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Woodville (Nouvelle-ZĂ©lande)

Woodville est une petite localitĂ© du Sud de l'Île du Nord de la Nouvelle-ZĂ©lande.

Woodville
Woodville (Nouvelle-ZĂ©lande)
La rue principale de Woodville en Nouvelle-ZĂ©lande vers 1890
Administration
Pays Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande
Île Île du Nord
RĂ©gion Manawatu-Wanganui
Autorité territoriale district de Tararua
Code postal 4920
DĂ©mographie
Population 1 398 hab. (2006)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 40° 20â€Č 14″ sud, 175° 52â€Č 00″ est
Localisation
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Woodville
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Woodville

    Situation

    Elle est situĂ©e Ă  75 km au nord de la ville de Masterton et Ă  25 km Ă  l’est de celle de Palmerston North. La ville est situĂ©e dans le district de Tararua et dans la rĂ©gion de Manawatu-Wanganui bien qu’elle soit trĂšs proche de la rĂ©gion de Hawke's Bay, dont elle faisait partie autrefois, mais elle est souvent considĂ©rĂ©e comme la frontiĂšre nord de la rĂ©gion de Wairarapa. C’est dans cette zone que se trouve la source du fleuve Manawatu.

    GĂ©ographie

    Woodville est situĂ©e Ă  l’extrĂ©mitĂ© nord de la chaĂźne des Tararua (en), juste Ă  la limite entre elles et la chaĂźne des Ruahines, formĂ©e par le fleuve Manawatu. Les gorges de Manawatu (en) fournissent l’accĂšs le plus facile entre les cĂŽtes est et ouest, de la partie sud de l'Île du Nord et c’est un lien majeur pour les transports. Un des reliefs locaux intĂ©ressant est le « mont Whariti », l’un des sommets principaux de la chaĂźne des Ruahines situĂ© prĂšs de Woodville.

    Toponymie

    Le nom semble ĂȘtre la corruption du nom original « Wharetiti » (Whare – house, titi – muttonbird (the Sooty Shearwater)). Selon une interview de la radio de Woodville en 2009, le sommet de 920 m d’altitude (soit 2 950 ft) a gagnĂ© son nom du fait de la nidification des pĂ©trels (muttonbird)s au sommet des crĂȘtes de la chaĂźne de montagne des Ruahines lors de leurs migrations.

    Population

    Lors du recensement de 2006:1 398 personnes rĂ©sidaient Ă  Woodville avec une diminution de 81 habitants soit 5,5 %, par rapport au recensement de 2001 [1].

    Histoire initiale

    Il semble que Woodville fut un lieu de sĂ©jour important lors des dĂ©placements des Maoris dans l’histoire. Ce fut ainsi un lieu de repos pour les chasseurs lorsqu’ils traversaient d’un cĂŽtĂ© Ă  l’autre les gorges de Manawatu (en). L’iwi (la tribu) locale Ă©tait celle des Rangitāne (en), qui avaient des relations fortes et positives avec d’autres tribus. Ils arrivĂšrent Ă  Wharetiti en provenance de l'Ăźle de Bare (en), de Waimarama et continuĂšrent en direction du nord vers le mont Tongariro. Les Maoris locaux auraient construit des maisons temporaires, il y a plusieurs annĂ©es, quand les Titis commencĂšrent Ă  arriver et chassĂšrent les oiseaux dans leurs zones de nidification, les conservant dans des sacoches faites avec du varech, qu’ils amenaient de la cĂŽte mais depuis longtemps les pĂ©trels ou muttonbirds ne furent plus aperçus dans cette partie des montagnes des Ruahines.

    Transports

    La ligne de chemin de fer Palmerston North Ă  Gisborn (en) et la route State Highway 3 (en) sinuent Ă  travers les cĂŽtĂ©s opposĂ©s des « gorges de Manawatu », et cette derniĂšre fait sa jonction avec la route State Highway 2 (en) au niveau de Woodville. La gare de Woodville (en) est sur la ligne ligne allant de Palmerston North Ă  Gisborn (en) Ă  la rencontre de la ligne de la branche de Wairarapa (en) et une boucle de retournement permet d’aller ensuite via la rĂ©gion Wairarapa vers la capitale Wellington, situĂ©e au sud de l’Île du Nord. Du fait du faible niveau du fret, la portion nord de la ligne de Wairarapa a Ă©tĂ© rĂ©examinĂ©e en 2010 dans le cadre du plan de restructuration de KiwiRail. En quelques semaines, il n’y a eu en fait qu’un seul train circulant sur la ligne, allant de Wellington Ă  Napier. L’utilisation du chemin de fer par la sociĂ©tĂ© Fonterra pour le transport du lait en vrac Ă  partir de la localitĂ© d’Oringi signifiait que la ligne de Hawke's Bay Ă©tait suffisamment utilisĂ©e.

    Économie

    Woodville fut un emplacement marquant dans l’histoire de l’immigration europĂ©enne, quand elle devint la troisiĂšme ville par importance pour les scieries de troncs dans le cadre de la forĂȘt des Seventy Miles (en), qui s’étendait le long du cĂŽtĂ© est de la chaĂźne de Tararua et de Ruahine, les autres villes importantes Ă©tant Dannevirke et Pahiatua.

    Alors que les terres agricoles furent colonisĂ©es et dĂ©gagĂ©es, de nombreuses petites usines laitiĂšres s’installĂšrent pour traiter le lait fourni tant pour la consommation comme lait, que comme fromage et autres produits laitiers. RĂ©cemment dans le milieu des annĂ©es 1980, les laiteries Ă  l’extrĂ©mitĂ© ouest de Woodville, sur le trajet de la route State Highway 2 (en), face Ă  l’entrĂ©e des gorges de Manawatu (en), fonctionnaient surtout pour la fabrication du fromage mais le magasin de la laiterie vendait les produits laitiers directement au public. Une Ă©conomie basĂ©e sur l’élevage du bƓuf et du mouton florissante Ă  cette Ă©poque, sous-tendait un certaine nombre de sociĂ©tĂ©s locales de manutention et de transport, parmi lesquelles Gunn Transport et Hawkes Bay Farmers Transport, les deux entreprises Ă©tant maintenant basĂ©es sur le site reliĂ© Ă  l’angle de la route State Highway 2 et de Vogel Street au niveau de l’échangeur de Wairarapa.

    Ces activitĂ©s Ă©taient seulement Ă©conomiquement valables dans le cadre la prĂ©-dĂ©rĂ©gulation de l’industrie du transport, qui existait avant la rĂ©forme Rogernomique du Gouvernement travailliste Lange Ă©lu en 1984. Avec la levĂ©e des restrictions de distance (les vĂ©hicules au-dessus d’un certain poids Ă©taient Ă  cette Ă©poque limitĂ©s dans leurs dĂ©placements au-delĂ  de150 km de leur base gĂ©ographique), le rĂŽle de Woodville comme plate-forme pour le transport a rapidement chutĂ©.

    De plus, la municipalitĂ© soutenait un supermarchĂ© (fermĂ© en 1980) - la Feltex fabrication factory – construit au milieu des annĂ©es 1970 et fermĂ© au milieu des annĂ©es 1980 – au moins quatre ou cinq stations-services ou garages - dont un seul persiste Ă  l’extrĂ©mitĂ© ouest du centre-ville (connu sous le nom de Caltex Woodville), et la prĂ©sence significative du chemin de fer.

    L’arrivĂ©e de l’entreprise Oringi Meatworks en 1980-1981 fut un Ă©lĂ©ment, qui dynamisa l’économie du secteur de Woodville avec en consĂ©quence une vague d’arrivĂ©e d'habitants Ă  Woodville, travaillant en fait Ă  Oringi, mais finalement l’usine d’Oringi ferma en 2008. TrĂšs peu d’industries lĂ©gĂšres ont survĂ©cu au passage au XXIe siĂšcle et la communautĂ© agricole locale dĂ©pend de la fourniture de denrĂ©es au niveau des villes de Palmerston North, Pahiatua ou Dannevirke. Le lait des fermes du district de Woodville est maintenant transportĂ© par rail de la gare d'Oringi Milk Transfer Station vers Hawera pour ĂȘtre transformĂ©.

    Woodville continue d’abriter une Ă©curie florissante de chevaux de course, l’élevage et l’entraĂźnement, sont basĂ©s au niveau du Woodville & Pahiatua Jockey Club au nord-est de la ville.

    Fabrication d’énergie renouvelable

    Il y a eu une amĂ©lioration de l’économie locale avec la construction et l’entretien de la Ferme Ă©olienne de ‘Te Apiti Wind Farm’ (en) sur la crĂȘte au-dessus de la ville. En effet, les piedmonts des chaĂźnes de Ruahine et Tararua qui sont Ă  l’ouest de Woodville, abritent maintenant la plus grande ferme d’éoliennes de Nouvelle-ZĂ©lande, qui fut installĂ©e au dĂ©but des annĂ©es 1990 et continue de s’étendre. Le vent d’ouest prĂ©dominant dans la rĂ©gion de Manawatu / Southern Hawkes Bay fournit une vitesse mĂ©diane du vent consistante, qui est la clĂ© pour des mesures pertinentes de la gĂ©nĂ©ration Ă©olienne du courant comme source d’énergie renouvelable. Plus au sud, la rĂ©putation de Wellington est peut-ĂȘtre inexacte : les terrains pastoraux plats de la rĂ©gion de Manawatu et en particulier l’effet de cheminĂ©e crĂ©Ă© par les gorges de Manawatu (en) dans le secteur de Woodville sont bien connus pour ĂȘtre l’objet de vents rĂ©guliĂšrement importants. À la suite d'affirmations dĂ©taillĂ©es et de tests au dĂ©but des annĂ©es 1990, la dĂ©cision fut prise par la compagnie d’électricitĂ© nouvellement privatisĂ©e d’implanter deux importantes fermes d’éoliennes sur la ligne de crĂȘte. Au dĂ©but des annĂ©es 2010, prĂšs de 50 turbines Ă  vent, de plus de 40 m de haut, surmontant la chaĂźne des monts Tararua et Ruahine. Woodville utilise maintenant ce fait comme une partie de sa promotion. Toutefois de nombreuses personnes considĂšrent les Ă©oliennes comme une agression pour la vue et croient qu’elles sont un dĂ©triment pour le paysage et l’environnement, d’autant qu’elles sont visibles jusqu’à Palmerston North.

    Activités culturelles

    Woodville fut le lieu de crĂ©ation du Mountain Rock Music Festival (en), une cĂ©lĂ©bration de la musique nĂ©o-zĂ©landaise, qui a grossi pour devenir le plus important festival de musique locale durant les annĂ©es |1990. L’artiste cĂ©lĂšbre Gottfried Lindauer (en) est enterrĂ© dans le cimetiĂšre de Old Gorge.

    Activités sportives

    Woodville a produit un certain nombre de sportifs rĂ©putĂ©s, en particulier dans les annĂ©es 1980. Parmi eux, se trouvait en 1987, le joueur des All Black : Robbie McLean (en), qui jouait pour le club du Woodville Rugby Club et Wairarapa-Bush Ă  l’époque de sa sĂ©lection en Ă©quipe nationale. McLean Ă©tait nĂ© Ă  Hawera et Ă©tait regardĂ© avec intĂ©rĂȘt par le sĂ©lectionneur et l’ancien All Black No 8 Brian Lochore. D’autres sportifs, comprenaient le demi d’ouverture du Wairarapa-Bush Kevin Carter, qui Ă  cette Ă©poque tenait le record national pour le nombre de “drop goals” en une saison de la division 1 et fut l’instrument du succĂšs dans le championnat de premiĂšre classe des anciens de la division 1 dans les annĂ©es 1980, et les compĂ©titeurs de la ligue Nationale de Basket Joe Schmidt et Paul Walsh, tous les deux ayant jouĂ© pour le compte du club de Ubix Palmerston North lors de la saison 1986-87. Schmidt joua aussi en premiĂšre ligue en rugby sur les bancs de Manawatu et a depuis menĂ© avec succĂšs une carriĂšre d’entraĂźneur avec des Ă©quipes de Nouvelle-ZĂ©lande et de France. Au dĂ©but des annĂ©es 2010, Schmidt fut nommĂ© Ă  la Head Coach de l’équipe de Leinster, rĂ©gnant sur le championnat de la Heineken Cup European Rugby basĂ©e Ă  Dublin.

    Voir aussi

    Notes et références

    Liens externes

    Ressource relative à la géographie :
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