Martin Jean François de Carrion de Loscondes
Martin Jean François de Carrion de Loscondes, né le à Gand et mort le à Oignies (Pas-de-Calais), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Martin Jean François de Carrion de Loscondes | ||
Naissance | Gand (Belgique) |
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Décès | (à 62 ans) Oignies (Pas-de-Calais) |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1779 – 1815 | |
Distinctions | Chevalier de la LĂ©gion d'honneur | |
Autres fonctions | Maire de Oignies | |
Carrière militaire
Il entre en service le comme dragon au régiment Mestre de Camp Général pour servir en Amérique. Le il obtient son congé.
Il reprend du service le comme soldat au régiment de Champagne, il est nommé caporal le et sergent le . Le il est congédié comme gentilhomme.
Fin juillet 1789 il est commandant de la garde national de Carvin et le il est capitaine au 1er bataillon de volontaires du Pas-de-Calais. Le il est lieutenant-colonel en second et le , lieutenant-colonel en premier en garnison à Valenciennes. Le il commande le 3e bataillon de grenadiers de la réserve à l’armée du Nord, et il sert en Hollande. Le il participe à la bataille de Neerwinden.
Le il entre au 1er bataillon du Pas-de-Calais et le il est promu général de brigade employé à l’armée des côtes de Cherbourg. Passé à l'armée du nord le , il est nommé commandant de Bergues le . Le , il est nommé par les représentants du peuple Berlier, Trullard et Hentz, commandant du camp de Leffrinckoucke à la place de Landrin puis commandant à Guise. Le , il offre sa démission. Il est suspendu de ses fonctions comme noble le et le , il cesse ses fonctions par suite de l’acceptation de sa démission et remet le commandement au général Lemaire puis il se retire à Oignies. Il est emprisonné à Béthune en . Remis en liberté en août 1794, il devient membre de la Légion d'honneur puis maire de Oignies.
En 1806, il est adjudant-major de la 2e légion de Gardes nationales du Pas-de-Calais et en 1813, il commande les Gardes nationales du Pas-de-Calais.
Il est admis Ă la retraite en 1815.