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Marie-Christine Helgerson

Marie-Christine Helgerson, née le à Lyon et morte en janvier 2021 à Portland (Oregon), est une écrivaine française, spécialisée dans les ouvrages pour la jeunesse.

Marie-Christine Helgerson
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Å’uvres principales
Claudine de Lyon (d)

Biographie

Née Marie-Christine Helgerson, le à Lyon, son enfance et sa jeunesse se déroulent dans cette ville, au sein d’une famille de cinq enfants, qui habite le quartier de la « Presqu’île », celui de la bourgeoisie traditionnelle de cette cité industrieuse.

Après des études secondaires classiques, elle poursuit sa formation à l’Université de Lyon, avec une maîtrise de philosophie. En 1967, elle rejoint les États-Unis, avec son mari, Richard Helgerson (1940-2008), professeur de littérature anglaise, spécialiste de la Renaissance européenne. Après un séjour de quelques années sur la côte est (Baltimore), ils s’installent à Santa Barbara (Californie) où Richard Helgerson se voit confier par l’UCSB (University of California, Santa Barbara), une chaire de professeur de littérature comparée.

Dans les années 77-80, Marie-Christine Helgerson participe à un programme de soutien et d’intégration scolaire en faveur des enfants et des femmes Hmong[1], émigrés avec leur famille en Californie, à Santa Barbara. En France, certains membres de cette communauté ont été regroupés à Cluny (Saône-et-Loire)[2].

À cette occasion, Marie-Christine Helgerson a pris conscience de la nécessité de proposer à ses élèves, des textes accessibles, qui ne soient pas seulement utilitaires ; intéressants pour des lecteurs enfants et adolescents mais que leurs parents puissent avoir plaisir à lire. C’est l’expérience qu’elle tente avec Quitter son pays (1981). Encouragée dans cette voie par François Faucher, alors directeur de la collection « Père Castor » aux Éditions Flammarion, elle propose Claudine de Lyon, publié en 1984. Ce livre connaît un rapide succès qui ne se démentira pas jusqu’à nos jours, devenant un « classique » des programmes de classes primaires, CM1, CM2 et 6e. Convaincue du bien-fondé de sa démarche, elle poursuit avec huit autres livres sur différents thèmes, publiés de 1985 à 2001.

Ayant quitté la Californie en 2008, Marie Christine Helgerson a vécu à Portland (Oregon), elle meurt en janvier 2021 à Portland (Oregon)[3].

Une œuvre cohérente

À part ses deux premiers livres Histoires comme tu voudras et Anémone et les œufs de la mouette qui relèvent de la littérature enfantine, l’œuvre de Marie Christine Helgerson présente plusieurs caractéristiques, qui lui confèrent homogénéité et cohérence :

  • Son Å“uvre s’adresse aux enfants et aux jeunes adolescents, mais également aux adultes. Les thèmes sérieux, voire graves, sont traités dans une langue facile à lire : langue soutenue du point de vue syntaxique, mais de lecture aisée grâce à la brièveté des phrases ; préférence pour le présent de narration ; locuteurs facilement identifiables dans les dialogues ; vocabulaire précis mais aisément compréhensible dans le contexte. «Un livre c’est un bâtiment de mots. Il peut être aussi simple et sobre qu’une église romane de Bourgogne ou aussi compliqué que le forum des Halles à Paris. Simple ou complexe, il faut choisir des matériaux pour le bâtir. Je suis tantôt architecte, tantôt maçon, tantôt décorateur. Mais les mots sont fragiles ou fuyants, parfois insaisissables. Je construis avec eux et c’est ce qui me plaît »[4].
  • Une sensibilité au thème de l’enfance confrontée à la dureté du monde des adultes contre lequel les enfants doivent se défendre pour améliorer leur situation, en utilisant stratégiquement les occasions que la société ou l’Histoire leur présentent. Cette confrontation entre société et enfance renforce la solidarité entre les enfants : frère/sÅ“ur[5] ; ami/amie[6] ; ami/ami[7] ; amie/amie[8] ; grande sÅ“ur/petit frère[9] ; etc.

De ce double point de vue (tension avec le monde des adultes et solidarité entre les enfants), cette thématique établit une parenté entre l’œuvre de Marie-Christine Helgerson et celle de Charles Dickens.

À chaque livre un thème où l’enfance doit lutter pour survivre ou faire sa place au soleil :

Quitter son pays, (Emigration à la suite de la guerre) - Claudine de Lyon, (Travail des enfants et loi sur l’école obligatoire) - Dans les cheminées de Paris, (Exploitation des enfants comme ramoneurs) - Vers l'Amérique, (La guerre comme occasion de construire son destin) - Moi, Alfredo Pérez, (Emigration économique) - L'Apprenti amoureux, (Manipulation par une séductrice) - Dans l’officine de Maître Arnaud (Destruction du lien social par une pandémie et racisme contre l’étranger) - Vas-y Claire !(s’approprier les pratiques sportives au féminin). - Louison et Monsieur Molière (Conquérir sa place en tant qu’enfant dans un groupe social fermé)

  • Une capacité à sélectionner des scènes précises pour caractériser le milieu social ou la période historique où se situe l’intrigue du roman, avec pour objectif de permettre aux lecteurs une représentation exacte du contexte.

Quelques exemples : la restitution fidèle des techniques utilisées par les ouvriers des différentes corporations[10], la précision sur les pratiques agricoles[11], les détails vestimentaires[12], l’alimentation et l’hygiène[13], etc. Cette précision concourt à la vraisemblance de l’histoire.

  • Une sensibilité particulière à l’injustice de la condition faite aux filles dont les rêves d’avenir sont contrariés quand ils ne s’inscrivent pas dans le destin social majoritaire. Le refus que les jeunes héroïnes y opposent rejoint la revendication des « féministes » de leur époque. Claudine de Lyon, (La question de la scolarisation des filles)- Vas-y Claire !, (Exclusion des filles de la pratique sportive)[14] - Louison et Monsieur Molière, (Louison rêve de devenir actrice).
  • Le rôle de la connaissance pour lutter contre les préjugés qui excluent.

Lucien et le chimpanzé, (Contact avec le monde animal comme Thérapie contre l’autisme) - Dans l’officine de Maître Arnaud, (Lutte contre les préjugés qui excluent les lépreux de la vie sociale, et contre la xénophobie)

Les sources d'inspiration

Le thème que Marie-Christine Helgerson retient en général, pour un ouvrage, a un enracinement autobiographique, et tout particulièrement sa situation de française devenue américaine qui lui permet de percevoir avec acuité la spécificité des cultures américaine et française, et leurs antagonismes. Elle conçoit également les intrigues, en enrichissant les personnages avec des éléments empruntés à l’histoire de sa famille et aux rencontres qu’elle a faites tant en Europe qu’aux États-Unis.

Quitter son pays, 1981. Correspond à l’expérience vécue avec les enfants et les adultes de la communauté Hmong, émigrée, dont elle s’occupe en Californie, et de celle à qui elle rendra visite, lors de vacances en Saône-et-Loire.

Claudine de Lyon, 1984. Réunit dans le personnage de Claudine, plusieurs personnages de la famille de l’auteure : une arrière-grand-mère paternelle d’origine savoyarde, arrivée analphabète à Lyon pour y chercher un travail de petite bonne, une grand-mère maternelle dessinatrice de mode avant la Première Guerre mondiale. La société dans laquelle vit Claudine évoque un arrière-grand-père paternel, liseur de dessin[15] à la Croix-Rousse et son fils mécanicien en tissage. C’est le monde des canuts. Le monde lyonnais des « Soyeux »[16] lui est également connu, car plusieurs familles issues de ce groupe social, habitaient dans le quartier où vivait la famille de Marie-Christine Helgerson.

Dans les cheminées de Paris, 1985. Plusieurs scènes (vendanges, travaux agricoles, etc.) font appel à des souvenirs de vacances à la campagne, dans le Dauphiné et dans le Mâconnais, où l’auteure a des racines familiales. La Savoie et les villages cités ont été de nombreuses fois la destination de sorties familiales. L’auteure a également puisé dans les souvenirs d’enfance d’une savoyarde issue de la Maurienne, monde rural resté longtemps inchangé : transhumance[17], habitudes alimentaires[18], bucheronnage[19], fenaisons[20], utilisation généralisée du savoyard et non du français[21], habitudes vestimentaires[22], etc.

Lucien et le chimpanzé, 1988. Le cadre géographique de ce roman (le Mâconnais) est celui du village où se trouve la maison de la grand-mère maternelle de Marie-Christine Helgerson : le château, les chemins empruntés par les personnages se situent tous dans la commune de Péronne où elle a passé de nombreuses vacances. Dans l’avant-propos du livre (Édition Castor Poche 1988), l’auteure cite ses sources scientifiques, à savoir les travaux d’Herbert S. Terrace, Francine Patterson, Eugène Linden, David Premack et Jane Goodall sur le langage et le comportement des grands primates[23].

Moi, Alfredo Pérez, 1989. À Santa Barbara, Marie Christine Helgerson a observé directement l’émigration mexicaine et les réactions d’hostilité de la part de la société américaine, alors que l’économie californienne a besoin de cette main d’œuvre agricole[24]. Elle a également pu observer les tentatives de contrôle aux frontières et leurs conséquences sur la vie des jeunes mexicains clandestins.

Dans l’avant-propos, Marie-Christine Helgerson exprime de nouveau combien son expérience d’alphabétisation d’enfants immigrés a été pour elle une occasion d’observation : « Pendant dix ans, j’ai enseigné à lire et à écrire à des enfants du monde entier. Être immigrant n’est jamais facile. Trouver sa place dans des sociétés aussi agressives et complexes que la France ou les États-Unis est souvent décourageant, parfois effrayant.

Dans cette histoire, un jeune immigrant réussit ce qu’il entreprend. Le succès d’Alfredo me fait plaisir. J’espère qu’il rendra heureux ceux qui le liront »

L'Apprenti amoureux, 1990. Les références sont claires : à la Renaissance. Lyon a été une des capitales européennes de l’imprimerie. Une société d’humanistes s’ y est développée, à la fois d’ éditeurs, d’imprimeurs et d’hommes de lettres. Dans cette société masculine, une poétesse : Louise Labé, dite la Belle Cordière. Le quartier où vivait et travaillait cette société est toujours conservé[25], voisin de celui où vivait la famille de Marie-Christine Helgerson[26]. Par ailleurs, Richard Helgerson, son mari, a conduit de nombreuses recherches sur les échanges entre humanistes européens de la Renaissance dont il était spécialiste. Leurs échanges ont fourni à l’auteure des éléments précis sur la vie de ces éditeurs-imprimeurs lyonnais dont elle a pu observer directement les productions au Musée de l’Imprimerie de Lyon.

Dans l' officine de Maître Arnaud, 1991. L’auteure a voulu faire réfléchir ses jeunes lecteurs sur l’apparition du sida et sur les réactions irraisonnés que cette maladie a suscitées à cette époque. Dans ce livre, la lèpre, les rumeurs, la méfiance, l’approche scientifique de l’apothicaire[27], sont autant de métaphores de l’épidémie contemporaine.

Vas-y Claire, 1995. C’est encore un élément de la mémoire familiale que l’auteure sollicite. Cette fois la figure d’une grand-mère paternelle qui sans refuser sa féminité, grâce à l’éducation voulue par son père[28], assura des responsabilités habituellement réservées aux hommes dans sa classe sociale. Dans ce livre, l’auteure développe un thème qui lui était cher : la différence d’éducation entre les garçons et les filles comme origine de la situation inégalitaire faite aux femmes, y compris dans les sociétés démocratiques occidentales[29]. Une originalité dans ce livre est le retour de Claudine Boichon[30] qui envisage la création de vêtements féminin prêt-à-porter, élégants et à prix accessible à toutes.

Louison et Monsieur Molière, « a été créé en collaboration avec mon mari... C’est lui qui a trouvé Louison en faisant des recherches sur Molière. J’ai été frappée, par l’histoire de cette actrice/enfant et j’ai voulu la partager avec des jeunes de maintenant»[31] Le rôle de son mari, Richard Helgerson, en tant que critique littéraire et spécialiste de l’histoire littéraire de l’Europe a été important pour Marie-Christine Helgerson : soutien dans sa démarche d’écrivaine, complément d’information, relecture des manuscrits avant dépôt chez l’éditeur, etc.

En conclusion, il est à noter que dans l’œuvre de Marie-Christine Helgerson, le travail documentaire procède de la nécessité du scénario et non d’une volonté d’érudition. Les éléments d’information, toujours contrôlés rigoureusement, sont subordonnés aux besoins de l’histoire racontée. La quête des informations est au départ suffisamment large pour ne retenir que les éléments qui concourent à créer un cadre de vie, une ambiance, une illustration du thème. Cette quête a été essentiellement conduite dans la bibliothèque de l’UCSB à Santa Barbara, ville de résidence de Marie-Christine Helgerson, fondation d’une très grande richesse et dotée des outils modernes de recherche à distance dans les bibliothèques partenaires aux États-Unis et à l’étranger ; mais aussi grâce à des questionnaires envoyés à des correspondants chargés de procéder à des repérages[32].

Å’uvres

  • Histoires comme tu voudras, 1978.
  • Anémone et les Å“ufs de la mouette, (réédition en 1987).
  • Quitter son pays, 1981.
  • Claudine de Lyon, 1984.
  • Dans les cheminées de Paris, 1985.
  • Vers l'Amérique, 1987.
  • Lucien et le chimpanzé, 1988.
  • Moi, Alfredo Pérez, 1989.
  • L'Apprenti amoureux, 1990.
  • Dans l' officine de Maître Arnaud, 1991.
  • Vas-y Claire !, 1995.
  • Louison et Monsieur Molière, 2001.

Sélection d'œuvres

  • Dans l'Officine de Maître Arnaud (El famoso monsieur le noir)

À propos du roman Claudine de Lyon

Dans l'édition de 1984 de Claudine de Lyon, Marie-Christine Helgerson explique : « À onze ans Claudine a déjà le dos voûté des canuts, car elle doit se pencher pour lancer la navette... dix heures par jour. Cela se passait il y a cent ans. Dans les sociétés modernes, les enfants n'ont plus le même genre de responsabilités. Je voudrais que les lecteurs puissent comparer leur vie à celle d'enfants au travail. Ils découvriront, je l'espère, qu'aller à l'école est une chance extraordinaire. Voilà la première raison pour laquelle j'écris ce livre. »

« C'est pour les filles en particulier que j'ai créé le personnage de Claudine. On leur impose l'image de la consommatrice passive, docile, béate et aveugle. Je souhaite que ce livre leur permette de détruire cette image et de mener à bien ce qu'elles désirent réaliser. »

« Encore un mot, pendant mon séjour en France, j'ai entendu dire « Cool, Raoul », « Relax Max ». C'est très joli. Dans le patois lyonnais, on disait « Hardi Denis », « À l'hasard, Balthazar ». Peu d'expressions du parler des canuts sont encore en usage aujourd'hui. J'en ai employées quelques-unes. Certaines d'entre elles plairont peut-être à mes lecteurs[33]... »

La majeure partie de l'histoire se déroule en 1881-1882 avec en toile de fond le vote des lois Jules Ferry, qui ont rendu l'enseignement primaire public, gratuit, obligatoire et laïc.

Notes et références

  1. L’ethnie Hmong vit majoritairement au Laos. Après avoir aidé la France durant la guerre d’Indochine, Ils ont soutenu l’armée américaine durant la guerre qui a ravagé toute la région (1962-1975) et beaucoup d’entre eux ont du quitter leur pays au moment de la conclusion de la paix.
  2. Ils quitteront Cluny pour s’installer en Guyane
  3. « Marie-Christine Helgerson - Biographie », sur lePetitLitteraire.fr (consulté le )
  4. Avant-Propos de Lucien et le Chimpanzé- 1988, Castor Poche Flammarion.
  5. Meng et Kang Mo dans Quitter son pays.
  6. Gilles et Anne dans L’apprenti amoureux.
  7. Alfredo et Jeff dans Moi, Alfredo Pérez.
  8. Elisabeth et Claire dans Vas-y Claire !
  9. Catarina et Alfredo dans Moi, Alfredo Perez.
  10. L’atelier de Maître Muire.L’apprenti amoureux, pp 12 et sq. -1990 Castor Poche Flammarion.
  11. Introduction de la culture de la pomme de terre en Savoie. Dans les cheminées de Paris p28 – 1985 Castor Poche Flammarion.
  12. Equipement règlementaire. Vers l’Amérique, p 86 -1987 Editions Milan.
  13. Opposition entre les repas dans un milieu rural et dans un milieu urbain, décrits Dans les cheminées de Paris, p85 et ibidem p120 – 1985 Castor Poche Flammarion.
  14. Dialogue entre Claire, Elisabeth et Alice Vas-y Claire !, p 39 à 42 –Ed 1995 Castor Poche Flammarion.
  15. Le liseur de dessin transforme le projet d’un artiste en document préparatoire à la perforation des cartes qui programmeront la machine Jacquard.
  16. Idiomatique (lyonnais) pour désigner les commerçants en soie, par opposition aux canuts qui sont les ouvriers tisseurs. L’ensemble des acteurs de cette chaîne économique constituait la FABRIQUE.
  17. Dans les cheminées de Paris p12 et sq. – 1985 Castor Poche Flammarion.
  18. Ibidem p 28 ; p 56 ;
  19. Ibidem p 33 et sq.
  20. Ibidem p 27
  21. Ibidem p 67
  22. Ibidem p 17
  23. Les premiers travaux de ces scientifiques américains ont été publiés en 1959 (David Premack), 1961 (Herbert Terrace), 1979 (Francine Patterson) etc. Marie Christine Helgerson a été sensibilisée aux problématiques du langage durant ses études de philosophie. Entre autres par Henri Maldiney qui a fait découvrir à ses étudiants lyonnais, les travaux de Noam Chomsky.
  24. Moi, Alfredo Pérez p 53 – 1985 Castor Poche Flammarion
  25. Il s’agit de la rue Mercière, du quartier de Saint-Nizier, dans le deuxième arrondissement de Lyon et des rues Saint-Jean et du Bœuf, dans le cinquième arrondissement, sur la rive droite de la Saône.
  26. Quartier de Bellecour-Ainay.
  27. Dans l’officine de Maitre Arnaud p16 ; p69 – 1991 Castor Poche Flammarion
  28. Il lui a fait suivre des études secondaires au Lycée public pour jeunes filles qui venait de s’ouvrir à Lyon, au lieu de l’inscrire dans les cours privés ou institutions réservées aux jeunes filles de la bourgeoisie. Il l’associa à la gestion de ses affaires, ce qui la conduisait à se rendre seule en Algérie, visiter les succursales établies par l‘arrière- grand- père de Marie-Christine Helgerson.
  29. Vas-y Claire ! pp 51 et52 ; p91 ; p 160 ; etc.
  30. L’héroïne de Claudine de Lyon.
  31. Postface de Louison et Monsieur Molière 2001 Castor Poche Flammarion.
  32. Par exemple les réactions de la presse lyonnaise à la parution de la loi sur l’instruction obligatoire en 1882.Information utilisée dans Claudine de Lyon.
  33. Marie-Christine Helgerson, Claudine de Lyon, Paris, Flammarion, , 277 p. (ISBN 2-08-164905-5), Présentation de l'autrice, page 3-4.

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