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Mariam Jambakur-Orbeliani

Mariam Jambakur-Orbeliani (gĂ©orgien : მარიამ ჯამბაკურ-ორბელიანი), nĂ©e en et morte en , est une noble gĂ©orgienne, philanthrope, Ă©ducatrice et militante fĂ©ministe.

Mariam Jambakur-Orbeliani
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  89 ans)
Nom dans la langue maternelle
მარიამ ჯამბაკურ - ორბელიანი
Nationalité
Activités
Philanthrope, pédagogue, militante pour les droits des femmes
PĂšre
Vakhtang Orbeliani (en)
Autres informations
Membre de
Société historico-ethnographique de Géorgie (d)

Biographie

Jeunesse

La princesse Mariam Orbeliani naßt en 1852. Elle est la fille du prince Vakhtang Orbeliani (en), poÚte et général, et d'Ekaterina Illinskaya. En 1870, elle termine ses études aux Cours pour femmes de Tbilissi. Elle épouse le comte Alexander Jambakur-Orbeliani, un propriétaire terrien de Lamiskana dans la région de Shida Kartli[1] - [2].

Activisme social

En 1879, Mariam Orbeliani devient membre fondatrice de l'Association pour la promotion de l'alphabĂ©tisation des gĂ©orgiens. Pendant 33 ans, elle dirige Ă©galement l'Association des femmes enseignantes, dont l'objectif est de promouvoir l’embauche de femmes dans les Ă©tablissements d’enseignement et de protĂ©ger les enseignantes. En outre, elle lĂšve des fonds pour ouvrir la premiĂšre Ă©cole pour femmes gĂ©orgiennes du pays[3].

En 1882, elle est élue au conseil d'administration de l'Association de la préservation de la noblesse.

En 1884, elle publie le recueil complet des poÚmes de son pÚre, décédé quatre ans plus tÎt. Supportrice des magazines pour enfants Jejili, Nakaduli et de l'association féminine « Education », sa connaissance de plusieurs langues européennes lui permettent de traduire Shakespeare, MoliÚre, Hugo et Daudet[1].

Aux cĂŽtĂ©s d'Ivane Javakhishvili, Ă©poux d'Anastasia Orbeliani, sa niĂšce, Mariam participe activement au mouvement social pour la crĂ©ation de l'universitĂ© d'État de Tbilissi (TSU) en 1918[4].

Fin de vie

AprĂšs l'annexion de la GĂ©orgie par l'Union soviĂ©tique en 1921, Mariam Orberliani se concentre sur son travail pĂ©dagogique et de traduction. Elle se retire progressivement des luttes et meurt en 1941 Ă  l'Ăąge de 89 ans.

HĂ©ritage

Le Centre national des manuscrits de GĂ©orgie possĂšde une archive dĂ©diĂ©e Ă  Mariam Orberliani. Celle-ci contient 1 123 documents qui concernent sa biographie et ses activitĂ©s sociales, ses Ɠuvres et sa correspondance.

Elle a créé les kakluchas (ou bonbons Oberliani), une friandise géorgienne à base de noix et de sucre caramélisé[5].

Reconnaissance

En 2014, la ville de Tbilissi renomme une rue à son nom. Elle fait partie de dix géorgiennes sélectionnées, aux cÎtés d'Anastasia Tumanishvili-Tsereteli et Mariam Ivanishvili-Demuria[6].

Notes et références

  1. (en) « The Orbeliani Sweets », sur GEORGIATOSEE, (consulté le )
  2. « Castles.nl - Orbeliani Castle », sur castles.nl (consulté le )
  3. (en) « Mariam Jambakur-Orbeliani | Feminism and Gender Democracy », sur Heinrich-Böll-Stiftung (consulté le )
  4. (en-US) « Mariam Jambakur-Orbeliani (11 July 1852 – 23 August 1941, Tbilisi) – Women and the Transfer of Knowledge in the Black Sea Region » (consultĂ© le )
  5. (en-US) « 11 Georgian Desserts and Sweets you need to try », sur Tour Guide Georgia, (consulté le )
  6. (en-US) DFWatch staff, « Tbilisi naming ten more streets after women », sur Democracy & Freedom Watch, (consulté le )

Liens externes

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