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Marianne Enckell

Marianne Enckell est une historienne, Ă©ditrice et essayiste libertaire vivant en Suisse.

Marianne Enckell
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Biographie
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Biographie

Carrière

En , Marianne Enckell reprend, avec sa mère, la gestion du Centre international de recherches sur l'anarchisme (Lausanne) à la suite de l'expulsion de son principal animateur, Pietro Ferrua (objecteur de conscience italien). Fondé en 1957, le CIRA de Lausanne est la plus grande (par le nombre de documents conservés) bibliothèque spécialisée en Europe dans le domaine de l'anarchisme. Marianne Enckell en assure la continuité et le développement jusqu'à aujourd'hui. En plus de la gestion de la bibliothèque et du centre de documentation, Marianne Enckell est éditrice scientifique et participe à de très nombreux ouvrages. Elle participe notamment à la publication de la revue Anarchisme et Non-Violence dans les années 1960.

En 1969, elle traduit et édite un texte-manifeste du britannique Nicolas Walter, Pour l’anarchisme, qui sera réédité jusque dans les années 2000, en France, en Belgique et au Canada.

En 1980, elle retrouve une partie du manuscrit original des mémoires de Clément Duval, qu'elle fait éditer sous le titre Moi Clément Duval : bagnard et anarchiste[1].

Elle collabore également au Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français[2], « Le Maitron » ainsi qu'au Dictionnaire international des militants anarchistes.

Famille

Marianne Enckell est la fille de Marie-Christine MikhaĂŻlo[3], figure du mouvement libertaire suisse et international.

Ĺ’uvres

Contributions

Traductions

  • Nicolas Walter, Pour l’anarchisme, traduction de l’anglais Marianne Enckell[36], CIRA, Éditions Alternative Libertaire (Belgique), 1981[37].
  • Yusuf Yesilöz, La route du couchant, traduction de l'allemand par Marianne Enckell, Éditions d'en bas, 2000[38].
  • Jacques Picard, La Suisse et les Juifs 1933-1945. AntisĂ©mitisme suisse, dĂ©fense du judaĂŻsme, politique internationale envers les Ă©migrants et les rĂ©fugies, traduction de l'allemand par Ursula Gaillard et Marianne Enckell, Éditions d'en bas, Lausanne, 2001, (ISBN 2829002458)[39].
  • RenĂ© L. Frey, Georg Kreis, Gian-Reto Plattner, Le fĂ©dĂ©ralisme suisse : la rĂ©forme engagĂ©e, ce qui reste Ă  faire, sous la direction de RenĂ© L. Frey, prĂ©face de Yannis Papadopoulos, traduit de l'allemand par Marianne Enckell, Presses polytechniques et universitaires romandes, Lausanne, 2006[40].
  • Michael Bruening, Marianne Enckell, Le premier champ de bataille du calvinisme : conflits et rĂ©forme dans le Pays de Vaud, 1528-1559, Éditions Antipodes, 2011, (ISBN 2889010619)[41].
  • David Lowenthal, Passage du temps sur le paysage, traduit de l'anglais par Marianne Enckell, Gollion (Suisse), Infolio (Paris), Collection Archigraphy TĂ©moignages, 2008[42] - [43].
  • Amedeo Bertolo, Furio Biagini, Sylvain Boulouque, Rudolf de Jong, Juifs et anarchistes : histoire d'une rencontre, traduit par Patricia Farazzi, Marianne Enckell et Jean-Manuel Traimond, Éditions de l'Éclat, Paris/Tel-Aviv, 2008[44] - [45] - [46].
  • Martha A. Ackelsberg, La vie sera mille fois plus belle : les Mujeres Libres, les anarchistes espagnols et l'Ă©mancipation des femmes, traduit de l'anglais par Marianne Enckell et Alain ThĂ©venet, Atelier de crĂ©ation libertaire, 2010[47] - [48] - [49].

Articles

  • Travail intellectuel et travail manuel : des dĂ©bats de la Première Internationale Ă  l'anarchisme, Cahiers d'histoire du mouvement ouvrier, Association pour l’étude de l’histoire du mouvement ouvrier (AEHMO), 16/11[50].
  • Une toute petite histoire de l'anarchisme..., L'ÉphĂ©mĂ©ride anarchiste, , texte intĂ©gral.

Sources

Voir aussi

Articles connexes

Audiovisuel

Liens externes

Notes et références

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