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Marton (Nouvelle-ZĂ©lande)

Marton est une petite ville du district de Rangitikei dans la rĂ©gion de ManawatĆ«-Whanganui de l’Île du Nord de la Nouvelle-ZĂ©lande.

Marton
Marton (Nouvelle-ZĂ©lande)
Bureaux du conseil du district de Rangitikei (en) au 46 ‘High Street’, dans la ville de Marton.
Administration
Pays Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande
Île Île du Nord
RĂ©gion Manawatu-Wanganui
Autorité territoriale district de Rangitikei
Code postal 4710
DĂ©mographie
Population 4 548 hab. (2013)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 40° 02â€Č 27″ sud, 175° 13â€Č 27″ est
Localisation
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Marton
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Marton

    Situation

    Elle est située à 35 kilomÚtres au sud-est de la ville de Wanganui et à 40 kilomÚtres au nord-ouest de Palmerston North. La ville de Marton est la plus grande du district de Rangitikei,

    Toponymie

    Pendant trois ans, le petit village fut connu sous le nom de Tutaenui, d’aprùs le nom du ruisseau qui coule en son centre.

    En 1869, les citoyens locaux changĂšrent le nom de Tutaenui en Marton pour honorer la ville de Marton (en), dans le Middlesbrough, le village natal du capitaine James Cook, situĂ© dans le Yorkshire, marquant ainsi l’anniversaire de son arrivĂ©e en Nouvelle-ZĂ©lande exactement cent ans plus tĂŽt. Il n’est pas connu si ce changement de nom fut influencĂ© par l’erreur de traduction de tutae (signifiant « fumier ») et nui (signifiant « large »)[1]. (la traduction actuelle est : 'tu' -stand, 'tae' -arrive, 'nui' big; i.e., un « big gathering »).

    DĂ©mographie

    À l’époque du recensement de 2013, la ville avait 4 548 rĂ©sidents[2].

    Évolution de la population
    AnnéePop.±% p.a.
    20014 713—
    20064 932+0.91%
    20134 794−0.40%
    20185 268+1.90%
    Source : recensement de 2018 en Nouvelle-ZĂ©lande/>

    Celle-ci Ă©tait en diminution de 132 personnes. La localitĂ© de Marton avait une population de 4 548 habitants lors du recensement de 2013 soit une augmentation de 2,8 % par rapport au recensement de 2006 en Nouvelle-ZĂ©lande.

    Il y avait 1 920 domiciles occupĂ©s et 198 domiciles inoccupĂ©s, avec trois maisons en construction. Sur la population des rĂ©sidents, 2 169 personnes soit 47,7 % Ă©taient des hommes comparĂ©s aux 48,7 % au niveau national, et 2 376 personnes soit 52,2 % Ă©taient des femmes, comparĂ©es au 51,3 % au niveau national. La ville avait un Ăąge mĂ©dian de 44 ans, soit six ans au-dessus de la moyenne nationale, qui est de 38 ans. Les personnes ĂągĂ©es de 65 ans et plus constituaient plus de 22,5 % de la population, comparĂ©es aux 14,3 % au niveau national et les personnes de moins de 15 ans constituaient 20,2 %, comparĂ©es aux 20,4 % au niveau national.

    La rĂ©partition ethnique dans la ville de Marton est formĂ©e de (avec entre parenthĂšses les valeurs nationales) : 76,5 % EuropĂ©ens (en) (74,0 %), 22,8 % Māoris (14,9 %), 1,9 % Asiatiques (11,8 %), 7,8 % personnes venant des Ăźles du Pacifique (7,4 %), 0,1 % Moyen-Orient, AmĂ©rique latine ou Afrique (1,2 %), et 2,0 % d’autres ethnies (2,5 % au niveau national).

    Marton a un taux de chĂŽmage de 8,9 % de ses habitants de plus de 15 ans, comparĂ© aux 7,4 % au niveau national. Le revenu mĂ©dian annuel des personnes de plus de 15 ans Ă©tait de 21 500 $, comparĂ©s aux 28 500 $ au niveau national. Parmi ceux-ci, 46,8 % gagnaient moins de 20 000 $, comparĂ©s au 38,2 % au niveau national, alors que 13,8 % gagnaient plus de 50 000 $, comparĂ©s aux 26,7 % au niveau national.

    Économie

    Marton a toujours Ă©tĂ© une ville de service pour les riches fermes de la rĂ©gion de la plaine de Manawatu (en). Le beurre, la laine, et la farine ont Ă©tĂ© parmi les principales productions agricoles. L’arrivĂ©e du chemin de fer en 1878 conduisit Ă  une croissance rapide de la rĂ©gion, qui acquit rapidement des industries telles que l’ingĂ©nierie, le sciage du bois et la production de textiles, qui sont importantes pour son Ă©conomie.

    Histoire

    La ville a commencĂ© comme un centre-ville « privĂ© » en 1866, quand le magasin et les maisons furent vendus aux enchĂšres par le propriĂ©taire local des terres. DĂšs le dĂ©but, Marton fut un centre idĂ©al d'approvisionnement pour les fermiers du district, qui commencĂšrent Ă  affluer au dĂ©but des annĂ©es 1850. De la production du beurre et de la laine, ils Ă©voluĂšrent vers la culture du blĂ© en 1863 et les importantes rĂ©coltes conduisirent Ă  la construction de trois moulins dans le secteur en 1864. AprĂšs la fondation de la ville elle-mĂȘme en 1866, un magasin gĂ©nĂ©ral, deux hĂŽtels et plusieurs marĂ©chaux-ferrants s’installĂšrent rapidement. La ville de Marton devint le siĂšge d’une industrie du cheval avec la fabrication de selles, des roues (charron) et de l'Ă©levage de chevaux de louages puis la fabrication de vĂ©hicules en compĂ©tition pour le commerce, alors que les reprĂ©sentants de Clydesdale et Suffolk Punch faisaient le tour du district lors de l’installation des nouvelles fermes pour Ă©quiper la population de charrues tirĂ©es par les chevaux. Les troncs des arbres de la « forĂȘt de Rangitikei » alimentĂšrent les deux scieries de la ville, dont la premiĂšre fut implantĂ©e dĂšs 1889.

    L’industrie se dĂ©veloppa lentement dans la ville de Marton, dĂ©butant par les moulins, la fabrication de briques et les presses pour traiter la laine. Vers la fin des annĂ©es 1950, il y avait une sĂ©rie importante d’industries et de manufactures en activitĂ©. Elles fournissaient des produits aussi divers que des chemises d’homme, des cabines de sĂ©curitĂ© pour les tracteurs, des boissons sucrĂ©es, des salades de lĂ©gumes, du ciment prĂȘt Ă  l’emploi, des tuiles en terre, des biscuits pour chiens, des lainages, des petits pois secs, des pompes Ă  pĂ©troles Ă©lectroniques, des machines pour ramasser les lĂ©gumes.

    AccĂšs

    L’ouverture de la ligne de chemin de fer joignant Wanganui Ă  Palmerston North en 1878, qui fait partie de la ligne principale de l’Île du Nord (en) (vers Palmerston North et Auckland) et de la ligne Marton - New Plymouth (en) (vers Wanganui), tournant Ă  la gare de Marton (en) dans une section de chemin de fer active et qui garda cette position dominante pour les cent annĂ©es suivantes. Les habitants de Marton avaient l’habitude de se servir du train Overlander sur le trajet de la ligne principale de l’üle du nord, une ligne de chemin de fer reliant Auckland et Wellington. Toutefois, en 2012, le Overlander fut remplacĂ© par le Northern Explorer (en), qui fait moins d’arrĂȘts et ne s’arrĂȘte plus Ă  Marton.

    La route State Highway 3/S H 3 (en) passe aussi Ă  travers la ville de Marton. Cette route nationale (state highway), est l’une des huit routes principales de la Nouvelle-ZĂ©lande et relie Woodville (situĂ© Ă  25 km Ă  l’est de Palmerston North) Ă  Hamilton via New Plymouth.

    L’aĂ©roport le plus proche de la ville est aĂ©roport de Whanganui (en), situĂ© Ă  37 km Ă  l’ouest, et l’aĂ©roport international de Palmerston North (en), est situĂ© Ă  44 km au sud-est. Ces deux aĂ©roports ont une activitĂ© uniquement locale.

    La base aĂ©rienne de Ohakea de l’aviation de la Nouvelle-ZĂ©lande (en) est situĂ©e Ă  approximativement 10 kilomĂštres au sud de la ville de Marton et ainsi beaucoup de personnels de la New Zeland Air Force vivent Ă  Marton.

    HĂŽpital de Lake-Alice

    À 9 km de Marton, se trouve le grand hĂŽpital de Lake Alice (en) pour les patients psychiatriques, qui ouvrit en 1950 et ferma en 1999. Il comprenait des unitĂ©s de sĂ©curitĂ© maximum et abrita des centaines de patients durant les 49 annĂ©es de son fonctionnement.

    Gouvernement et politiques

    Gouvernance locale

    Le maire actuel du district de Rangitikei est Andy Watson (en)[3]. Marton est desservie par quatre ward councillors au sein du conseil du district de Rangitilei (en) qui sont : Cath Ash, Nigel Belsham, Mike Jones et Lynne Sheridan[4]. Ils ont Ă©tĂ© Ă©lus lors des Ă©lections du Ă©lections locales de 2013 (en) et devront ĂȘtre candidats pour leur rĂ©Ă©lection lors de la Ă©lection d’octobre 2016 (en)[5].

    Gouvernance au niveau national

    La ville de Marton est localisĂ©e dans l'Ă©lectorat gĂ©nĂ©ral (en) de RangitÄ«kei (en) et dans l'Ă©lectorat Maori de Te Tai Hauāuru (en)[6]. RangitÄ«kei est un siĂšge libre du Parti National depuis les Ă©lections de 1938 (en) avec une exception de 1978 Ă  1984 alors qu’il Ă©tait dĂ©tenu par Bruce Beetham (en) du Parti du CrĂ©dit Social (en). Depuis les Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2011, il est occupĂ© par Ian McKelvie (en)[7]. Te Tai Hauāuru est un siĂšge plus volatile, ayant appartenu Ă  trois partis diffĂ©rents depuis les Ă©lections de Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 1996 successivement: le parti Nouvelle-ZĂ©lande d'abord, le Te Pāti Māori et le parti travailliste[8]. Depuis les Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2014, il est tenu par Adrian Rurawhe du ‘Labour Party’[9].

    Éducation

    Marton dispose de six Ă©coles primaires et deux Ă©coles secondaires.

    • L'Ă©cole Huntley (en) est une Ă©cole gĂ©rĂ©e par l’église anglicane et jusqu’en 2014, uniquement pour garçons, avec un effectif de 147 Ă©lĂšves[10].
    • Les autres Ă©coles primaires sont : James Cook School, Marton Junction School, Marton School, South Makirikiri School et St Matthew's School.
    • L'Ă©cole de Nga Tawa (en), autrefois connue comme la Wellington Diocesan School pour les filles, est une Ă©cole publique, intĂ©grĂ©e Ă  l’école Anglican girls’boarding school ; elle a un dĂ©cile de 9 pour une Ă©cole Ă©tablie en 1891 avec un effectif de 228 Ă©lĂšves.
    • Le collĂšge de Rangitikei (en) est une Ă©cole secondaire publique, mixte, avec un effectif de 263 Ă©lĂšves[10].
    • Jusqu’en 2015, il y avait trois Ă©coles secondaires, mais le collĂšge de filles Maori Turakina (en) fut fermĂ©e par le MinistĂšre de l’Éducation de la Nouvelle-ZĂ©lande, de mĂȘme que Hekia Parata (en) du fait du nombre dĂ©croissant des effectifs des Ă©tudiants, tombĂ© de 152 Ă©lĂšves en 2003 Ă  seulement 47 Ă©lĂšves en 2015, ainsi que des problĂšmes financiers et autres[11] - [12].

    Climat

    Le climat de Marton est tempĂ©rĂ© et comporte peu d’extrĂȘmes, comparĂ© Ă  de nombreuses parties de la Nouvelle-ZĂ©lande. Les Ă©tĂ©s sont chauds avec une tempĂ©rature moyenne de moins de 20 °C. Le temps le plus stable survient en Ă©tĂ© et au dĂ©but de l’automne. Les hivers sont doux et les chutes d’eau annuelles sont modĂ©rĂ©es. Les heures d’ensoleillement annuelles peuvent atteindre en moyenne plus de 2 000 heures[13].

    Localisation de la station météorologique de Marton
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 12,8 12,9 11,6 9,3 7 5,1 4,3 4,9 6,6 8,2 9,8 11,6 8,7
    Température moyenne (°C) 17,4 17,7 16,1 13,7 11 8,9 8,2 8,9 10,5 12,3 14 15,9 12,9
    Température maximale moyenne (°C) 22,1 22,5 20,7 18,1 15,1 12,8 12,1 12,9 14,5 16,4 18,3 20,3 17,2
    PrĂ©cipitations (mm) 79,7 65,2 80,4 73 92,3 98,9 97,2 85,1 80,9 93,2 79 92 1 016,9
    Ce tableau est sujet Ă  caution car il ne cite pas ses sources.
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    22,1
    12,8
    79,7
    22,5
    12,9
    65,2
    20,7
    11,6
    80,4
    18,1
    9,3
    73
    15,1
    7
    92,3
    12,8
    5,1
    98,9
    12,1
    4,3
    97,2
    12,9
    4,9
    85,1
    14,5
    6,6
    80,9
    16,4
    8,2
    93,2
    18,3
    9,8
    79
    20,3
    11,6
    92
    Moyennes : ‱ Temp. maxi et mini °C ‱ PrĂ©cipitation mm

    Sports

    Marton possÚde cinq clubs sportifs : le « Marton Cricket Club », le « Marton Rugby » et le « Sports Club », le « Marton Bears Rugby League Club » et le « Marton United AFC »[14] - [15].

    Personnalités notables

    • Francis Arkwright (en), homme politique
    • Bruce Beetham (en), homme politique du CrĂ©dit Social
    • Israel Dagg, All Black
    • Sir Michael Fowler (en), ancien maire de Wellington
    • James Laurenson (en), acteur
    • Launcelot Eric Richdale (en), ancien ornithologue
    • Norman Shelton, dĂ©putĂ© du parti National MP

    Notes et références

    1. (en) « signification du nom ».
    2. (en) « New Zealand Census 2013 », Statistiques en Nouvelle-Zélande (consulté le ).
    3. (en) Anna Wallis, « Watson wins Rangitikei chain », Wanganui Chronicle (en) – nzherald.co.nz, (consultĂ© le ).
    4. (en) « Councillors », Rangitikei District Council (consulté le ).
    5. (en) « Local Electoral Act 2001 », bureau du conseil du Parlement (en) (consultĂ© le ).
    6. (en) « Find my Electorate », commission Ă©lectorale de la Nouvelle-ZĂ©lande (en) (consultĂ© le ).
    7. (en) « Rangitīkei Electorate Profile », Parlement de Nouvelle-Zélande, (consulté le ).
    8. (en) « Te Tai Hauāuru Electorate Profile », Parlement de Nouvelle-Zélande, (consulté le ).
    9. « Rurawhe, Adrian », Parlement de Nouvelle-Zélande, (consulté le ).
    10. (en) « New Zealand Schools – Directory Information », MinistĂšre de l'Éducation de la Nouvelle-ZĂ©lande (consultĂ© le ).
    11. (en) Wilkie, Kelsey, « Turakina Maori Girls' College closed due to multiple failures, minister says », Stuff.co.nz, (consulté le ).
    12. (en) Wilkie, Kelsey, « Turakina Maori Girls' College 'devastated' over school closure », Stuff.co.nz, (consulté le ).
    13. (en) « Weather & Climate », conseil du district de Rangitikei (en) (consultĂ© le ).
    14. (en) Walters, Laura, « Marton back on the pitch », Manawatu Standard (en) – Stuff.co.nz, (consultĂ© le ).
    15. (en) Dennis, Jared, « Marton cricket explores its options », Wanganui Chronicle (en) – nzherald.co.nz, (consultĂ© le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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