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Marie Maugeret

Marie Leonne Maugeret, née le au Lude (Sarthe) et morte le dans le 6e arrondissement de Paris[1], institutrice puis journaliste et imprimeuse française, est la fondatrice de la Société des féministes chrétiennes (1896), première association féministe catholique en France, qui s'exprime dans son journal Le Féminisme chrétien (1896-1907). Au tournant du XXe siècle, elle est la principale journaliste chrétienne à militer activement pour le droit de vote des femmes.

Marie Maugeret
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
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Militante pour les droits des femmes, Ă©ditrice
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Distinction

Biographie

ÉlevĂ©e au couvent des Ursulines de Tours, Marie Maugeret est institutrice dans la Sarthe jusqu'en 1885, oĂą elle quitte La FertĂ©-Bernard pour Paris. En 1896, elle annonce le lancement du FĂ©minisme chrĂ©tien[2] dans sa revue L'Écho littĂ©raire de France[3] : « Nous croyons que le moment est venu de reconnaĂ®tre que l’ancien ordre des choses, respectable en lui-mĂŞme et quand il rĂ©pondait aux besoins et aux mĹ“urs du temps, n’est plus en rapport avec les besoins et les mĹ“urs de notre Ă©poque, et qu’il faut, non pas le dĂ©truire, mais le modifier pour l’y adapter, comme on modifie un vĂŞtement selon le dĂ©veloppement du corps qu’il doit couvrir Â»[4]. Son but est clair : elle souhaite « faire pĂ©nĂ©trer les idĂ©es fĂ©ministes dans les milieux chrĂ©tiens, et les idĂ©es chrĂ©tiennes dans les milieux fĂ©ministes »[5].

Marie Maugeret dĂ©finit le fĂ©minisme comme « un mouvement d'opinion qui tend Ă  modifier les conditions d'existence de la femme, Ă  amĂ©liorer son sort individuel, Ă  augmenter son action dans la famille et la sociĂ©tĂ©[6] Â». Elle Ă©crit : « Ce que nous voulons ? PrĂ©cisĂ©ment le droit d’être ce que nous sommes : des ĂŞtres douĂ©s d’intelligence tout aussi bien que de cĹ“ur, non pas semblables, mais Ă©gaux Ă  l’homme, capables de remplir aussi bien que lui, quelquefois mieux, et en tout cas avec plus de conscience et de sentiment du devoir, non plus les fonctions infĂ©rieures qu’il dĂ©daigne, mais la plupart de celles dont il s’est jusqu’à ce jour rĂ©servĂ© le monopole Â»[7].

Concrètement, ses revendications de féministe chrétienne sont la liberté de travail pour les femmes (y compris la nuit) et l'égalité de salaire, l'abolition du régime légal de la communauté des biens dans le mariage, la recherche de paternité, et, après 1898, le droit de vote[8].

Dès le mois d'avril, en compagnie de Marie Duclos, rédactrice-en-chef du Féminisme chrétien, Maugeret est invitée au Congrès féministe international, où malgré quelques incidents, elle est bien reçue[9]. Elle fait partie de la délégation française conviée au Congrès féministe international de Bruxelles, en août 1897, organisé par la Ligue belge du droit des femmes de Marie Popelin. Il assure aussi quelque temps l'impression du journal féministe de Marguerite Durand, La Fronde, dont la postérité sera grande dans le mouvement féministe. En effet, La Fronde se distingue notamment par le fait d’être dirigé, rédigé, administré et composé exclusivement par des femmes. Cela est rendu possible par l’École d’imprimerie pour jeunes filles, située au 123 rue Montmartre, que Maugeret a fondée quelques années plus tôt et qui assure l’impression de plusieurs revues[10]. Les liens semblent chaleureux, d’après la maigre correspondance disponible, et dans le troisième numéro du nouveau journal, Maugeret signe une longue tribune[11].

Lutte pour le droit de vote des femmes

Ă€ l'occasion de l'affaire Dreyfus, le FĂ©minisme chrĂ©tien se sĂ©pare de beaucoup de mouvements fĂ©ministes[12]. Tandis que La Fronde prend parti pour Dreyfus, Marie Maugeret, antidreyfusarde et antisĂ©mite[13], fonde « L'Union nationaliste des femmes françaises » (1898)[14] - [15]. Au mĂŞme moment, elle se rallie franchement Ă  la question du suffragisme : puisque la France va mal, il faut que les femmes votent pour rĂ©tablir l'ordre. Elle Ă©crit : « Que les femmes votent ou ne votent pas, il est entendu, il est admis – et c’est mĂŞme la consolation qu’on offre Ă  celles qui rĂ©clament le bulletin – que ce sont elles qui font voter. Nous ne voyons pas pourquoi, alors, elles n’auraient pas le droit [de voter], le devoir mĂŞme, et le devoir très rigoureux de se rendre compte de ce qu’elles font faire Â»[16]. Il se trouve justement que les Ă©lections lĂ©gislatives de 1898 ont Ă©tĂ© un succès pour les antidreyfusards : le suffrage universel pourrait, habilement guidĂ©, mener Ă  la rĂ©demption nationale. Mais le suffrage universel ne pourra ĂŞtre adoptĂ© Ă  l'Ă©chelle nationale qu'avec l'adhĂ©sion des catholiques, qui sont encore les plus nombreux, et que Maugeret s'attèle alors Ă  convaincre.

Son argumentaire de la rédemption d'une République de plus en plus anticléricale lui permet de se rapprocher de l'establishment catholique, qu'elle va chercher à rallier à sa cause alors qu'il reste encore officiellement hostile au suffragisme. En juin 1900, Maugeret et son groupe sont invitées au Congrès international des œuvres catholiques, sous le patronage du cardinal Richard, archevêque de Paris — deux ans plus tôt, on leur avait refusé l'entrée et le micro[17]. Elle y défend l'idée que le féminisme, libéré de ses dimensions libre-penseuses, est un principe fondamentalement évangélique[18]. Munie de ce sauf-conduit, elle fonde en 1901 le Cercle catholique des dames[19], puis les Congrès Jeanne d'Arc, qui se tiennent de 1904 à 1906 à l'Institut Catholique de Paris, et qui attirent toute la bonne société catholique. Une part croissante d'intellectuels catholiques la soutiennent : l'abbé Henri Bolo, auteur de La Femme et le clergé ; l'abbé Naudet, auteur de Pour la femme ; l'abbé Faguet, auteur de Le Féminisme ; Jules Lemaître, président de la Ligue de la Patrie Française ; Charles Turgeon, auteur de Le Féminisme français, professeur d’économie politique à Rennes (ce qui conduit Maugeret, après avoir loué son livre, à l’engager comme chroniqueur au Féminisme chrétien[20]) ; ainsi que Max Turmann, auteur de Initiatives féminines, professeur à l’université de Fribourg.

Il se trouve qu'au mĂŞme moment, la loi sur les associations donne au gouvernement de dĂ©fense rĂ©publicaine de Pierre Waldeck Rousseau des armes de contrĂ´le très strict sur les congrĂ©gations religieuses, ce qui conduit environ 30 000 moines et moniales en exil[21]. Les catholiques se vivent comme une citadelle assiĂ©gĂ©e[22]. Avec d'autres femmes catholiques, Maugeret participe Ă  sa première manifestation[23] devant le ministère de l'IntĂ©rieur le 27 juillet 1902, elle parle de « droit Ă  l'insurrection Â»[24]. Les rĂ©publicains ont remportĂ© les Ă©lections lĂ©gislatives de 1902, alors Maugeret Ă©crit : « l'heure est aux femmes Â»[25]. La femme doit pouvoir obtenir les droits de l'homme pour accomplir les devoirs qu'il nĂ©glige.

La crise de la SĂ©paration des Églises et de l'État mène Maugeret Ă  fonder la FĂ©dĂ©ration Jeanne d'Arc[26], qui rassemble pas moins de vingt-cinq groupes, dont la Ligue des femmes françaises et la Ligue patriotique des françaises (320 000 membres revendiquĂ©es en 1906[27]). Dans ses statuts, la FĂ©dĂ©ration s'engage Ă  ne pas « faire de politique Â»[26], mais c'est toute la contradiction des groupes de femmes catholiques de ces annĂ©es-lĂ  : ces femmes se rassemblent entre elles, hors de chez elles, pour trouver les moyens de lutter contre les politiques anticlĂ©ricales du gouvernement du Bloc des gauches — seulement, elles n'appellent pas explicitement au vote. C'est en cela uniquement que Maugeret les devance, elle qui se revendique publiquement fĂ©ministe[28]. En dĂ©cembre 1905, au cours d'une rĂ©union du Cercle catholique des dames, Maugeret dĂ©clare : « C’est en effet un devoir rigoureux pour les femmes de prendre activement part Ă  la lutte, et de ne pas se laisser arrĂŞter par le prĂ©jugĂ© surannĂ© qui interdit la politique aux femmes Â»[29].

Maugeret n'en reste pas moins encore isolĂ©e. Quelques jours plus tard, Ă  la rĂ©union de la FĂ©dĂ©ration, devant la frilositĂ© des participantes Ă  reprendre le terme de fĂ©minisme, elle lance : « Sans vous imposer le nom, puisque vous faites la chose, je ne peux pas m’empĂŞcher de vous dire que vous ĂŞtes bien ingrates envers le fĂ©minisme, car c’est lui qui est Ă  l’origine de tout ce que font actuellement les femmes chrĂ©tiennes, et qu’elles n’auraient jamais eu l’idĂ©e de faire si les libres-penseuses, en sortant de leurs habitudes de femmes d’intĂ©rieur pour faire ce que nous appelons le mal, ne nous avaient pas enseignĂ© Ă  en sortir aussi, nous, pour faire ce que nous appelons le bien. Si les femmes sont actuellement partout, si ce sont bien elles qui font tout en ce moment, nous n’avons pas le droit d’oublier que ce sont les autres, les libres-penseuses, qui nous ont donnĂ© l’exemple. N’arborez pas le mot s’il vous choque encore ; pour moi, je l’ai pris et je le garde, et d’autant plus volontiers que le clergĂ© l’adopte et l’emploie couramment Â»[30].

Le troisième Congrès Jeanne d'Arc : point de bascule

Au troisième Congrès Jeanne d'Arc, en 1906, l'audience a doublé. Après deux jours consacrés à la revue des œuvres féminines, le troisième aborde franchement la question politique. Cinq intervenants, dont deux prêtres, se prononcent en faveur du droit de vote — Maugeret est la plus véhémente[31]. Au vote à main levée, le vote des femmes dans les questions professionnelles est adopté à l'unanimité ; dans les communes à la grande majorité ; dans les conseils généraux à la majorité ; aux élections législatives, à la majorité, avec une importante abstention. Mgr Péchenard, recteur de l'Institut catholique de Paris, se prononce lui aussi favorablement[32]. Dans les jours qui suivirent, L'Univers publia deux éditoriaux explicitement suffragistes[33] - [34] ; la question fut débattue avec vigueur dans d'autres journaux[35] ; et le Conseil national des femmes françaises, dominé par les protestants de Sarah Monod, inscrivit le droit de vote à l'ordre du jour de son assemblée générale[36].

Seulement, un nombre important de femmes catholiques restent hostiles au suffragisme. MalgrĂ© les arguments de Maugeret, la Ligue patriotique des françaises et la Ligue des femmes françaises mettent en avant l'opposition personnelle du nouveau pape Pie X. Ă€ la suite d'une audience privĂ©e avec Camilla Theimer, Ă©crivaine fĂ©ministe autrichienne, un compte-rendu est envoyĂ© Ă  diffĂ©rents journaux, dont Le Temps, qui Ă©crit : « Arrivant Ă  la participation des femmes Ă  la vie politique, le pape la condamne purement et simplement d’un ton très pĂ©remptoire : – Elettrici, deputatesse, o no ! Les femmes dans les Parlements, il ne manquerait plus que cela ! Les hommes seuls y font dĂ©jĂ  bien assez de gâchis. Pas de femmes politiciennes... Â»[37]. Pendant un temps, Maugeret se montre soupçonneuse : elle qualifie ce compte-rendu de « racontars de journal Â»[38], et elle envoie elle-mĂŞme une lettre au Pape pour en avoir « le cĹ“ur net Â»[39]. En pèlerinage Ă  Rome, elle obtient une audience privĂ©e du Pape, qui lui assure qu'il lui rĂ©pondra bientĂ´t[39]. NĂ©anmoins, en 1909, dans l'Osservatore Romano, le compte-rendu d'une audience entre le Pape et la princesse Giustiniani de l'Union des femmes catholiques italiennes est formel : Pie X est hostile au droit de vote des femmes[40].

Fin de vie

En 1910, âgée de soixante-six ans, Maugeret se retire des affaires. Depuis 1907 déjà, avec le décès de son amie et rédactrice-en-chef Marie Duclos, elle ne faisait plus paraître Le Féminisme chrétien. Elle reste néanmoins secrétaire générale de la fédération jusqu'à sa mort, le 25 juillet 1928[41]. Néanmoins, au sortir de la Première Guerre mondiale, Maugeret assiste à la renaissance de l'engouement des femmes catholiques pour le droit de vote[42] : l'émergence du bolchévisme fait entrevoir à la droite un danger plus grand que le républicanisme ; le déportement des suffragistes vers des sujets de prédilection du parti catholique, à savoir l’alcoolisme et la dépopulation, favorisant un rapprochement des deux mouvements ; et également, l’habitude que les femmes avaient prises de vivre en l’absence des maris – absence ayant conduit même à un ajustement du Code Civil – ainsi que, sans doute, l’habitude du suffrage qui s’ancrait progressivement dans les nouvelles générations[43]. Dès 1919, la Chambre des députés vote l’intégralité des droits politiques à 359 voix contre 95[44] — projet de loi rejeté par le Sénat.

Ce retournement est sans doute permis par l’acceptation définitive du suffrage par les femmes catholiques, qui furent plus d’un million à s’engager à la nouvelle Commission d’éducation sociale civique de la femme, fondée en 1919 par Jeanne Chenu. Une autre élément fut certainement déterminant : en juillet 1919, dans une interview accordée à Annie Christich, une journaliste suffragiste catholique, le nouveau pape Benoît XV a invité les femmes catholiques à se saisir du droit de vote comme d'une arme[45]. Dans un discours à la jeunesse féminine catholique la même année, le pape développe ce thème de l’élargissement des devoirs religieux féminins au domaine civique et politique[46]. Par conséquent, les dernières digues qui s'élevaient contre Maugeret ont cédé. Il faudra encore vingt-cinq ans pour que le droit de vote des femmes soit obtenu en France.

Son exemple inspira à l'étranger la naissance des premiers mouvements féministes catholiques : au Québec la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste de Marie Lacoste-Gérin-Lajoie et en Belgique le Féminisme chrétien de Belgique de Louise Van den Plas.

Bibliographie

Publications de Marie Maugeret

La revue féministe dirigée par Marie Maugeret porte plusieurs noms successifs selon les absorptions et les publications conjointes :

  • 1896 : Le FĂ©minisme chrĂ©tien (ISSN 1956-9653)
  • 1896-1898 (fĂ©vrier Ă  mai) : Le FĂ©minisme chrĂ©tien et la Revue des femmes russes
  • 1898-1924 : Le FĂ©minisme ChrĂ©tien et L'Echo littĂ©raire de France
  • 1924-1929 : Questions fĂ©minines et questions fĂ©ministes : organe de la FĂ©dĂ©ration et des Congrès Jeanne d'Arc (rĂ©unissant : Le Devoir des femmes françaises, Le FĂ©minisme chrĂ©tien et L'Echo littĂ©raire de France)

Autres articles et ouvrages de Marie Maugeret :

  • 1880 : La science Ă  travers les champs. Tours, A. Mame et fils Ă©d., 228 p.
  • 1897 : "Le fĂ©minisme chrĂ©tien", La Fronde, .
  • 1905 : "Le fĂ©minisme chrĂ©tien", L'Univers, .
  • 1923 : Vieilles gens, vieilles choses (souvenirs d'enfance), prix Lafontaine de l’AcadĂ©mie française en 1924
  • 1925 : Choses effeuillĂ©es

Fonds d'archives

  • Bibliothèque Marguerite Durand (Paris) : Lettres adressĂ©es Ă  Marguerite Durand (091 MAU), dossier documentaire (DOS MAT), journal Le FĂ©minisme chrĂ©tien
  • Bibliothèque de l'UniversitĂ© de Stanford : Le FĂ©minisme chrĂ©tien et l’écho littĂ©raire de France, 1896-1898
  • Bibliothèque historique de la ville de Paris : Fonds BouglĂ©, dossier 523.

Notes et références

  1. Archives de Paris, état-civil numérisé du 6e arrondissement, acte de décès no 1555 de l'année 1928. La femme de lettres meurt à son domicile situé no 143 rue de Rennes.
  2. Société des féministes chrétiens, Le Féminisme chrétien, Maugeret, imprimeur-gérant, (lire en ligne)
  3. L'Écho littéraire de l'Ouest ["puis" de France]. Revue scientifique et littéraire, [s.n (lire en ligne)
  4. Marie Maugeret, « Le Féminisme chrétien », L'Écho littéraire de France,‎ , p. 2
  5. « Discours de Mlle Maugeret », Le Féminisme chrétien et l'Écho littéraire de France, 20 janvier 1899, n°2, p. 52. Cité in Anne Cova, Au service de l'Église, de la famille et de la patrie. Femmes catholiques et maternité sous la IIIe République, Paris, L'Harmattan, 2000, p. 45
  6. « Discours de Mlle Maugeret », Le Féminisme chrétien et l'Écho littéraire de France, 20 janvier 1899, n°2, p. 51. Cité in Anne Cova, Au service de l'Église, de la famille et de la patrie. Femmes catholiques et maternité sous la IIIe République, Paris, L'Harmattan, 2000, p. 45-46
  7. Marie Maugeret, « Le Féminisme chrétien », L'Écho littéraire de France,‎ , p. 3
  8. Laurence Klejman et Florence Rochefort, L'Égalité en marche : le féminisme sous la Troisième République, Paris, Presses de la Fondation Nationale des sciences politiques, Des Femmes-Antoinette Fouque, 1989, p. 111.
  9. « Congrès féministe », Le Temps,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  10. Sylvie Fayet-Scribe, Associations féminines, p. 57
  11. Marie Maugeret, « Le Féminisme chrétien », La Fronde,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  12. Maria Pognon, « Au Féminisme chrétien », La Fronde,‎ , p. 1
  13. Marie Maugeret, « Zola contre l'armée française », Le Féminisme chrétien,‎ , p. 33-41
  14. Anne Cova, Au service de l'Église, de la famille et de la patrie. Femmes catholiques et maternité sous la IIIe République, Paris, L'Harmattan, 2000
  15. Marie Maugeret, « Status de l'UNFF », Le Féminisme chrétien,‎ , p. 68
  16. Marie Maugeret, « À bâtons rompus », Le Féminisme chrétien,‎ , p. 26
  17. Marie Maugeret, « Congrès catholique des œuvres de femmes », Le Féminisme chrétien,‎ , p. 132
  18. Marie Maugeret, « Rapport sur la situation légale de la femme », Le Féminisme chrétien,‎ , p. 140
  19. Marie Maugeret, « Rapport présenté à la conférence de Bruxelles », Le Féminisme chrétien,‎ , p. 187
  20. Charles Turgeon, « Mortalité infantile », Le Féminisme chrétien,‎
  21. Patrick Cabanel et Jean-Dominique Durand, Le grand exil des congrégations françaises : 1901-1904, Paris, Éditions du Cerf, , p. 11
  22. Bruno Dumons, « Mobilisation politique et ligues féminines dans la France catholique du début du siècle », Vingtième siècle. Revue d'histoire,‎ (lire en ligne)
  23. Magali Della Sudda, « 1902, les catholiques sont dans la rue », L'Histoire,‎ , p. 26
  24. Marie Maugeret, « À bâtons rompus », Le Féminisme chrétien,‎ , p. 116
  25. Marie Maugeret, « À bâtons rompus », Le Féminisme chrétien,‎ , p. 127
  26. « La fédération Jeanne d'Arc », L'Univers,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  27. Magali Della Sudda, Une activité politique féminine conservatrice avant le droit de suffrage en France et en Italie., Paris/Rome, EHESS/La Sapienza,
  28. Deuxième congrès Jeanne d'arc, 11-13 mai 1905, Paris, Institut Catholique de Paris, , p. 148
  29. Marie Maugeret, « Cercle catholique de dames », Le Féminisme chrétien,‎ , p. 27
  30. Marie Maugeret, « Compte-rendu de la réunion du 18 décembre », Le Féminisme chrétien,‎ , p. 30
  31. Troisième Congrès Jeanne d'Arc, 28-30 mai 1906, Paris, Institut Catholique de Paris, , p. 216
  32. « Le Congrès Jeanne d'Arc », La Croix,‎ , p. 3
  33. Gabriel d’Azambuja, « Soyons galants par prévoyance », L'Univers,‎ , p. 1
  34. Yves Le Querdec, « L'électorat féminin », L'Univers,‎ , p. 1
  35. Mme Levé, « La femme électeur », La Vérité française,‎
  36. « La femme doit-elle voter ? », La Croix,‎
  37. « Une interview du Pape Pie X », Le Temps,‎ , p. 2
  38. Troisième Congrès Jeanne d'Arc, Paris, Institut Catholique de Paris, , p. 216
  39. Marie Maugeret, « Lettre ouverte à M. Piou », Le Devoir des femmes françaises,‎ , p. 18
  40. « L'action des femmes chrétiennes à Rome », L'Univers,‎ , p. 1
  41. « Nos amis défunts », La Croix,‎ , p. 2
  42. Magali Della Sudda, « Discours conservateurs, pratiques novatrices », Sociétés & Représentations,‎
  43. Laurence Klejman et Florence Rochefort, L'Égalité en marche : le féminisme sous la troisième République, Paris, FNSP, , chapitre VIII
  44. Christine Bard, Les Filles de Marianne. Histoire des féminismes. 1914-1940, Paris, Fayard, , p. 145
  45. (en) « "Yes We Approve", Interview of Benedict XV by Annie Christich », The Catholic Citizen. Organ of the Catholic Women Suffrage Society,‎ 1919, n°7, p. 1-2
  46. (it) « « Sono avventurati », discorso di Benedetto XV », Bollettino d’organizzazione dell’Unione femminile cattolica italiana,‎ 1919, n°7, p. 1


Voir aussi

Bibliographie complémentaire

  • BARD Christine, Les filles de Marianne. Histoire des fĂ©minismes 1914-1940, Paris, Fayard, 1995, p. 273-274.
  • CHAMPAGNE DE LABRIOLLE Bruno, Le fĂ©minisme de Marie Maugeret, chrĂ©tienne, MĂ©moire de recherche, 2017, 133 p., lire en ligne.
  • COVA Anne, Au service de l'Église, de la patrie et de la famille. Femmes catholiques et maternitĂ© sous la IIIe RĂ©publique, Paris, L'Harmattan, 2000.
  • DUMONS Bruno, « Les Congrès Jeanne-d’Arc ou la vitrine d’un “fĂ©minisme chrĂ©tien” », dans LANGLOIS (Claude) et SOREL (Denis), Le catholicisme en congrès, Lyon, RESEA, 2009.
  • EVERTON Elizabeth, « “Toutes les femmes de France” : Female Political Mobilization and the Ligue AntisĂ©mitique Française, 1899 », UCLA, Thinking Gender Papers, 2009.
  • EVERTON Elizabeth, « Christian Feminist and Nationalist : Marie Maugeret, Le FĂ©minisme chrĂ©tien and La Ligue des Patriotes », confĂ©rence au colloque annuel de la Western Society for French History, octobre 2009.
  • HAUSE S. C. & KENNEY A. R, « The Development of the Catholic Women's Suffrage Movement in France, 1896-1922 », Catholic Historical Review, 1981, vol. 67, n° 1, pp. 11-30, Washington, D.C.
  • KLEJMAN Laurence et ROCHEFORT Florence, L'EgalitĂ© en marche : le fĂ©minisme sous la Troisième RĂ©publique, Paris, Presses de la Fondation Nationale des sciences politiques, Des Femmes-Antoinette Fouque, 1989, p. 110-112.
  • McMILLAN James F., « Wollstonecraft's daughters, Marianne's daughters and the daughters of Joan of Arc: Marie Maugeret », in Clarissa Campbell Orr (Ă©d.), Wollstonecraft's Daughters: Womanhood in England and France 1780-1820, Manchester University Press, Manchester, 1996, pp. 186-198.
  • RABAUT Jean, FĂ©ministes Ă  la Belle Epoque, Paris : France-Empire, 1985.
  • VAN DEN PLAS Louise, « In memoriam. Marie Maugeret », Le FĂ©minisme chrĂ©tien de Belgique, sept.-oct. 1928, 19e annĂ©e, n° 8, p. 113-116.

Articles connexes

Liens externes


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