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Marjorie Taylor Greene

Marjorie Taylor Greene, nĂ©e le , est une femme politique et femme d'affaires amĂ©ricaine de l'État de GĂ©orgie. Elle est la candidate rĂ©publicaine pour la 14e circonscription Ă©lectorale de GĂ©orgie aux Ă©lections de 2020, Ă©lection qu'elle remporte[1]. Elle attire l'attention sur la scĂšne nationale amĂ©ricaine pour son soutien Ă  la thĂ©orie du complot d'extrĂȘme droite QAnon dans des vidĂ©os Facebook. Elle a ensuite tentĂ© de se distancier de ces derniĂšres[2]. Au dĂ©but 2021, ses positions incitant Ă  la violence contre des Ă©lus amĂ©ricains lui valent la dĂ©fiance de ses adversaires politiques[3].

Marjorie Taylor Greene
Illustration.
Portrait officiel de Marjorie Taylor Greene.
Fonctions
ReprĂ©sentante des États-Unis
En fonction depuis le
(2 ans, 5 mois et 29 jours)
Élection 3 novembre 2020
RĂ©Ă©lection 8 novembre 2022
Circonscription 14e district de GĂ©orgie
LĂ©gislature 117e et 118e
Prédécesseur Tom Graves
Biographie
Nom de naissance Marjorie Taylor
Date de naissance
Lieu de naissance Milledgeville (GĂ©orgie, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
DiplÎmée de Université de Géorgie (BBA)

Jeunesse

Marjorie Greene est née à Milledgeville, en Géorgie, le 27 mai 1974. Elle est diplÎmée du lycée South Forsyth à Cumming, Géorgie[4], et de l'université de Géorgie.

CarriĂšre politique

Marjorie Greene lance sa candidature pour 2020 dans la 6e circonscription électorale de Géorgie, mais déplace sa campagne dans la 14e circonscription aprÚs que le titulaire Tom Graves a annoncé qu'il ne se présenterait pas à la réélection[5]. Dans les jours précédant les primaires, Facebook retire une de ses vidéos pour violation de ses conditions de service. Dans la vidéo, elle tient un fusil de style AR-15 et a averti les « terroristes antifa » de « rester en dehors du nord-ouest de la Géorgie »[6].

Elle termine Ă  la premiĂšre place aux primaires et affronte John Cowan au second tour[7]. Elle bat Cowan pour remporter la nomination le 11 aoĂ»t et elle est considĂ©rĂ©e comme favorite des Ă©lections gĂ©nĂ©rales, car le 14e district vote gĂ©nĂ©ralement rĂ©publicain[8]. Le 14e district a un indice de vote Cook Partisan de R + 27, ce qui en fait le 10e district le plus rĂ©publicain du pays et le troisiĂšme district le plus rĂ©publicain du fuseau horaire de l'Est. Parmi les districts de la Chambre des reprĂ©sentants de GĂ©orgie, seul le 9e district voisin est plus rĂ©publicain. Donald Trump a remportĂ© le 14e avec 75 % des voix en 2016, sa huitiĂšme meilleure performance dans le pays[9]. Le lendemain de la victoire de Greene au second tour, Trump lui tweete son soutien, la dĂ©crivant comme une « future Ă©toile rĂ©publicaine » qui « est forte sur tout et n'abandonne jamais — une vraie GAGNANTE ! »[10].

En remportant les élections, elle est la deuxiÚme femme républicaine à représenter la Géorgie à la Chambre. La premiÚre, Karen Handel, fut élue pour représenter le 6e district lors d'une élection spéciale en 2017[11].

Marjorie Greene doit initialement affronter le spécialiste informatique démocrate Kevin Van Ausdal. Cependant, le 11 septembre 2020, Van Ausdal se retire de la course et cela la laisse sans opposition pour les élections générales[12]. Depuis la création du 14e district en 2012, aucun démocrate n'a remporté plus de 30 % des voix[13].

Prestation de serment, le 3 janvier 2021.

Le 3 novembre 2020, elle remporte les Ă©lections et est Ă©lue Ă  la Chambre. Elle siĂšge Ă  partir du [10].

Positions politiques

The Independent la dĂ©crit comme d'extrĂȘme droite[14]. AprĂšs le premier tour de scrutin de l'Ă©lection de 2020, Politico rĂ©Ă©dite des vidĂ©os publiĂ©es par Marjorie Greene dans lesquelles elle exprime des opinions racistes, antisĂ©mites et islamophobes. Les vidĂ©os sont ensuite condamnĂ©es par les dirigeants rĂ©publicains du CongrĂšs Kevin McCarthy et Steve Scalise.

Soutien aux théories du complot

Marjorie Greene soutient la thĂ©orie du complot d'extrĂȘme droite QAnon, affirmant dans des vidĂ©os publiĂ©es en 2017 sur Facebook que les thĂ©ories « valent la peine d'ĂȘtre Ă©coutĂ©es »[15] - [16]. Elle publie 57 articles trouvĂ©s dans les archives du site Web American Truth Seeker[17]. Marjorie Greene s'est par la suite distancĂ©e de ces thĂ©ories et rejette l'Ă©tiquette de « candidate QAnon »[2]. Elle dĂ©clare dans une vidĂ©o : « Il y a une occasion unique de sortir cette cabale mondiale de pĂ©dophiles adorateurs de Satan, et je pense que nous avons le prĂ©sident pour le faire »[18].

Dans une vidéo de 2017 publiée sur Facebook, Marjorie Greene exprime ses doutes sur le fait que l'auteur de la fusillade de 2017 à Las Vegas ait agi seul[19]. Elle traite George Soros, un homme d'affaires juif et survivant de l'Holocauste, de nazi[20] - [21]. AprÚs les élections de mi-mandat de 2018, elle déclare que l'élection d'Ilhan Omar et de Rashida Tlaib fait partie « d'une invasion islamique de notre gouvernement »[22].

En 2018, elle exprime son soutien à une théorie du complot selon laquelle aucun avion n'a frappé le Pentagone lors des attaques du 11 septembre, affirmant que « c'est étrange qu'il n'y ait jamais de preuve de l'avion au Pentagone », malgré les preuves vidéo[23]. Elle admet plus tard sur Twitter que la théorie du complot du 11 septembre n'était « pas correcte »[2].

Elle estime que la fusillade de Parkland, perpĂ©trĂ©e en 2018 dans un Ă©tablissement scolaire de Floride (17 morts), pourrait ĂȘtre un coup montĂ© pour porter atteinte au droit de porter des armes Ă  feu[24].

Elle soutient que les incendies de 2018 en Californie ont été déclenchés par des rayons solaires dirigés depuis l'espace par des travaux de l'entreprise Solaren[24].

Politique Ă©trangĂšre

En mars 2022, elle est l'une des huit seuls députés à voter contre la suspension des relations commerciales avec la Russie. Elle publie également une vidéo dans laquelle elle relaie la propagande russe à propos de l'invasion de l'Ukraine et du président Volodymyr Zelensky[14]. Elle estime que l'Ukraine est responsable de sa propre invasion en raison de son rapprochement avec l'Occident, qu'elle juge comme une provocation envers la Russie[25].

En , une fuite de documents confidentiels amĂ©ricains sur des opĂ©rations militaires Ă  l'Ă©tranger impliquant les États-Unis, en particulier en Ukraine, est rendue publique. Taylor Greene prend la dĂ©fense de Jack Teixeira, le militaire qui a rendu public ces documents sur un forum de jeux vidĂ©os. Pour Taylor Greene, Teixeira est un « ennemi du rĂ©gime Biden » car il est un homme blanc chrĂ©tien et opposĂ© Ă  la guerre. Taylor Greene est critiquĂ©e pour prendre le parti d'un « traitre » et la rĂ©publicaine Liz Cheney demande Ă  ce qu'elle perde son habilitation de sĂ©curitĂ©[26]. Elle est aussi critiquĂ©e par le sĂ©nateur rĂ©publicain Lindsey Graham, qui considĂšre qu'il s'agit d'une prise de position parmi les plus irresponsables possibles[27].

Controverses

AprÚs le premier tour de scrutin de l'élection de 2020, Politico réédite des vidéos publiées par Marjorie Greene dans lesquelles elle exprime des opinions racistes, antisémites et islamophobes. Les vidéos sont ensuite condamnées par les membres du CongrÚs Kevin McCarthy et Steve Scalise et sont critiquées dans les médias[16] - [21].

Le 3 fĂ©vrier 2021, elle est soumise Ă  une enquĂȘte du Parti rĂ©publicain visant Ă  dĂ©terminer si elle peut continuer Ă  occuper deux postes de responsabilitĂ©s Ă  la suite de ses allĂ©gations infondĂ©es et trĂšs critiquĂ©es. Les membres prĂ©sents lui ont majoritairement accordĂ© leur confiance[28]. Le lendemain, toujours en raison de ses propos extrĂ©mistes, la Chambre des reprĂ©sentants des États-Unis vote majoritairement pour son exclusion de deux comitĂ©s (budget ; Ă©ducation et travail). Elle se dĂ©fend de ne plus s'exprimer ainsi depuis des annĂ©es mais Steny Hoyer (leader de la majoritĂ© Ă  la Chambre) prĂ©sente devant la chambre l'agrandissement d'une image oĂč elle est photographiĂ©e avec, sous forme de montage, trois Ă©lues du Parti dĂ©mocrate (Ocasio-Cortez, Omar et Tlaib). Elle tient un fusil AR-15, tandis qu'est Ă©crit en lĂ©gende : « Le pire cauchemar de l'escouade », groupe informel auquel appartiennent ces trois parlementaires[29].

À la suite de tweets et de dĂ©clarations controversĂ©es[30], elle est accusĂ©e de provoquer des tensions dans la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine[31], notamment en raison de ses positions sur les vaccins[32] et sur la guerre en Ukraine[33], ce qui favorisait l'aile la plus extrĂȘme du Parti rĂ©publicain[34] - [35]. Son compte Twitter est suspendu en 2022 ; elle est ensuite rĂ©intĂ©grĂ©e, aprĂšs le rachat de ce rĂ©seau fin novembre par Elon Musk[36] - [37].

Appels à la violence envers les élus démocrates

Dans une vidĂ©o Facebook de janvier 2019, crĂ©Ă©e par Marjorie Taylor Greene pour dĂ©fendre une pĂ©tition en ligne adressĂ©e Ă  la Maison-Blanche, elle demande la destitution de Nancy Pelosi pour une supposĂ©e trahison (en raison de son opposition Ă  la construction du mur de Trump). Elle ajoute : « C'est un crime passible de la peine de mort, c'est ce qu'est la trahison... Â» Dans plusieurs vidĂ©os diffusĂ©es en direct sur Facebook en fĂ©vrier 2019, Greene suggĂšre aussi que Pelosi « subira la mort ou sera emprisonnĂ©e Â» pour « trahison Â», sans discuter d'un procĂšs. Greene a aussi estimĂ© que la reprĂ©sentante dĂ©mocrate Maxine Waters Ă©tait « tout aussi coupable de trahison que Nancy Pelosi Â»[38].

Sur son compte Facebook, en 2018 et en 2019, Marjorie Taylor Greene a exprimĂ© son soutien Ă  l'exĂ©cution des principales personnalitĂ©s politiques dĂ©mocrates, notamment l'ancien prĂ©sident Barack Obama, l'ancienne secrĂ©taire d'État Hillary Clinton et la prĂ©sidente de la Chambre Nancy Pelosi. Elle a aussi soutenu l'exĂ©cution d'agents du Federal Bureau of Investigation (FBI), comme le rapporte CNN en janvier 2021[38] - [39].

Par exemple (en avril 2018), Ă  un internaute de Facebook qui demandait : « Maintenant pouvons-nous les pendre ?? Â» (« Now do we get to hang them ?? Â»), le compte de Marjorie Taylor Greene a rĂ©pondu : « La scĂšne est en cours de prĂ©paration. Les joueurs sont en train de se mettre en place. Nous devons ĂȘtre patients. Cela doit ĂȘtre fait parfaitement ou des juges progressistes les laisseraient partir Â»[38]. InterrogĂ©e par CNN, Greene n'a pas niĂ© l'authenticitĂ© des propos rapportĂ©s mais a affirmĂ© que ces contenus ne reprĂ©sentaient pas ses opinions, que la chaine s’était concentrĂ©e sur l’époque prĂ©cĂ©dant sa candidature Ă©lectorale, et que « des Ă©quipes de personnes Â» gĂšrent ses pages[38] - [39]. En janvier 2019, ajoute CNN, Greene a « aimĂ© Â» (likĂ©) sur Facebook un commentaire selon lequel « une balle dans la tĂȘte serait plus rapide Â» pour destituer la prĂ©sidente de la Chambre, Nancy Pelosi. Elle a ensuite aussi « aimĂ© Â» des commentaires sur l'exĂ©cution d'agents du FBI qui, Ă  ses yeux, faisaient partie de « l'État profond » travaillant contre Trump[38].

Fin janvier 2021, l'organisation de dĂ©fense progressiste People For the American Way a officiellement appelĂ© Ă  l’expulsion de Marjorie Taylor Greene de la Chambre des reprĂ©sentants Ă  cause de ses commentaires, un processus qui exigerait l'appui de deux tiers des membres de la Chambre pour rĂ©ussir[40].

Le 3 septembre 2020, Marjorie Greene partage un mĂšme sur sa page Facebook se reprĂ©sentant tenant un fusil de style AR-15 Ă  cĂŽtĂ© d'un collage de photos des femmes dĂ©mocrates de la Chambre des reprĂ©sentants : Alexandria Ocasio-Cortez, Ilhan Omar et Rashida Tlaib. Elle affirme qu'il est temps pour les rĂ©publicains « de commettre des dĂ©lits contre ces socialistes qui veulent dĂ©chirer notre pays »[41]. La prĂ©sidente de la Chambre, Nancy Pelosi, dĂ©nonce le mĂšme comme une « dangereuse menace de violence » et Ilhan Omar exige que le mĂšme soit supprimĂ© aprĂšs avoir affirmĂ© qu'il avait dĂ©jĂ  dĂ©clenchĂ© des menaces de mort. En rĂ©ponse aux questions de Forbes sur la question de savoir si le mĂšme est une menace, un porte-parole de sa campagne qualifie la suggestion de « paranoĂŻaque et ridicule » et de « thĂ©orie du complot »[42]. Facebook supprime le mĂšme le lendemain pour avoir enfreint sa politique d'incitation Ă  la violence, ce qui incite Marjorie Greene Ă  affirmer que les dĂ©mocrates « essayaient de canceler avant mĂȘme que j'aie prĂȘtĂ© serment »[43].

Comportement d'obstruction

Le 11 mars 2021, CNN rapporte qu'aprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©mise de ses fonctions par la Chambre le mois prĂ©cĂ©dent (Ă  la suite de rĂ©vĂ©lations sur divers de ses commentaires antisĂ©mites et islamophobes faits avant d'ĂȘtre Ă©lue au CongrĂšs), Marjorie Taylor Greene joue l'obstruction : Ă  partir du 24 fĂ©vrier et 4 fois en 15 jours, elle a ainsi, sans raison, appelĂ© Ă  une motion d'ajournement de la Chambre. Le rĂšglement intĂ©rieur de la chambre fait que cette motion implique que chaque membre de la Chambre doit prendre la parole pour voter sur la question de savoir si la Chambre devrait ou non ajourner sa sĂ©ance[44]. Ceci n'arrĂȘte pas le travail des Ă©lus, mais le freine considĂ©rablement. Greene semble ainsi vouloir attirer l'attention sur elle[44]. Mais mĂȘme ses collĂšgues rĂ©publicains se lassent. La quatriĂšme fois, 40 de ses collĂšgues rĂ©publicains ont votĂ© contre sa motion, alors qu'il n'Ă©taient que 18 la fois prĂ©cĂ©dente (3 mars), et alors que les deux premiĂšres fois elle avait Ă©tĂ© suivie par presque tous les rĂ©publicains[44].

Vie privée

Marjorie Greene et son mari, Perry, sont propriĂ©taires de Taylor Commercial, une entreprise de construction basĂ©e Ă  Alpharetta, en GĂ©orgie, depuis 2002[45]. Elle a longtemps vĂ©cu Ă  Alpharetta, qui se trouve dans le 6e district. Alors que les membres de la Chambre sont tenus de vivre dans l'État mais pas la circonscription qu'ils reprĂ©sentent, Marjorie Greene dĂ©clare, peu de temps aprĂšs s'ĂȘtre lancĂ©e dans la course Ă  l'investiture pour le 14e district, qu'elle a l'intention d'y dĂ©mĂ©nager[46]. Elle achĂšte ensuite une maison dans le comtĂ© voisin de Paulding[47].

Notes et références

  1. Sam Levin, « QAnon supporter Marjorie Taylor Greene wins seat in US House », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  2. (en-US) Marisa Schultz, « Marjorie Greene, controversial Georgia Republican, says she's not a QAnon candidate », Fox News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  3. « Destitution de Donald Trump : le futur du Parti rĂ©publicain est en jeu », Ici.Radio-Canada.ca,‎ (lire en ligne)
  4. (en-US) « Marjorie Taylor Greene: How an Outspoken MAGA Fan Built a Following in a World of Extremists » [archive du ], Southern Poverty Law Center, (consulté le )
  5. Don Stilwell, « Marjorie Greene officially shifts campaign to District 14 congressional seat », Marietta Daily Journal,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  6. Patrick Filbin, « Facebook deletes Georgia congressional candidate Marjorie Greene's ad », Chattanooga Times Free Press,‎ (lire en ligne)
  7. Beau Evans, « Marjorie Greene, John Cowan likely headed for runoff in Georgia's 14th Congressional District », The Calhoun Times,‎ (lire en ligne)
  8. Matthew Rosenberg, « Marjorie Taylor Greene, a QAnon Supporter, Wins House Primary in Georgia », The New York Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  9. (en) « PVI Map and District List », sur The Cook Political Report (consulté le )
  10. « Résultats présidentielle : une pro-Trump proche de QAnon, élue au CongrÚs », sur RTL.fr (consulté le )
  11. Sophie Tatum, « Handel first female GOP rep elected to Congress in Georgia », CNN,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  12. « Why Marjorie Taylor Greene's opponent quit the House race », The Atlanta Journal-Constitution,‎ (lire en ligne)
  13. (en-US) « GA - District 14 - History » [archive du ], Our Campaigns (consulté le )
  14. (en) « The eight Republicans who voted against suspending trade relations with Russia », sur The Independent, (consulté le )
  15. Will Sommer, « HISTORY! Congress Poised to Get Its First QAnon Believer », The Daily Beast,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  16. « A QAnon Follower May Win This U.S. Congressional Seat », Forbes,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  17. Andrew Blake, « Majorie Taylor Greene, QAnon candidate, wrote dozens of articles for conspiracy theory website », Washington Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  18. « QAnon Supporter Who Made Bigoted Videos Wins Ga. Primary, Likely Heading To Congress », NPR,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  19. Lawton Sack, « Las Vegas Shooting Conspiracist Running in GA-6 », GeorgiaPol,‎ (lire en ligne)
  20. Ben Nadler, « QAnon-supporting candidate unrepentant despite GOP criticism », AP NEWS,‎ (lire en ligne)
  21. (en) Ally Mutnick, « House Republican leaders condemn GOP candidate who made racist videos », Politico,‎ (lire en ligne)
  22. (en-US) Savannah Behrmann, « Trump calls QAnon conspiracy theory supporter Marjorie Taylor Greene a GOP 'star' after Georgia win » [archive du ], USA Today, (consulté le )
  23. Eliza Relman, « Marjorie Taylor Greene, a Republican congressional candidate endorsed by Trump, claimed there's 'no evidence' a plane crashed into the Pentagon on 9/11 », Business Insider,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  24. « Marjorie Taylor Greene, la rĂ©publicaine complotiste de l’extrĂȘme vue comme un « cancer » jusque dans son propre parti », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  25. (en) Nicholas Reimann, « ‘Poking The Bear’: Marjorie Taylor Greene Suggests Ukraine Instigated Russian Invasion », sur Forbes (consultĂ© le )
  26. (en) Nick Robertson, « Liz Cheney calls for Greene to lose security clearance: ‘She cannot be trusted’ », The Hill,
  27. (en) Sarah Polus, « Marjorie Taylor Greene fires back at Lindsey Graham by posting Photoshopped pic of senator hoisting a Bud Light with trans influencer’s image », The Hill,
  28. Sophie-HĂ©lĂšne Lebeuf, « Marjorie Taylor Greene et Liz Cheney survivent toutes deux Ă  la grogne rĂ©publicaine », Ici.Radio-Canada.ca,‎ (lire en ligne)
  29. Sophie-HĂ©lĂšne Lebeuf, « La rĂ©publicaine Marjorie Taylor Greene expulsĂ©e des comitĂ©s de la Chambre », Ici.Radio-Canada.ca,‎ (lire en ligne)
  30. https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/01/21/marjorie-taylor-greene-une-donald-trump-sans-filtre_6158730_4500055.html
  31. https://www.journaldequebec.com/2023/02/22/divorce-national-aux-etats-unis-voici-pourquoi-le-tweet-de-marjorie-taylor-greene-est-dangereux-et-irresponsable
  32. https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/antivax-conspirationniste-marjorie-taylor-greene-se-voit-colistiere-de-trump-pour-la-presidentielle-de-2024_AN-202301260380.html
  33. https://www.franc-tireur.fr/marjorie-taylor-greene-marjo-la-barjo
  34. https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20230221-la-visite-de-biden-%C3%A0-kiev-cristallise-les-critiques-des-r%C3%A9publicains-quant-au-soutien-%C3%A0-l-ukraine
  35. https://www.lefigaro.fr/international/plus-trumpiste-que-trump-qui-est-l-incontournable-marjorie-taylor-greene-candidate-aux-midterms-20221104
  36. https://www.rollingstone.fr/marjorie-taylor-greene-de-retour-sur-twitter/
  37. https://www.lemonde.fr/international/article/2022/01/02/twitter-suspend-le-compte-de-l-elue-republicaine-marjorie-taylor-greene-accusee-de-desinformation_6107963_3210.html
  38. Em Steck and Andrew Kaczynski cnn.com, « Marjorie Taylor Greene indicated support for executing prominent Democrats in 2018 and 2019 before running for Congress », sur CNN (consulté le )
  39. (en-US) Reis Thebault, « Rep. Marjorie Taylor Greene’s endorsement of conspiracy theories, violence sparks calls for her resignation — again », sur Washington Post (ISSN 0190-8286, consultĂ© le )
  40. (en-US) Chris Walker, « House May Expel QAnon Lawmaker Marjorie Taylor Greene, Dem Congressman Says », sur Truthout (consulté le )
  41. (en-US) Bade, Rachael; Wagner, John, « GOP candidate poses with rifle, says she's targeting 'socialist' congresswomen », The Washington Post,‎ (lire en ligne [archive du ])
  42. (en-US) Brewster, Jack, « Trump-Backed QAnon Candidate Posts Meme Showing Off Gun And Urging 'Going On The Offense' Against AOC, The Squad », Forbes,‎ (lire en ligne [archive])
  43. (en) Lima, Cristiano, « Facebook removes QAnon-supporting candidate's 'squad' post for inciting violence », Politico,‎ (lire en ligne [archive])
  44. Analysis by Chris Cillizza, CNN Editor-at-large, « Analysis: The growing GOP rebellion against Marjorie Taylor Greene », sur cnn.com (consulté le )
  45. « Republican announces bid for Congress | News », Dunwoody Crier,‎ (lire en ligne)
  46. Diane Wagner, « GOP candidate from outside the district eyeing Graves' Congressional seat | Local News », Rome News-Tribune,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  47. « NPR Podcast 'No Compromise' Spotlights America's 'QAnon Candidate' », NPR,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )

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