Maurice Barman

Commandant des troupes victorieuses du Bas-Valais lors de l'affrontement du 6 avril 1840 contre le Haut-Valais[3], il rejoint les rangs de la Jeune Suisse. Le 21 mai 1844, il connaît la défaite lors du combat du Trient contre la Vieille Suisse et doit s'exiler à Bex jusqu'à la chute du Sonderbund[4]. Il revient alors dans son canton et participe à la prise de pouvoir de décembre 1847 et est ensuite élu au Conseil d'État du canton du Valais qu'il préside entre 1847 et 1849[5]. Sous son impulsion, le gouvernement radical met en place une nouvelle Constitution cantonale qui est approuvée en janvier 1848[6].

Il représente ensuite son canton au Conseil national entre 1848 et 1857, et est nommé colonel dans l'armée suisse en 1851[2]. Il est également président de la commune de Saillon de 1835 à 1877[1] et préfet du district de Martigny de 1850 à 1853[1].

Écrivain, il publie un récit de la Régénération dans le canton intitulé La Contre-Révolution en Valais, au mois de mai 1844 (ASIN B001CGEXQI), puis, sur un autre sujet, Simplon, Saint-Gothard et Lukmanier (ASIN B001CGGUT6) en 1861 sur la réalisation des tunnels ferroviaires du Simplon et du Saint-Gothard, ainsi que sur le projet avorté de celui du Lukmanier.

• conseiller national suisse de 1848 à 1857
• conseiller d'état du Valais, président de 1841 à 1841
• préfet du District de Martigny de 1850 à 1853
• président de la commune de Saillon de 1835 à 1877