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Martyrologe

Un martyrologe est un recueil dans lequel sont inscrits les noms des martyrs, et par extension des saints, dont il est fait mĂ©moire par les croyants. Un martyrologe peut se prĂ©senter sous la forme d'une simple liste de noms de martyrs ou de saints, ou comporter pour chacun d'eux une notice biographique, un Ă©loge et des priĂšres. L'actuel martyrologe officiel de l'Église catholique est le martyrologe romain.

DĂ©finition

Le terme ne signifie pas seulement « liste des martyrs », mais dĂ©signe aussi toute liste liturgique de personnages reconnus saints par l'Église, personnages qui ont « portĂ© tĂ©moignage » de leur foi chrĂ©tienne. Le mot grec ÎŒÎŹÏÏ„Ï…Ï‚ (gĂ©nitif ÎŒÎŹÏÏ„Ï…ÏÎżÏ‚ / marturos) signifie originellement « tĂ©moin ».

On trouve parfois la forme erronée « martyrologue » au lieu de « martyrologe ». C'est ce dernier terme qui a été adopté par les dictionnaires pour traduire le terme latin martyrologium (voir Martyrologium Hieronymianum attribué à saint JérÎme) ou le terme grec martyrologion de l'église orthodoxe. Certains ouvrages emploient également la forme martrologe, reprise à l'ancien français, et parfois altéré en matrologe.

Aujourd'hui, le mot « martyrologe » est parfois utilisé abusivement pour désigner une nomenclature de personnalités ayant consacré leurs efforts, voire leur existence, à la défense d'une cause, de valeurs, ou d'une communauté.

Premiers martyrologes chrétiens

Les premiers martyrologes comportaient une série de notices hagiographiques[1] qui se succédaient à partir du ou du 1er janvier suivant la date anniversaire des saints mentionnés.

Martyrologe hiéronymien

Le plus ancien martyrologe, autrefois datĂ© du IVe siĂšcle, a Ă©tĂ© longtemps attribuĂ© Ă  EusĂšbe de CĂ©sarĂ©e et sa traduction latine Ă  saint JĂ©rĂŽme (vers 347-420)[2]. Il a reçu le nom de Martyrologe hiĂ©ronymien (Martyrologium sancti Hieronymi ; dĂ©sormais abrĂ©gĂ© ici en MH), parfaitement immĂ©ritĂ© puisque JĂ©rĂŽme n’en est aucunement l’auteur ni mĂȘme l'inspirateur[3], mais qui a Ă©tĂ© conservĂ© par habitude[4].

La couche la plus ancienne de ce qui devait devenir la compilation dite hiĂ©ronymienne s’est constituĂ©e Ă  partir du calendrier de Rome[5], d’un calendrier africain et d’un martyrologe oriental (dont le Martyrologe Syriaque de 411[6] donne une idĂ©e). La rĂ©daction primitive (perdue) de ce document advint en Italie du Nord, dans la rĂ©gion d’AquilĂ©e, vers 450. La tradition manuscrite des phases ultĂ©rieures est complexe[7]. Les trois principaux manuscrits conservĂ©s sont dĂ©signĂ©s par les lettres E, B et W. L’archĂ©type auxerrois sur lequel fut copiĂ© le ms E, a Ă©tĂ© Ă©crit Ă  Auxerre sous l’épiscopat de saint Aunaire, en 592 ou avant le (il mentionne la mort d’Avit de Clermont au , mais pas celle du roi Gontran, survenue le ). Le ms E, provenant d’Epternach (aujourd'hui Echternach), fut copiĂ© en Angleterre, par un scribe qui l’a enrichi de fĂȘtes insulaires, entre 701 et 705 (date d’une addition de deuxiĂšme main). Le manuscrit de Berne ou ms B fut Ă©crit aprĂšs 766, avec des additions allant jusqu’à 858 ; mais il possĂšde plusieurs fĂȘtes de Bourges qui lui sont propres et lui ont fait attribuer une source berrichonne ; il est, d’autre part, le plus riche en mentions topographiques, et a reçu en addition plusieurs fĂȘtes romaines qu’il est (quasi) seul Ă  mentionner. Le manuscrit de Wissembourg ou ms W (cod. Wissemb. 23 de la BibliothĂšque de WolfenbĂŒttel) est le plus ancien et le plus important reprĂ©sentant de la « sous-famille de Fontenelle » ; il fut copiĂ© aprĂšs 756, au plus tard en 772.

Le texte du MH est trÚs sommaire et se limite à des noms de personnes et de lieux, mais beaucoup de ces noms ont été déformés, estropiés, et résistent à toute identification. Il y a eu aussi beaucoup de dédoublements.

Martyrologe de BĂšde

Le moine bĂ©nĂ©dictin anglais BĂšde dit le VĂ©nĂ©rable († 735) compila un martyrologe que nous avons conservĂ©[8]. Cette compilation comporte beaucoup de jours vides, qui ont Ă©tĂ© comblĂ©s ultĂ©rieurement ; elle tĂ©moigne d’un grand souci d’exactitude. L’original comportait 114 notices. Les manuscrits du martyrologe de BĂšde se divisent en deux familles, l’originale (dĂ©pendant d’un archĂ©type copiĂ© peu aprĂšs 755), et l’augmentĂ©e.

Martyrologe poétique de d'Achery

PubliĂ© d'abord par Dom d'Achery[9], puis par Dom Quentin[10], c’est un martyrologe anglais (compilĂ© Ă  York ou au monastĂšre de Ripon) qui se prĂ©sente mensongĂšrement comme une mise en vers du martyrologe de BĂšde. Il est postĂ©rieur Ă  744/745, date de la mort de saint Wilfrid II, archevĂȘque d’York, mentionnĂ©e dans l'ouvrage.

Martyrologe de l’Anonyme Lyonnais

L’Anonyme Lyonnais, qui travaillait Ă  Lyon peu avant 806, enrichit considĂ©rablement son modĂšle (la seconde famille de BĂšde) : on passe de 258 saints (ou groupes de saints) Ă  387, et le nombre des jours vides tombe de 181 Ă  129.

Martyrologe de Florus

Le diacre lyonnais Florus († vers 860) compila Ă  son tour un martyrologe en deux recensions successives. La premiĂšre recension date du premier tiers du IXe siĂšcle, la seconde se place dans les annĂ©es 825-840. Florus combla encore pas mal de « vides » de BĂšde non comblĂ©s par l’Anonyme Lyonnais.

Martyrologe de Raban Maur

Le savant carolingien Raban Maur (Rabanus/Rhabanus/Hrabanus Maurus) (vers 780-856), cĂ©lĂšbre encyclopĂ©diste, exĂ©gĂšte et thĂ©ologien, devenu archevĂȘque de Mayence en 840, compila son martyrologe[11] Ă  partir d’un exemplaire de la premiĂšre famille du martyrologe de BĂšde ainsi que d’un exemplaire du MH.

Martyrologe de Wandelbert

Wandelbert ou Wandalbert (813-vers 870), qui Ă©tait moine Ă  l'abbaye de PrĂŒm (Ă  60 km de TrĂšves) composa, peu aprĂšs 848, un martyrologe en vers[12] qui utilise Florus et fut utilisĂ© par Usuard.

Martyrologe d'Adon de Vienne

Adon, qui devint archevĂȘque de Vienne (IsĂšre) en 860 et mourut en 875, fabriqua un martyrologe qui fit longtemps illusion[13]. En rĂ©alitĂ©, Adon Ă©tait un faussaire que dĂ©masqua impitoyablement Dom Quentin dans sa somme de 1908[14] : pour justifier les notices fantaisistes de son ouvrage, il forgea de toutes piĂšces un « trĂšs ancien martyrologe romain » (le Parvum Romanum ou « Petit Romain »), Ă  l’authenticitĂ© duquel on a longtemps cru. Le martyrologe adonien eut (hĂ©las) un succĂšs immĂ©diat et durable : Usuard, en particulier, y puisa.

Martyrologe d’Usuard

À la demande de Charles le Chauve, Usuard, moine Ă  Saint-Germain-des-PrĂ©s († ), compila un nouveau martyrologe[15], qui reposait sur la seconde recension du martyrologe de Florus et fut complĂ©tĂ© Ă  l’aide du MH, du martyrologe de Wandelbert, de celui d'Adon, de Vies et de Passions de saints, de divers auteurs et d’une collecte personnelle de renseignements touchants les rĂ©cents martyrs espagnols victimes des musulmans. RetouchĂ© par Usuard jusqu’à sa mort, ce recueil jouit d'une grande faveur au Moyen Âge.

Martyrologe d'Erchempert

C'est un martyrologe en vers[16] Ă©laborĂ© par Erchempert († aprĂšs 889), moine Ă  l'abbaye du Mont-Cassin, Ă  partir du Martyrologe poĂ©tique d’York ou de Ripon (« Martyrologe poĂ©tique de d’Achery », voir supra), dont il reprit intĂ©gralement certains vers.

Martyrologe de Notker le BĂšgue

Ce martyrologe[17] fut composĂ© par Notker Balbulus, moine puis abbĂ© de Saint-Gall († 912). C'est une compilation des martyrologes d’Adon et de Raban Maur, avec quelques extraits du MH.

Martyrologe Romain

On dĂ©signe par ce nom la liste officielle des saints de l'Église catholique Ă©tablie en 1583-1584 par le savant oratorien (et futur cardinal) Cesare Baronio – souvent dĂ©signĂ© par son nom latin Baronius – sur l’ordre du pape GrĂ©goire XIII[18]. Le MR a connu mainte Ă©dition (dont celle de BenoĂźt XIV en 1748) et une mise Ă  jour avec l’Editio typica de 1913 (oĂč furent ajoutĂ©s les saints canonisĂ©s depuis 1748) ; il a Ă©tĂ© valable jusqu’en 1969, date Ă  laquelle le Vatican, Ă  travers la CongrĂ©gation pour le culte divin oĂč Ɠuvra jusqu’à sa mort () le savant bĂ©nĂ©dictin Jacques Dubois, a fait publier une rĂ©vision du MR, d’oĂč les saints fictifs ou douteux (Barbara, Marina/Marguerite d’Antioche, Catherine d’Alexandrie, Eustache de Rome etc.) ont Ă©tĂ© Ă©liminĂ©s. MalgrĂ© tout le soin mis par Baronius dans cette compilation, le MR, qui suit beaucoup Usuard, comporte mainte erreur selon Jacques Dubois, et en ajoute par rapport au MH. La version incunable - pas encore prescrite pour l'Ă©glise entiĂšre - a Ă©tĂ© basĂ©e sur Usuard et en comporte le titre[19].

Il y a environ 40 000 saints dont le nom a été inscrit dans un martyrologe chrétien[20].

Martyrologes protestants

Il existe des martyrologes propres à d'autres confessions chrétiennes, par exemple le Martyrologe protestant de Jean Crespin, paru à GenÚve en 1554, ou le Livre des Martyrs du protestant anglais John Foxe, publié en 1565.

Un martyrologe commun Ă  l'Église catholique et Ă  certaines Églises rĂ©formĂ©es serait Ă  l'Ă©tude.

Évolution du terme

Pendant longtemps le terme n'est pas utilisé hors de son contexte romain.

Les Ă©glises orientale et orthodoxe emploient les termes de Synaxarion, (ou de Menologion) (voir par exemple le MĂ©nologe de Basile II).

Le mot Ménologe est utilisé lorsque les notices biographiques ne sont pas celles de saints canonisés, par exemple le Menologium Franciscanum (Munich, 1698), du moine franciscain Fortunatus Hueber, suite de biographies des saints et des bienheureux franciscains rédigée selon un calendrier imité du martyrologe.

Les jansénistes utilisent le terme de Nécrologe (Nécrologe de l'Abbaye de Notre-Dame de Port-Royal des Champs, Ordre de Cßteaux, Institut du Saint Sacrement) lorsqu'ils dressent une liste de tous ceux, philosophes ou religieux, qui ont vécu et souffert pour la défense de certaines exigences spirituelles.

À l'Ă©poque moderne, de maniĂšre abusive, le mot martyrologe est parfois passĂ© du monde religieux au monde civil par extension de l'emploi du mot martyr.
Au XVIIIe siÚcle, le naturaliste Philibert Commerson aurait, selon son biographe Paul-Antoine Cap, occupé ses loisirs à rédiger un Martyrologe de la botanique, nomenclature des héros parfois tragiques de cette discipline[21].

Le , pour appuyer la proposition de l'abolition de la royautĂ©, l'abbĂ© GrĂ©goire lance Ă  la Convention : « [
] L'histoire des rois est le martyrologe des nations ! ».

Quelques listes de soldats morts lors de la PremiÚre Guerre mondiale sont intitulées martyrologes.

Des auteurs l'utilisent pour donner la liste des morts victimes d'accidents, d'attentats (par exemple : Pierre Nicolas, Jacques-Régis du Cray, Martyrologe du Bazar de la charité: les victimes de l'incendie du et leurs familles : dictionnaire prosopographique paru en 2000).

Notes et références

  1. Publications en ligne de l'IRHT, « Les Livres liturgiques » (consulté le )
  2. Voir par exemple Abbé Bergier, « Dictionnaire de théologie, 1740 »
  3. Si l'ouvrage a Ă©tĂ© dit « hiĂ©ronymien », c'est parce qu'on y a insĂ©rĂ© trĂšs tĂŽt, en tĂȘte guise de prĂ©face, une lettre (apocryphe) censĂ©e avoir Ă©tĂ© adressĂ©e par saint JĂ©rĂŽme Ă  Chromace d'AquilĂ©e et HĂ©liodore d'Altinum : R. Aigrain, L'hagiographie (1953), p. 32-33.
  4. L'Ă©dition de rĂ©fĂ©rence du MH n'est pas celle de Giovanni Battista De Rossi et Louis Duchesne dans les Acta sanctorum, Novembris, II, pars prior, mais celle, accompagnĂ©e d’un prĂ©cieux commentaire, de Dom Henri Quentin et Hippolyte Delehaye, publiĂ©e dans la mĂȘme collection, Novembris , II, pars posterior. Bruxelles, 1931, sous le titre : Hippolyti Delehaye commentarius perpetuus in Martyrologium Hieronymianum ad recensionem Henrici Quentin.
  5. Ce calendrier est lui-mĂȘme composĂ© de la Depositio martyrum, de la Depositio episcoporum et du Catalogue LibĂ©rien inclus dans le Chronographe de 354, sorte d’almanach achevĂ© en 354 Ă  Rome par le lapicide chrĂ©tien Furius Dionysius Filocalus, futur ami du pape Damase Ier.
  6. Édition : François Nau, Un martyrologe et douze mĂ©nologes syriaques. Paris, 1915 (= Patrologia Orientalis, 9). On peut aussi utiliser l’édition qui figure dans les Acta sanctorum, Novembris, tomus II, pars prior, p. L-LXIX, avec une restitution grecque. Transmis Ă  nous dans un manuscrit copiĂ© en novembre 411 et conservĂ© au British Museum, le Martyrologe Syriaque (ou « Martyrologe de Wright », du nom de son premier Ă©diteur) est la mauvaise traduction d’un original grec compilĂ© autour de 360, probablement dans la rĂ©gion de NicomĂ©die. Il mentionne beaucoup de martyrs grecs de NicomĂ©die et, plus gĂ©nĂ©ralement, d’Orient, victimes de la Grande PersĂ©cution.
  7. Pour un résumé clair de l'origine et de la transmission manuscrite du MH, voir R. Aigrain, L'hagiographie (1953, réimpr. 2000), respectivement p. 32-39 et 40-44.
  8. Édition : Jacques Dubois et Geneviùve Renaud, Édition pratique du martyrologe de Bùde, de l’Anonyme Lyonnais et de Florus. Paris, IRHT, 1976.
  9. Luc d'Achery, Spicilegium, tome II. Paris, 1723, p. 23-24.
  10. H. Quentin, Martyrologes historiques (1908), p. 123-126.
  11. Édition : celle de la Patrologie Latine (tome 110) a Ă©tĂ© remplacĂ©e par l'Ă©dition scientifique de John McCullogh, Rabani Mauri martyrologium, dans le Corpus Christianorum. Continuatio Mediaevalis, tome 44 (1979).
  12. Édition : Ernst DĂŒmmler, dans Monumenta Germaniae Historica. Poetae latini aevi Carolini, tome II. Berlin, 1884, p. 571-602. Commentaire : Jacques Dubois, « Le martyrologe mĂ©trique de Wandelbert. Ses sources, son originalitĂ©, son influence sur Usuard », dans Analecta Bollandiana, 69 (1961), p. 257-295.
  13. Édition : Jacques Dubois et Geneviùve Renaud, Le martyrologe d’Adon, ses deux familles, ses trois recensions (...). Paris, CNRS, 1984
  14. H. Quentin, Martyrologes historiques (1908), p. 414-451.
  15. Édition : plutĂŽt que PL 123-124, utiliser Dom Jacques Dubois, Le martyrologe d’Usuard. Texte et commentaire. Bruxelles, SociĂ©tĂ© des Bollandistes, 1965 (= Subsidia hagiographica, 40).
  16. Édition : Patrologie Latine, 94, col. 603-606.
  17. Édition : PL 131, col. 1024-1164.
  18. Édition : Acta sanctorum, Propylaeum de dĂ©cembre. Bruxelles, 1940.
  19. Usuardus, Martyrologium, Johannes Emericus, de Spira for Lucantonio Giunta, (lire en ligne)
  20. Alain Guillermou dans Le livre des saints et des prénoms
  21. Paul-Antoine Cap, « Philibert Commerson : naturaliste voyageur », J. Pharm. Chim., 3e sĂ©rie, vol. 38,‎ , p. 413-442 (ISSN 0368-3591, lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Henri Quentin, Les martyrologes historiques du Moyen Âge. Étude sur la formation du martyrologe romain. Paris, J. Gabalda, 1908 (XIV-745 p.) ; rĂ©impr. anast. Spoleto, 2002.
  • RenĂ© Aigrain, L'hagiographie : ses sources, ses mĂ©thodes, son histoire. Paris, Bloud & Gay, 1953. RĂ©impression inchangĂ©e de l'Ă©dition originale de 1953 avec un complĂ©ment bibliographique par Robert Godding : Bruxelles, SociĂ©tĂ© des bollandistes, 2000 (= Subsidia hagiographica, 80).
  • Jacques Dubois, Les martyrologes du Moyen Âge latin. Turnhout, Brepols, 1978 (= Typologie des sources du Moyen Âge occidental, 26).
  • Jacques Dubois & Jean-Loup LemaĂźtre, Sources et mĂ©thodes de l'hagiographie mĂ©diĂ©vale. Paris, Cerf, 1993, chap. IV « Les martyrologes » (p. 103-134).
  • Diana Wood (Ă©d.), Martyrs and martyrologies. Papers read at the 1992 Summer meeting and the 1993 Winter meeting of the Ecclesiastical History Society. Oxford, Blackwell, 1993 (= Studies in Church History, 30) (XVIII-497 p.).
  • Felice Lifshitz, The name of the saint : the martyrology of Jerome and access to the sacred in Francia, 627-827. Notre Dame (Ind.), University of Notre Dame press, 2006 (XIII-230 p.).

Articles connexes

Liens externes

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