Marcilly-sur-Tille
Marcilly-sur-Tille est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Son nom serait d'origine celtique et signifierait « Une habitation au bord de l'eau » ou « Un lieu retranché » (« Mar » - Long, « Il » - Bord, « y » - Habitation).
Marcilly-sur-Tille | |||||
Le lavoir de Marcilly-sur-Tille. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | CĂ´te-d'Or | ||||
Arrondissement | Dijon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallées de la Tille et de l'Ignon | ||||
Maire Mandat |
Daniel Lavèvre 2020-2026 |
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Code postal | 21120 | ||||
Code commune | 21383 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Marcillien - Marcillienne | ||||
Population municipale |
1 713 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 236 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 31′ 12″ nord, 5° 07′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 213 m Max. 317 m |
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Superficie | 7,27 km2 | ||||
Unité urbaine | Is-sur-Tille (banlieue) |
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Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Is-sur-Tille | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | www.marcillysurtille.fr | ||||
GĂ©ographie
Commune située sur l'Ignon à 20 minutes de Dijon, on y trouve le mont de Marcilly une butte culminant à 317 mètres. La commune est desservie par une gare de la ligne de chemin de fer reliant Nancy à Dijon (tronçon d'Is-sur-Tille à Culmont - Chalindrey).
- La ligne de chemin de fer Dijon-Nancy Ă Marcilly-sur-Tille
Hydrographie
L'Ignon, rivière qui est un affluent de La Tille, traverse le village, juste au milieu, d'ouest en est. Le ruisseau La Venarde traverse le terroir du sud-ouest au nord-est, va se jeter dans la Tille à Til-Châtel.
Lieux-dits et Ă©carts
- L'Ignon
- Petite ForĂŞt
- Le lac
- La gare d'Is/Marcilly
- Le Mont de Marcilly
- L'Ă©tang de Marcilly
- Le verger
Communes limitrophes
Crécey-sur-Tille | Échevannes | |||
Is-sur-Tille | N | Til-Châtel | ||
O Marcilly-sur-Tille E | ||||
S | ||||
Chaignay | Gemeaux | Lux (CĂ´te-d'Or) |
Urbanisme
Typologie
Marcilly-sur-Tille est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Is-sur-Tille, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 6 068 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), zones urbanisées (10,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), forêts (3,4 %), eaux continentales[Note 3] (3,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Par sa position isolée, la situation du mont de Marcilly avait tout naturellement attiré les hommes préhistoriques. En effet, elle permettait le contrôle de la vallée de la Tille. Ce poste d'observation servait également de refuge en cas de danger. Des armes (lames de faucilles et de couteaux), des outils nettement spécialisés (scie)... y ont été retrouvés et sont exposés au Musée Archéologique de Dijon.
Carte de Cassini
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La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au XVIIIe siècle, Marcilly-sur-Tille qui s'appelait Marcilly est une Paroisse située sur la rive droite de la rivière L'Ignon.
Un moulin à eau est représenté par une roue dentée au milieu du village.
Au sud, les eaux de la rivière la Venarde alimentent le moulin éponyme et forment deux étangs qui sont encore présents actuellement.
La ferme, la Rente d'Artaud, existe encore de nos jours.
À l'époque, la commune était dix fois moins peuplée qu'actuellement, 1 688 habitants contre 171 à l'époque de la Révolution.
Histoire ferroviaire de la commune
Depuis 150 ans, Marcily-sur-Tille et Is-sur-Tille ont été un important carrefour de lignes de chemin de fer :
- d'abord, Ă partir de 1872, avec la Ligne de Dijon-Ville Ă Is-sur-Tille et la Ligne d'Is-sur-Tille Ă Culmont - Chalindrey ;
- puis, Ă partir de 1874 jusqu'en 1969, avec la ligne de chemin de fer de Troyes Ă Gray.
Ligne de Dijon-Ville Ă Is-sur-Tille et Ligne d'Is-sur-Tille Ă Culmont - Chalindrey
La première, créée en 1872, se dirige, depuis la gare d'Is-sur-Tille, plein sud sud vers la gare de Gémeaux et continue jusque la gare de Dijon-Ville située à 33 km.
La seconde, mise en service en 1874, se dirige au nord vers la gare de Selongey pour aboutir à la gare de Culmont-Chalindrey située à 44 km.
Ces lignes à double voie ont été électrifiées en 1964 ; elles sont utilisées actuellement pour le transport de passagers et de fret.
La ligne de chemin de fer de Troyes Ă Gray
De 1882 au 2 mars 1969, la commune a été traversée par la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant du nord-est de la gare de Villey-Crécey, passait à l'est, côtoyait la ligne d'Is-sur-Tille à Culmont-Chalindrey, s'arrêtait à la gare d'Is-sur-Tille puis, après avoir fait une grande boucle autour de Marcilly-sur-Tille, se dirigeait ensuite vers la gare de Til-Châtel.
L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, 4 trains s'arrĂŞtaient chaque jour Ă la gare d'Is-sur-Tille dans le sens Troyes-Gray et 4 autres dans l'autre sens.
À une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le 2 mars 1969 au trafic voyageurs puis désaffectée.
La gare d'Is-sur-Tille- Marcilly-sur-Tille
En réalité, la gare nommée Ys-sur-Tille est implantée sur le terroir de la commune de Marcilly-sur-Tille; seule une partie du dépôt se trouve sur le terroir d'Is-sur-Tille, à l'extrême-est.
Actuellement, la gare est desservie quotidiennement par six TER vers la gare de Dijon située à 33 km ; la durée du trajet est d'environ 30 minutes. Ce sont 4 TER qui prennent la direction de la gare de Culmont-Chalindrey située à 44 km avec une durée moyenne de 30 minutes.
Par manque d'archives, il y a peu d'informations quant à son histoire. La commune a appartenu à la maison du Trichatel et certains écrits citent l’église Saint-Maurice dès 801, elle fut rattachée à la Côte-d'Or en 1790.
- Monument aux morts.
- DĂ©tail des plaques-souvenir.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2020, la commune comptait 1 713 habitants[Note 4], en augmentation de 2,03 % par rapport Ă 2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Une croix datant de -1000.
- Un moulin datant du XVIIIe siècle.
- 3 pigeonniers
- L'église Saint Maurice date du XIIIe siècle. L'église primitive citée dès 801 était aussi sous le vocable de Saint-Jean-Claude, le patron des dynasties burgondes. Elle a subi au cours des siècles de nombreuses transformations. Elle comprend une nef de la fin du XIIe ou début XIIIe, un transept avec clocheton en bois qui renferme une cloche de 1684, un chœur du XIIIe orné d'une corniche à double courbure. L'église possède aussi une chaire formée de panneaux gothiques richement sculptés.
- L'église dans l'enclos du cimetière.
- Abside.
- Le mont de Marcilly couvrant une surface de 10 hectares.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Is-sur-Tille », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d'habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.