honor as we can is a beautiful thing. [Travailler dur et jouer un bon basket collectif, respecter le jeu et tenter de lui de lui apporter tout l'honneur possible est une belle chose] »

— Maya Moore[12]

Elle est l'objet d'un reportage sur ESPN Sports qui analyse ses remarquables qualités de détente, de vision du jeu et la rapidité de son geste pour voler la balle[14].

Maya Moore est sans surprise le premier choix de la draft WNBA 2011 et rejoint le Lynx du Minnesota[15]. Si elle ne réalise peu de coups d'éclats, étant même devancée comme rookie (débutante, aussi appelé recrue) du mois de juin par Danielle Adams, le Lynx est alors non seulement en voie d'atteindre les play-offs, qu'ils n'ont plus disputé depuis la saison 2004, mais affichent fin juillet le meilleur bilan de la WNBA avec 13 victoires pour seulement 4 défaites. Si ses 13,6 points sont très corrects (26^e de la ligue[16]), elle est devancée à la marque par ses coéquipières Seimone Augustus et Lindsay Whalen et n'est que 41^e dernière les deux pré-citées ainsi que Rebekkah Brunson et Taj McWilliams-Franklin avec une adresse assez moyenne de 41,2 % aux tirs[17]. Cependant, elle est 20^e passeuse (3,06)[18], 11^e au rapport passes sur balles perdues (1,93)[19], témoignant d'une influence sur le jeu dépassant le simple scoring. Avec ses 21 379 votes pour le All-Star Game 2011, elle est la première rookie sélectionnée dans le cinq de départ depuis Sue Bird et Tamika Catchings en 2002[20].

Maya Moore au All-Star game WNBA 2015.

Sa popularité lui permet de devenir le 18 mai 2011 la première joueuse à signer un contrat avec Jordan Brand, la société de Michael Jordan[21].

Après le titre de rookie du mois de juillet, elle obtient de nouveau ce titre lors du mois suivant. À l'issue de la phase régulière, elle est désignée WNBA Rookie of the Year[22] ce qui la conduit naturellement à figurer dans la WNBA All-Rookie First Team, premier cinq des débutantes de la ligue[23]. Ses statistiques sur cette première saison régulière sont de 13,2 points, 4,6 rebonds, 2,6 passes, 1,4 interception en 28 minutes. Le Lynx termine avec le meilleur bilan de la ligue avec 27 victoires et 7 défaites. Ils affrontent ainsi au premier tour des play-offs les Silver Stars de San Antonio. Le Lynx remporte par trois victoires à zéro le championnat WNBA 2011[24].

Selon l'assistant coach du Lynx Jim Petersen : « Parfois quand elle est un mode "voyou", elle a un haut niveau de jeu. Le reste du temps, [la coach] Cheryl [reeve] l'engueule. Je n'ai jamais vu un grand joueur se faire hurler dessus autant que Maya. Elle l'accepte. Elle a cette rare capacité après une mauvaise action (faute, tiré manqué ou autre) de passer outre et de se remettre tout de suite dans le jeu[25]. » Elle est finaliste de la saison WNBA 2012 remportée par le Fever de l'Indiana.

Avant son retour en WNBA, elle passe trois semaines avec Kara Lawson pour changer son mode d'alimentation en éliminant les produits laitiers et les sucres transformés[26]. Le Lynx remporte une seconde finale en 2013[27]. Maya Moore est élue MVP des finales[28]. Le 7 juillet, elle atteint la barre des 40 points pour la 3^e fois de sa carrière, mais elle ne peut empêcher la défaite 93 à 89 des siennes face au Sun du Connecticut, le quatrième revers de la saison[29].

Lors de la saison WNBA 2014, elle établit un nouveau record personnel de 38 points (et 13 rebonds) lors d'une victoire 94 à 93 face au Shock de Tulsa[30]. Elle devient la première joueuse de la ligue à réussir plus de quatre matches consécutifs à 30 points ou plus[31]. Sélectionnée dans le cinq de départ du WNBA All-Star Game 2014[32]. Le 22 juillet 2014, elle inscrit 48 points lors d'une rencontre remportée en double prolongation perdue face au Dream, établissant la seconde meilleure marque derrière les 51 points de Riquna Williams[33]. Cette performance contribue à ce qu'elle soit honorée pour la troisième fois de rang joueuse de la semaine[34]. Le 2 août, face au Shock de Tulsa, elle marque 40 points pour emporter la victoire en marquant 13 des 15 derniers points de son équipe dans les cinq dernières minutes de la rencontre. Après ses 48 points en juillet, elle fait partie du cercle très restreint - composé des seules Katie Smith (en 2001[35]) et Diana Taurasi (en 2006[35]) - des joueuses à avoir atteint la barre des 40 points à deux reprises au cours d'une même saison[36]. À cette occasion, elle atteint pour la 11^e fois la barre des 30 points, ce qui est un record absolu après les 10 de Diana Taurasi en 2008[37]. Suite logique de cette accumulation de performances, elle est élue le 4 août meilleure joueuse de la semaine pour la quatrième fois de rang (la cinquième de la saison), surpassant la série de trois nominations consécutives établie par Deanna Nolan avec le Shock de Détroit en 2009[35]. Très logiquement, elle est élue joueuse du mois de juillet de la Conférence Ouest, sa seconde nomination de la saison 2014, la quatrième sur les cinq derniers mois de compétition en incluant la fin de la saison 2013[38]. Lors de la quatrième et dernière rencontre de la saison face au Mercury, elle marque 30 points pour la 12^e fois de la saison mais ne peut empêcher la défaite du Lynx 82 à 80[39]. Elle remporte le titre de Meilleure joueuse de la saison WNBA 2014 avec une moyenne de 23,9 points par rencontre qui est la troisième plus élevée de l’histoire de la ligue après les 25,3 et 24,1 unités de Diana Taurasi en 2006 puis 2008[3]. En quatre saisons avec Maya Moore, Minnesota se qualifie quatre fois pour les finales de conférence, trois fois pour les finales et remporte deux titres. Chacune de ces quatre saisons, le Lynx remporte au moins 25 victoires en saison régulière, première franchise à réaliser cette performance dans l'histoire de la WNBA, ce qui conduit la franchise à renouveler le contrat de sa star[40].

Elle est élue meilleure joueuse de la semaine du 7 au 13 juillet (1 victoire-1 défaite) pour la première fois de la saison WNBA 2015 et la 11^e fois de sa carrière avec 24,5 points (1^re de la conférence), 9,5 rebonds (3^e), 4,5 passes décisives (3^e), 1,5 contre (4^e)[41]. Elle reçoit le même honneur la semaine suivante après 3 victoires pour un bilan du Lynx de 12-3 qui met la franchise en tête de la conférence Ouest. Sur cette semaine, elle est meilleure scoreuse de la ligue et (29,0) et deuxième de la conférence aux passes décisives (4,7). Lors de la victoire 79-72 face au Shock de Tulsa, elle inscrit 32 points (ainsi que 10 rebonds, 5 passes décisives, et 2 interceptions) dont 30 dans la seconde période, record de la franchise pour une seconde période. Elle devient la dixième joueuse de WNBA à inscrire au moins 30 poinys, 10 rebonds et 5 passes dans une rencontre[42]. Sélectionnée pour la quatrième fois dans le cinq de départ lors du WNBA All-Star Game 2015, elle y bat le record de points inscrit avec 30 unités en 20 minutes et une élection comme meilleure joueuse de la rencontre[43]. Joueuse de la semaine de sa conférence pour la troisième semaine consécutive (14^e fois au total) avec 3 victoires pour 1 défaite, elle est la meilleure marqueuse, cinquième aux passes décisives et sixième aux rebonds de sa conférence (23,3 points, 3,8 passes décisives et 7,3 rebonds) avec notamment 27 points, 7 rebonds, 3 interceptions et 2 passes décisives face aux Sparks qui venaient de retrouver leur star Candace Parker[44]. Elle est assez logiquement élue meilleure joueuse du mois de juillet 2015[45]. Mi-août, elle est nommée joueuse de la semaine pour la quatrième fois de la saison après avoir réalisé deux sorties à 32 puis 36 points assurant la victoire au Lynx avant un revers, tout en étant toujours très complète dans les autres catégories statistiques[46].

Dans la seconde manche de la finale de conférence, elle porte son record de points en play-offs à 40 points pour éliminer Phoenix et emmener Minnesota à ses quatrièmes finales WNBA en cinq ans[47]. Alors que les deux équipes sont à égalité à 1,7 seconde de la fin de la troisième manche, elle inscrit le 3^e buzzer beater de l'histoire des Finales WNBA, son premier à titre personnel depuis le championnat AAU[48] - [49]. Elle remporte en 2015 son troisième titre avec le Lynx qui bat le Fever de l'Indiana 3 manches à 2[50].

Elle est la première joueuse nommée joueuse de la semaine de sa conférence de la saison WNBA 2016 pour la 15^e fois de sa carrière[51]. Elle décroche dans la foulée le titre de joueuse du mois de mai, distinction qu'elle est la première à obtenir pour la septième fois[52]. Ses 22,3 points par rencontre ont permis au Lynx d'aligner six victoires. Moore est également seconde meilleure passeuse de la conférence ouest avec (5,3), 6^e meilleure adresse aux tirs (54,4 %) et aux contres (1,0) et 7^e à l'adresse aux tirs à trois points (40,9 %)[52]. Elle remporte également le titre de meilleure joueuse de la troisième semaine avec cette semaine 19 points, 4,5 passes décisives, le Lynx étant alors invaincu en sept rencontres[53]. Le 10 juillet, elle est nommée pour la 3^e fois de la saison et la 17^e de sa carrière joueuse de la semaine avec un bilan de 2 victoires pour 1 défaite (16-4 sur la saison) en menant la WNBA au scoring (28,3 points par rencontre) sur la semaine, tout en 8^e de la conférence aux rebonds (6,3) et 8^e aux passes décisives (3,3)[54]. Elle est élue joueuse du mois de septembre de la Conférence Ouest, son deuxième honneur de la saison et le huitième de sa carrière[55], mais c'est la joueuse des Sparks de Los Angeles Nneka Ogwumike, également deux fois récompensée qui remporte le titre de meilleure joueuse de la saison régulière[56]. Minnesota se qualifie de nouveau pour les Finales WNBA. Menés 2 à 1 par les Sparks à Los Angeles, le Lynx réussit à égaliser avec une performance de Maya Moore : 31 points à 9 tirs réussis sur 17, 9 rebonds, 5 passes décisives, 3 contres et 2 interceptions[57]. Le Lynx est battu d'un point lors de la dernière manche par les Sparks de Los Angeles et Maya Moore décide, comme Lindsay Whalen, et pour la première fois de sa carrière de faire l'impasse sur une saison hivernale à l'étranger[58].

Le début de la saison 2017 est un peu plus compliqué pour Moore puisqu'elle tourne à 15,7 points par match jusqu'au mois de juillet, ce qui est sa plus faible moyenne de points depuis sa saison rookie en 2011 (13,2 points par match). Le scoring étant laissé à Sylvia Fowles. Moore reste néanmoins performante dans tous les autres compartiments du jeu et mène le Lynx à une première moitié de saison exceptionnelle avant le All-Star Break (16-2) avec six matchs à 20 points ou plus lors de ses dix derniers matchs. Au mois de juillet, elle est élue par les fans, les médias et les joueuses WNBA dans le cinq majeur de l'équipe de l'Ouest au WNBA All-Star Game qui a lieu le 22 juillet à Seattle en compagnie de trois de ses coéquipières du Lynx (Sylvia Fowles, Seimone Augustus et Rebekkah Brunson qui remplace Brittney Griner, blessée). Lors du match des étoiles, Moore marque 23 points, prend 3 rebonds et fait 3 passes décisives plus une interception et un contre pour mener l'Ouest vers une victoire 130-121 contre une équipe de l'Est qui n'a pas démérité. Cette performance lui vaut de gagner le trophée de MVP du All-Star Game pour la deuxième fois de suite après celui de 2015[59]. Le Lynx remporte les Finales WNBA 2017 par trois victoires à deux contre les Sparks de Los Angeles, ce qui permet au club du Minnesota d'égaler le record des quatre titres des Comets de Houston[60]. Elle est récompensée du trophée de sportive de l'année par Sports Illustrated[61].

Le 25 juin 2018, elle est nommée meilleure joueuse de la semaine de la Conférence Ouest pour la 18^e fois de sa carrière, période durant laquelle le Lynx obtient trois succès. Sur cette période, elle est la meilleure marqueuse de la conférence (23,0) et sixième aux passes décisives (4,3)[62]. Elle en fait de même la semaine suivante au cours de laquelle le Lynx remporte de nouveau trois victoires portant son total à succès consécutifs. Sur cette période, elle mène la WNBA pour la marque avec une moyenne de 27,3 points avec une adresse de 53,4 %, tout en étant 10^e aux rebonds (5,7)[63]. En juillet 2018, vingt ans après Chamique Holdsclaw, Maya Moore est la seconde joueuse à faire la une du magazine américain de basket-ball Slam[64]. Lors du WNBA All-Star Game 2018, Maya Moore (18 points dont 9 dans les dernières minutes, 8 rebonds et 6 passes décisives) est désignée meilleure joueuse de la rencontre, son troisième titre consécutif de MVP du WNBA All-Star Game. Seul Lisa Leslie avait remporté trois fois cet honneur, mais pas de manière continue. Avec un total de 119 points en carrière, Maya Moore bat le record de points détenu jusque-là par Tamika Catchings[65]. Le 13 août, elle est nommée meilleure joueuse de la semaine pour la troisième fois de la saison, la vingtième de sa carrière. Sur cette période, le Lynx enregistre deux victoires en trois rencontres. Sur la période, elle mène la conférence aux interceptions (3 ballons volés par match) et au scoring avec 25,7 points à 56 % de réussite (3^e de la conférence), auxquels elle ajoute 5,7 rebonds[66]. Elle est élue dans le second meilleur cinq de la WNBA[67].

En Chine.

En 2011-2012, elle signe à Ros Casares Valence mais ne commence la saison qu'en janvier 2012[68] - [69]. Son équipe remporte l'Euroligue. Ses statistiques sont de 12,7 points, 6,2 rebonds et 2,6 passes décisives[2].

En 2012, elle rejoint la Ligue chinoise au Shanxi Xing Rui Flame, où signe également l'entraîneur espagnol Lucas Mondelo[70]. Début novembre, elle signe une marque à 60 points (19 tirs sur 43, 13 lancers francs sur 17, 13 rebonds, 6 contres, 5 interceptions), lors d'une victoire en prolongation 88-93 de son équipe face à Yunnan[71]. Son club remporte son premier titre 3 victoires à 1 contre Zhejiang, avec la contribution décisive de Maya Moore qui termine la saison sur des moyennes de 37,3 points, 8,6 rebonds et 4,3 passes décisives par rencontre[72].

En 2015, elle remporte son troisième titre de championne de Chine face à l'équipe de Beijing Great Wall Brittney Griner, la même équipe battue en finale en 2014 cette fois avec Liz Cambage[73]. Après trois titres consécutifs, Maya Moore confirme durant l'été sa dernière année de contrat avec Shanxi en option, moyennant une revalorisation salariale[74]. En 2016, son équipe n'atteint pas les finales mais elle est désignée meilleure arrière du championnat[75].

Après la saison WNBA 2017, elle choisit de se reposer avant de reprendre la compétition en Europe début janvier avec le club russe d'UMMC Iekaterinbourg[76] où elle remplace Diana Taurasi et aligne des moyennes de 22 points et 7,5 rebonds par rencontre d'Euroligue[77]. Elle y remporte son second titre de l'Euroligue.

Avec USA Basketball en 2010.

Maya Moore est invitée au rassemblement de l'équipe nationale à l'automne 2009, seule juniore des trois universitaires conviées parmi les vingt joueuses, qui dispute un tournoi en Russie à Iekaterinbourg[78]. Elle participe à la préparation avant la saison WNBA 2010, sous la direction de l'entraîneur national Geno Auriemma, qui est aussi le sien à UConn. Dans les deux premières rencontres informelles de 10 minutes, elle contribue à la victoire de l'équipe nationale. Puis passant à la Select team (sélection challenger), elle l'emporte de nouveau réussissant la passe donnant l'avantage à sa formation, une interception suivie du tir final victorieux[79].

Bien qu'encore universitaire, elle dispute la rencontre The Stars at the Sun en 2010 avec USA Basketball, face à une sélection d'autres joueuses de la Ligue[80]. Elle est la seule universitaire sélectionnée dans l'équipe disputant le Mondial 2010 en République tchèque. Elle réalise une moyenne de 8,7 points, 3,3 rebonds et 2,1 passes pour aider son équipe à rester invaincue et remporter le titre mondial[81].

Elle figure dans la présélection américaine au championnat du monde 2014[82] puis est retenue dans la sélection finale[83]. Elle est élue meilleure joueuse du tournoi, remporté par l'équipe américaine[84].

Elle fait partie des douze sélectionnées pour le tournoi olympique de 2016[85] qui remporte le tournoi olympique.

Son père Mike Dabney est un arrière de l'Université Rutgers qui a disputé le Final four NCAA 1976, et sa mère Kathryn Moore[86], qui a soutenu dès son enfance son esprit de compétition et dont elle est restée très proche une fois professionnelle[6]. Elle définit son identité en premier lieu comme chrétienne[6]

En 2018, elle s'engage avec le basketteur Jerry Stackhouse dans l'initiative Win With Justice, qui a pour objet de sensibiliser à l’iniquité du système judiciaire et de contribuer à sa réforme[87], admettant que son regard sur cette question avait évolué : « Ma perception a changé. Je pensais que si quelqu'un était en prison, c'est qu'il y avait une justification. Il est supposé il y en avoir, mais il y a en fait de multiples facteurs et ce n'est pas si simple[6] ». Après deux années où elle met sa carrière entre parenthèses, elle parvient à faire annuler en juillet 2020 la condamnation sans preuve à 50 ans de prison prise en 1998 contre un homme accusé d'un vol à main armée[88] - [89]. En septembre 2020, elle épouse l'ancien détenu qu'elle a fait libérer, Jonathan Irons[90]. Le 5 juillet 2022, Maya Moore annonce être devenue maman d’un fils conçu avec son mari Jonathan Irons[91].

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Maya Moore » (voir la liste des auteurs).

• Ressources relatives au sport :
  • Proballers
  • (en) Basketball Reference (joueurs hors-NBA)
  • (en) Basketball Reference (joueuses de la WNBA)
  • (en) Eurobasket (joueurs)
  • (en) FIBA
  • (en) Olympedia
  • (en) SRCBB (joueurs)
  • (en) Women's National Basketball Association
• (en) Profil chez les Huskies
• (en) Profil FIBA
• (en) Palmarès et récompenses