Marcelo RĂos
Marcelo RĂos, nĂ© le Ă Santiago, est un joueur de tennis chilien, professionnel de 1994 Ă 2004. SurnommĂ© « El Chino » (« le Chinois »), RĂos a remportĂ© dix-huit titres en simple messieurs, dont la Coupe du Grand Chelem 1998 et cinq Super 9 (ancienne appellation des Masters 1000).
Marcelo RĂos | ||||
Marcelo RĂos en 2004. | ||||
Carrière professionnelle | ||||
1994 – 2004 | ||||
Nom de naissance | Marcelo AndrĂ©s RĂos Mayorga | |||
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Pays | Chili | |||
Naissance | Santiago |
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Taille | 1,75 m (5′ 9″) | |||
Prise de raquette | Gaucher, revers Ă deux mains | |||
Entraîneur | Larry Stefanki | |||
Gains en tournois | 9 713 771 $ | |||
Palmarès | ||||
En simple | ||||
Titres | 18 | |||
Finales perdues | 13 | |||
Meilleur classement | 1er (30/03/1998) | |||
En double | ||||
Titres | 1 | |||
Finales perdues | 1 | |||
Meilleur classement | 141e (07/05/2001) | |||
Meilleurs résultats en Grand Chelem | ||||
Aust. | R-G. | Wim. | US. | |
Simple | F(1) | 1/4 | 1/8 | 1/4 |
Double | - | - | - | - |
Titres par Ă©quipe nationale | ||||
World Team Cup | 1 (2003) | |||
Finaliste de l'Open d'Australie 1998 et auteur d'un doublé Indian Wells-Miami la même année, il devient, quatre ans après ses débuts sur le circuit professionnel, le premier no 1 mondial sud-américain officiel de l'histoire, en dépit de la controverse qui a existé autour du classement de l'argentin Guillermo Vilas en 1977[1]. Il occupe la tête du classement ATP durant six semaines cumulées.
Seul no 1 mondial à n'avoir jamais remporté de tournoi du Grand Chelem, il a néanmoins été le premier joueur à remporter les trois Super 9 (Masters 1000) sur terre battue depuis la création de cette catégorie en 1990 : Monte-Carlo en 1997, Rome en 1998 et Hambourg en 1999.
RĂos est Ă©galement le seul joueur de l'histoire Ă avoir atteint le classement de no 1 mondial sur les trois circuits : junior, professionnel, et senior[2].
Considéré comme l'un des joueurs les plus talentueux de ce sport[3] - [4] - [5], mais également réputé pour ses nombreux écarts de conduite et de langage[6] - [7] - [8], il met fin à sa carrière en 2004, en raison de blessures persistantes, âgé de seulement vingt-huit ans[9].
Carrière
DĂ©buts
Fils d'un ingénieur et d'une enseignante, il commence le tennis à l'âge de 11 ans au Sport Francés Club de Vitacura situé près du domicile familial à Santiago.
Remarquablement doué, il se distingue en Junior en remportant l'US Open 1993, atteint la même année la demi-finale de Roland Garros Junior, et devient Champion du Monde et no 1 mondial. Il accède au circuit professionnel un an après.
1994-1997 : montée en puissance
Âgé de seulement 18 ans, il accède à une célébrité immédiate lors de sa première participation à Roland Garros où il affronte au second tour l'Américain Pete Sampras, alors no 1 mondial. Il perd le match (6-7, 6-7, 4-6) au terme d'une rencontre accrochée, mais se fait remarquer par son talent naturel sur terre battue, son jeu de gaucher contreur/puncheur, son toucher exceptionnel et son inspiration, ainsi que pour sa personnalité charismatique. Cette même année il remporte son premier tournoi Challenger à Dresde, en Allemagne.
En 1995, il conquiert son premier titre ATP à Bologne face à l'Uruguayen Marcelo Filippini (6-2, 6-4), et fait son entrée dans le top 50 mondial. Au mois de juin, il remporte le tournoi d'Amsterdam en simple contre Jan Siemerink (6-4, 7-5, 6-4) mais aussi en double avec Sjeng Schalken. Il remporte également le tournoi de Kuala Lumpur en dominant Mark Philippoussis (7-6, 6-2). Il atteint, pour finir, la finale du tournoi de Santiago et termine la saison 25e mondial.
1996 est une année ponctuée de belles prestations en Masters 1000, alors appelés Super 9. Il atteint les quarts de finale à Stuttgart et à Rome, mais surtout les demi-finales d'Indian Wells, Monte-Carlo et Toronto. Il remporte un titre à Sankt Polten, en dominant Félix Mantilla (6-1, 6-4), et atteint les finales de Barcelone, Santiago et Scottsdale. Marcelo devient le premier joueur chilien de l'histoire à entrer dans le top 10 mondial. Il achève cependant sa saison à la 11e place mondiale.
L'année 1997 est marquée par sa première qualification pour des quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem, à l'Open d'Australie et à l'US Open, mais surtout par sa première victoire en Super 9 (ancien nom des Masters 1000), à Monte-Carlo. Durant sa semaine il a défait successivement Andrea Gaudenzi, Albert Costa, Carlos Moyà , Magnus Larsson, pour dominer ensuite l'Espagnol Àlex Corretja en finale (6-4, 6-3, 6-3). Deux semaines plus tard les deux hommes d'affrontent à nouveau en finale du Masters de Rome, mais cette fois Àlex Corretja prend le dessus.
Il atteint Ă©galement les quarts de finale du tournoi de Stuttgart et la finale des tournois de Marseille, Boston, et une nouvelle fois Santiago.
Même s'il a atteint la 6e place mondiale durant la saison, il termine l'année 1997 à la 10e place, sa première saison terminée dans les dix meilleurs mondiaux.
1998 : finale à l'Open d'Australie, doublé Indian Wells et Miami, victoire à Rome et à la Coupe du Grand Chelem, No 1 mondial
Cette rapide montĂ©e en puissance trouve son apogĂ©e durant la saison 1998. En dĂ©but d'annĂ©e, Marcelo RĂos se hisse en finale du tournoi d'Aukland et remporte le titre contre Richard Fromberg (4-6, 6-4, 7-63). Il prend ensuite part Ă l'Open d'Australie, oĂą il s'impose contre Grant Stafford (6-1, 6-3, 6-3), Thomas Enqvist (6-4, 7-64, 4-6, 6-4), Andrew Ilie (6-2, 6-3, 6-2), Lionel Roux (6-2, 4-6, 6-2, 6-4), Alberto Berasategui (66-7, 6-4, 6-4, 6-0) et Nicolas EscudĂ© (6-2, 6-3, 6-1), mais il s'incline en finale contre Petr Korda (6-2, 6-2, 6-2).
Quelques mois plus tard, sous l'égide de son entraîneur Larry Stefanki, il remporte le Masters d'Indian Wells face à Greg Rusedski, et réalise dans la foulée le doublé au Masters de Miami en dominant en finale Andre Agassi (7-5, 6-3, 6-4).
Au terme de ce tournoi, RĂos prend la place de no 1 mondial[10]. C'est la première fois qu'un joueur sud-amĂ©ricain atteint le sommet du tennis mondial, le Chili fera d'ailleurs de ce succès un Ă©vènement national. Il ne gardera ce classement que 4 semaines seulement, car il ne pourra dĂ©fendre son titre au Masters de Monte-Carlo, en raison d'une blessure contractĂ©e lors du premier tour de la Coupe Davis face Ă l'Argentine. Le , il retrouve nĂ©anmoins son classement de no 1 pour une pĂ©riode de deux semaines.
Entre-temps, RĂos remporte le Masters de Rome, en dominant en finale l'Espagnol Albert Costa. Il s'impose Ă©galement Ă Sankt Pölten contre Vincent Spadea, Ă Singapour contre Mark Woodforde, et atteint les quarts de finale de Stuttgart et Paris Bercy.
Il ponctue cette année exceptionnelle en s'imposant face à Andre Agassi lors de la finale de la Coupe du Grand Chelem, qui sera son unique titre majeur[11].
Il finit l'année no 2 mondial derrière Pete Sampras au terme de la plus belle saison de sa carrière où il a atteint une finale de Grand Chelem, remporté un tournoi majeur, trois Super 9 et six titres sur l'ensemble de la saison, à égalité avec Patrick Rafter, no 4.
1999-2002 : confirmation contrariée
En 1999, sur le tableau de l'Open d'Australie, il est pour l'unique fois de sa carrière tête de série no 1 (no 2 ATP) dans un tournoi du Grand Chelem à la suite de la non-participation de Pete Sampras pour blessure, mais il doit finalement déclarer forfait pour la même raison.
RĂos confirme son talent sur terre battue en atteignant une fois de plus la finale du Masters de Monte-Carlo face Ă Gustavo Kuerten, finale au cours de laquelle il sera forcĂ© Ă un abandon sur blessure. Mais il se rattrape sur le Masters de Hambourg, qu'il remporte en dominant en finale Mariano Zabaleta. Il s'impose dans la foulĂ©e Ă Sankt Pölten pour la troisième fois consĂ©cutive, mais aussi Ă Singapour.
Il atteint la finale du tournoi de Shanghai, les quarts de finale de Roland Garros et de Madrid. Handicapé par ces blessures à répétition, Marcelo réalise malgré tout une saison solide et termine pour la troisième année consécutive dans le top 10 mondial, à la 9e place.
L'an 2000 sera une annĂ©e Ă©maillĂ©e de blessures, lĂ encore, mais Marcelo RĂos parvient tout de mĂŞme Ă remporter le tournoi de Umag face Ă Mariano Puerta, et atteint les demi-finales du Masters de Hambourg. Sa chute dans le classement est vertigineuse puisque le Chilien termine 39e mondial.
RĂos remporte l'Open de Doha en dĂ©but d'annĂ©e 2001, mais en raison de ses blessures rĂ©currentes, se voit contraint Ă une opĂ©ration chirurgicale de la cheville, ce qui a pour consĂ©quence de le voir disparaĂ®tre du top 50 mondial.
Il gagne de nouveau un titre en septembre, en s'imposant au Tournoi de Hong Kong face à l'Allemand Rainer Schüttler. Il atteint la finale du double messieurs à Scottsdale. Comme l'année précédente, le Chilien finit à la 39e place.
HandicapĂ© cette fois par une blessure au dos, Marcelo RĂos se hisse tout de mĂŞme en quarts de finale de l'Open d'Australie 2002. Il atteint Ă©galement la demi-finale du Masters de Miami contre Andre Agassi, match spectaculaire au cours duquel il sera contraint Ă l'abandon. Il fait aussi une finale Ă l'Open de Stockholm et termine sa saison 24e joueur mondial.
2003-2004 : blessures et retraite prématurée
En 2003, miné par des blessures de plus en plus problématiques, il atteint une finale à Viña del Mar et représente le Chili lors de la World Team Cup, qu'il remportera avec ses camarades Fernando González et Nicolás Massú. Il joue toutefois très peu de tournois, et achève sa saison à la 105e place mondiale.
RĂos participe, en 2004, Ă quelques tournois Challengers, puis annonce le , en confĂ©rence de presse au Chili, la fin de sa carrière professionnelle, Ă seulement 28 ans[12].
En 2007, le Chilien semble paré à tenter un retour sur le circuit via le tournoi de Viña del Mar, le seul tournoi ATP Chilien qu'il n'a paradoxalement jamais remporté, mais il renoncera finalement en raison de sa blessure récurrente au dos.
À la suite d'un match exhibition remporté en face à Nicolás Lapentti, « El Chino » annonce son retour sur le circuit, à 43 ans, avec pour ambition de devenir le joueur le plus âgé de l'histoire à remporter un tournoi professionnel[13]. En 2019, il sollicite une wild-card auprès des organisateurs du tournoi Challenger de Colombus, laquelle lui sera refusée, mettant ainsi fin à son ambition[14].
Faits de carrière
RĂos est le seul joueur de l'histoire Ă avoir occupĂ© la première place mondiale (4 puis 2 semaines au cours de l'annĂ©e 1998) sans avoir jamais remportĂ© de tournoi du Grand Chelem en simple[15] en 26 participations (meilleurs rĂ©sultats : 1 finale et 5 quarts)[16].
Sa seule finale de Grand Chelem fut à l'occasion de l'Open d'Australie 1998, face au Tchèque Petr Korda. Korda sera convaincu de dopage durant l'été qui suivra, mais ne sera pas destitué, ayant satisfait au contrôle antidopage effectué après sa victoire contre le Chilien[17]. Le , l'ITF rejette sa demande d'attribution rétroactive de l'Open d'Australie 1998[18].
Au total, RĂos a remportĂ© 18 tournois durant sa carrière, dont 5 Super 9 diffĂ©rents, ce qui le classe en 9e position Ă Ă©galitĂ© avec Gustavo Kuerten, Jim Courier, et Boris Becker.
Entre 1996 et 2002, il a atteint 13 demi-finales de Super 9.
Peu à son aise sur gazon, il n'a participé que trois fois au tournoi de Wimbledon.
MalgrĂ© une prĂ©fĂ©rence pour la terre battue, RĂos a remportĂ© autant de tournois sur dur que sur ocre (9 titres pour chacune de ces surfaces).
En 2006, deux ans après sa retraite, il est devenu no 1 mondial au classement du Senior Tour. Il est donc le seul joueur à avoir été no 1 mondial sur les circuits junior, professionnel, et senior[2].
Style de jeu
Marcelo RĂos Ă©tait un contreur-puncheur de petit gabarit (moins d'1,80 m) dotĂ© d'une palette technique complète. Son Ĺ“il, son sens du jeu, ses facultĂ©s exceptionnelles d'anticipation lui ont valu d'ĂŞtre considĂ©rĂ© comme un surdouĂ© prometteur dès son arrivĂ©e sur le circuit professionnel. Il se distinguait de ses adversaires par un relâchement extrĂŞme, donnant l'impression d'une grande facilitĂ©. En vrai terrien, il aimait infliger Ă ses rivaux d'incessantes variations d'angles, d'effets et de longueurs, et disposait d'une impressionnante vitesse de dĂ©placement et d'exĂ©cution, mais aussi d'un toucher hors du commun, notamment sur ses amorties slicĂ©es dont il usait souvent. Joueur d'inspiration, il ne rechignait pas Ă dĂ©livrer parfois quelques coups improbables et spectaculaires qui font encore aujourd'hui sa rĂ©putation.
Son talent fut reconnu par nombre d'acteurs du tennis. Dans sa biographie « Marcelo RĂos, The Man We Barely Knew », Mark Malinowski recense plusieurs tĂ©moignages Ă ce sujet. Pour Marat Safin, RĂos avait « le talent pour remporter dix tournois du Grand Chelem. » Mike Agassi, le père d'Andre, dĂ©clara : « En un sens, RĂos Ă©tait plus douĂ© qu'Andre, car vous ne pouviez pas lire ses coups. » Pat Cash le dĂ©crivit comme « l'un des plus grands talents qu'il ait jamais vu. » Nick Bollettieri pensait quant Ă lui que « des joueurs comme lui, il y en a un sur un million. Ce qu'il avait, vous ne pouviez pas l'enseigner. »[19]
Il a avoué une certaine estime pour le tennis de Roger Federer, admiration d'ailleurs réciproque puisque le joueur suisse a déclaré que le Chilien était un de ses joueurs préférés[20] - [21].
Personnalité
RĂos Ă©tait rĂ©putĂ© pour son caractère difficile et lunatique. Durant sa carrière, il a entretenu des relations orageuses avec les journalistes, multipliant les provocations en confĂ©rence de presse[22].
À Roland-Garros, il a été désigné 5 fois Prix Citron, en 1996, 1997, 1998, 1999 et 2001 (jusqu'en 2001, ce prix est attribué au joueur au caractère le plus désagréable du tournoi). Il est aujourd'hui le joueur l'ayant reçu le plus de fois et obtint le prix spécial du 25e anniversaire[23].
Jusqu'à sa collaboration avec son entraîneur Larry Stefanki, il désertait certains entraînements, et n'hésitait pas à saborder ses matchs lorsqu'il sentait la défaite inéluctable.
Controverses
Marcelo RĂos dĂ©fraya souvent la chronique par ses propos et ses dĂ©rapages. Durant le tournoi de Wimbledon 1997, il expliqua devant la presse que le gazon Ă©tait « plus adaptĂ© aux vaches et au football qu'Ă la pratique du tennis »[24]. En 2000, il fut disqualifiĂ© du tournoi de Los Angeles et mis Ă l'amende pour avoir lancĂ© un « fuck you » Ă l'arbitre de chaise[25]. Durant une confĂ©rence de presse lors de l'Open de Bâle, il rĂ©pondit Ă un journaliste qui lui demandait s'il avait du sang indien : « Et moi je pense que tu es un fils de pute »[26]. En 2001 lors du tournoi de Rome, il fut arrĂŞtĂ© pour avoir boxĂ© un chauffeur de taxi, et boxĂ© Ă©galement les policiers venus l'apprĂ©hender[25]. En 1998, lors de son accession au classement de no 1 mondial, alors qu'on lui demandait ce qu'il ressentait d'avoir rĂ©ussi Ă dĂ©passer Guillermo Vilas, il rĂ©pondit : « Vilas ? Qui est Vilas ? Il n'a jamais Ă©tĂ© NumĂ©ro 1. »[24]. Lors de ce mĂŞme Ă©vĂ©nement, on lui demanda d'exprimer quelques mots au PrĂ©sident de la RĂ©publique Chilienne, ce Ă quoi il rĂ©pondit : « Non, je ne veux rien dire. »[27]. Au journaliste Nelson Monfort qui lui demanda de dire un mot après un match Ă Roland- Garros, il rĂ©pondit : « Fuck »[24]. En 1997, lors du tournoi de Marseille, Marcelo RĂos se fit dĂ©rober son sac et son portefeuille dans les vestiaires. Il se hissa tout de mĂŞme jusqu'en finale, et la première chose qu'il dĂ©clara lors de son discours de remise des prix, fut : « Je sais que le voleur est dans les tribunes. »[28]. En 2003, durant la prĂ©paration d'une rencontre de Coupe Davis contre l'Équateur, passablement Ă©mĂ©chĂ©, il urina sur plusieurs individus lors d'une soirĂ©e dans une discothèque situĂ©e au nord de Santiago. Peu après, il fut expulsĂ© de l'hĂ´tel qui accueillait l'Ă©quipe chilienne pour avoir nagĂ© nu dans la piscine. La fĂ©dĂ©ration le sanctionna en lui interdisant de disputer la rencontre. RĂos prĂ©senta publiquement ses excuses pour cet incident[29]. En 1997, lors de sa victoire au Masters de Monte-Carlo, il dĂ©clara au micro après avoir reçu son chèque : « Ça ne me rembourse mĂŞme pas l’argent que j’ai dĂ©pensĂ© au Casino dans la semaine »[24]. Il limogea son entraĂ®neur Larry Stefanki en lui assĂ©nant ceci : « Tu es en vacances ? Tu peux y rester. »[24]. Un journal Ă scandales chilien publia des photos de RĂos dansant de façon sensuelle avec une jeune femme dans une boĂ®te de nuit parisienne. Sa petite amie de l'Ă©poque dĂ©cida en consĂ©quence de rompre leur relation. Marcelo lut par la suite, en confĂ©rence de presse, une lettre d'excuses Ă l'attention de sa petite amie, puis quitta la salle en larmes[30]. Il dĂ©clara qu'il aurait battu Rod Laver et Rafael Nadal très facilement[31]. Durant sa carrière, il fut traitĂ© de « petit con » par John McEnroe. Après la retraite du Chilien, lors de leurs rencontres sur le circuit Senior, McEnroe estima qu'il Ă©tait dĂ©loyal que RĂos joue sur ce circuit, car il avait gardĂ©, selon lui, un niveau de top 50 mondial[32]. En 2013, lors de la cĂ©rĂ©monie cĂ©lĂ©brant les 40 ans de la crĂ©ation du classement ATP, RĂos confia Ă la presse qu'il y avait « plus de mĂ©rite Ă ĂŞtre numĂ©ro 1 mondial qu'Ă remporter un tournoi du Grand Chelem », et que conquĂ©rir un Grand Chelem n'avait jamais Ă©tĂ© un rĂŞve pour lui[33]. Dans une interview accordĂ©e rĂ©cemment au quotidien chilien La Tercera, RĂos accuse l’ATP d'avoir dissimulĂ© Ă quatre reprises, dans les annĂ©es 1990, des cas de dopage concernant Andre Agassi[34].
Équipement
Marcelo RĂos commence sa carrière professionnelle en 1994 avec Adidas comme parraineur. 2 ans plus tard, pour avoir une meilleure visibilitĂ© en AmĂ©rique du Sud, l'Ă©quipementier Nike lui propose un contrat en or pour porter la marque Ă la virgule. Il terminera sa carrière avec Nike comme parraineur.
Raquettes de Marcelo RĂos
Marcelo RĂos a dĂ©butĂ© sur le circuit junior avec une Prince Graphite Original (la mĂŞme raquette qu'utilisaient Michael Chang et Andre Agassi Ă leur dĂ©but de carrière).
Sur le circuit professionnel, le grand public dĂ©couvre pour la première fois Marcelo RĂos en 1994 lors du match du 2e tour contre Pete Sampras sur le Central de Roland-Garros, il joue alors avec une Yonex Super RD Tour (mĂŞme modèle de Richard Krajicek). Marcelo RĂos restera fidèle Ă Yonex, il jouera avec des modèles plus Ă©voluĂ©s de Yonex (Yonex RD-power 10, Yonex RD-7, Yonex Ulltimium Ti-50 toutes en versions allongĂ©es).
En 2011, on aperçoit Marcelo RĂos avec une Wilson 6.1 blx tour 90 (le mĂŞme modèle qu'utilise Roger Federer Ă l'Ă©poque) lors d'un tournoi du circuit senior.
Palmarès
En simple messieurs
18 titres en simple | 0 G. Chelem | 0 Masters | 5 Masters 1000 | 2 ATP 500 | 10 ATP 250 | 0 JO | 1 NC | |||||||||||||||||||||
7 sur dur | 0 sur gazon | 9 sur terre battue | 2 sur moquette |
No | Date | Nom et lieu du tournoi | Catégorie | Dotation | Surface | Finaliste | Score | |
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1 | 22-05-1995 | Tournoi de tennis de Bologne, Bologne | World Series | 303 000 $ | Terre (ext.) | Marcelo Filippini | 6-2, 6-4 | |
2 | 24-07-1995 | Grolsch Open, Amsterdam | World Series | 475 000 $ | Terre (ext.) | Jan Siemerink | 6-4, 7-5, 6-4 | |
3 | 02-10-1995 | Open de Malaisie, Kuala Lumpur | World Series | 389 250 $ | Moquette (int.) | Mark Philippoussis | 7-66, 6-2 | |
4 | 20-05-1996 | International ÖTV Raiffeisen Grand Prix, Sankt Pölten | World Series | 400 000 $ | Terre (ext.) | Félix Mantilla | 6-2, 6-4 | |
5 | 21-04-1997 | Monte-Carlo Open, Monte-Carlo | Super 9 | 2 050 000 $ | Terre (ext.) | Àlex Corretja | 6-4, 6-3, 6-3 | Parcours |
6 | 12-01-1998 | Heineken Open, Auckland | Int' Series | 315 000 $ | Dur (ext.) | Richard Fromberg | 4-6, 6-4, 7-6 | |
7 | 09-03-1998 | Newsweek Champions Cup, Indian Wells | Super 9 | 2 450 000 $ | Dur (ext.) | Greg Rusedski | 6-3, 6-7, 7-6, 6-4 | Parcours |
8 | 19-03-1998 | Lipton Championships, Key Biscayne | Super 9 | 2 450 000 $ | Dur (ext.) | Andre Agassi | 7-5, 6-3, 6-4 | Parcours |
9 | 11-05-1998 | Italian Open, Rome | Super 9 | 2 200 000 $ | Terre (ext.) | Albert Costa | Forfait | Parcours |
10 | 18-05-1998 | International Raiffeisen Grand Prix, Sankt Pölten | Int' Series | 400 000 $ | Terre (ext.) | Vincent Spadea | 6-2, 6-0 | |
11 | 28-09-1998 | Grand Slam Cup, Munich | 6 000 000 $ | Dur (int.) | Andre Agassi | 6-4, 2-6, 7-6, 5-7, 6-3 | ||
12 | 12-10-1998 | Heineken Open Singapore, Singapour | Series Gold | 575 000 $ | Moquette (int.) | Mark Woodforde | 6-4, 6-2 | |
13 | 03-05-1999 | German International Championships, Hambourg | Super 9 | 2 200 000 $ | Terre (ext.) | Mariano Zabaleta | 65-7, 7-5, 5-7, 7-65, 6-2 | |
14 | 17-05-1999 | International Raiffeisen Grand Prix, Sankt Pölten | Int' Series | 400 000 $ | Terre (ext.) | Mariano Zabaleta | 4-4, ab. | |
15 | 11-10-1999 | Heineken Open Singapore, Singapour | Series Gold | 600 000 $ | Dur (int.) | Mikael Tillström | 6-2, 7-6 | |
16 | 17-07-2000 | Croatia Open, Umag | Int' Series | 375 000 $ | Terre (ext.) | Mariano Puerta | 7-61, 4-6, 6-4 | |
17 | 01-01-2001 | Qatar ExxonMobil Open, Doha | Int' Series | 975 000 $ | Dur (ext.) | Bohdan Ulihrach | 6-3, 2-6, 6-3 | |
18 | 24-09-2001 | Salem Open, Hong Kong | Int' Series | 375 000 $ | Dur (ext.) | Rainer SchĂĽttler | 7-63, 6-2 |
No | Date | Nom et lieu du tournoi | Catégorie | Dotation | Surface | Vainqueur | Score | |
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1 | 23-10-1995 | Hellmann's Cup, Santiago | World Series | 203 750 $ | Terre (ext.) | Sláva Doseděl | 7-63, 6-3 | |
2 | 04-03-1996 | Franklin Templeton Tennis Classic, Scottsdale | World Series | 303 000 $ | Dur (ext.) | Wayne Ferreira | 2-6, 6-3, 6-3 | |
3 | 15-04-1996 | Trofeo Conde de GodĂł, Barcelone | Championship Series | 800 000 $ | Terre (ext.) | Thomas Muster | 6-3, 4-6, 6-4, 6-1 | |
4 | 04-11-1996 | Hellmann's Cup, Santiago | World Series | 203 000 $ | Terre (ext.) | Hernán Gumy | 6-4, 7-5 | |
5 | 10-02-1997 | Marseilles Open, Marseille | World Series | 514 250 $ | Dur (int.) | Thomas Enqvist | 6-4, 1-0, ab. | Parcours |
6 | 12-05-1997 | Italian Open, Rome | Super 9 | 2 050 000 $ | Terre (ext.) | Àlex Corretja | 7-5, 7-5, 6-3 | |
7 | 18-08-1997 | US Pro Championships, Boston | World Series | 303 000 $ | Dur (ext.) | Sjeng Schalken | 7-5, 6-3 | |
8 | 03-11-1997 | Hellmann's Cup, Santiago | World Series | 303 000 $ | Terre (ext.) | Julián Alonso | 6-2, 6-1 | |
9 | 19-01-1998 | Australian Open, Melbourne | G. Chelem | 4 058 100 $ | Dur (ext.) | Petr Korda | 6-2, 6-3, 6-3 | Parcours |
10 | 19-04-1999 | Monte-Carlo Open, Monte-Carlo | Super 9 | 2 200 000 $ | Terre (ext.) | Gustavo Kuerten | 6-4, 2-1, ab. | Parcours |
11 | 04-10-1999 | Heineken Open, Shanghai | Int' Series | 325 000 $ | Dur (ext.) | Magnus Norman | 2-6, 6-3, 7-5 | |
12 | 21-10-2002 | If Stockholm Open, Stockholm | Int' Series | 625 000 $ | Dur (int.) | Paradorn Srichaphan | 62-7, 6-0, 6-3, 6-2 | |
13 | 10-02-2003 | BellSouth Open by Rosen, Viña del Mar | Int' Series | 320 000 $ | Terre (ext.) | David Sánchez | 1-6, 6-3, 6-3 |
En double messieurs
No | Date | Nom et lieu du tournoi | Catégorie | Dotation | Surface | Partenaire | Finalistes | Score | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 24-07-1995 | Grolsch Open Amsterdam |
World Series | 475 000 $ | Terre (ext.) | Sjeng Schalken | Wayne Arthurs Neil Broad |
7-6, 6-2 |
No | Date | Nom et lieu du tournoi | Catégorie | Dotation | Surface | Vainqueurs | Partenaire | Score | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 05-03-2001 | Franklin Templeton Tennis Classic Scottsdale |
Int' Series | 375 000 $ | Dur (ext.) | Donald Johnson Jared Palmer | Sjeng Schalken | 7-63, 6-2 |
Parcours dans les tournois du Grand Chelem
En simple
Année | Open d'Australie | Internationaux de France | Wimbledon | US Open | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1994 | — | 2e tour (1/32) | P. Sampras | — | 2e tour (1/32) | W. Ferreira | ||
1995 | — | 2e tour (1/32) | A. Berasategui | 1er tour (1/64) | M. Knowles | 1er tour (1/64) | T. Enqvist | |
1996 | 1er tour (1/64) | P. Rafter | 1/8 de finale | C. Pioline | — | 2e tour (1/32) | J. Tarango | |
1997 | 1/4 de finale | M. Chang | 1/8 de finale | H. Arazi | 1/8 de finale | Bo. Becker | 1/4 de finale | M. Chang |
1998 | Finale | P. Korda | 1/4 de finale | C. MoyĂ | 1er tour (1/64) | F. Clavet | 3e tour (1/16) | M. Larsson |
1999 | — | 1/4 de finale | D. Hrbatý | — | 1/8 de finale | N. Escudé | ||
2000 | — | 1er tour (1/64) | T. Haas | — | 3e tour (1/16) | T. Enqvist | ||
2001 | 1er tour (1/64) | C. Moyà | 2e tour (1/32) | N. Coutelot | — | 3e tour (1/16) | T. Johansson | |
2002 | 1/4 de finale | T. Haas | — | — | 3e tour (1/16) | J. Novák | ||
2003 | — | 1er tour (1/64) | M. Ančić | — | — |
N.B. : à droite du résultat se trouve le nom de l'ultime adversaire.
Parcours dans les Super 9 (Masters 1000)
Année | Indian Wells | Miami | Monte-Carlo | Rome | Hambourg[35] | Canada | Cincinnati | Essen puis Stuttgart puis Madrid[36] | Paris |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1995 | 1/8 de finale Bo. Becker |
3e tour T. Woodbridge |
— | 2e tour S. Edberg |
— | — | 1er tour B. Steven |
— | — |
1996 | 1/2 finale M. Chang |
3e tour P. Korda |
1/2 finale A. Costa |
1/4 de finale T. Muster |
1/2 finale À. Corretja |
1/2 finale T. Woodbridge |
— | 1/4 de finale M. Chang |
2e tour P. Korda |
1997 | 2e tour M. Larsson |
3e tour J. Björkman |
Victoire À. Corretja |
Finale À. Corretja |
1/8 de finale A. Berasategui |
— | 1/8 de finale I. Kafelnikov |
1/4 de finale P. Korda |
2e tour G. Raoux |
1998 | Victoire G. Rusedski |
Victoire A. Agassi |
— | Victoire A. Costa |
2e tour W. Ferreira |
— | 2e tour D. Vacek |
1/4 de finale I. Kafelnikov |
1/4 de finale I. Kafelnikov |
1999 | 1/8 de finale T. Martin |
1/8 de finale D. HrbatĂ˝ |
Finale G. Kuerten |
1er tour D. Prinosil |
Victoire M. Zabaleta |
— | — | 1/4 de finale T. Enqvist |
2e tour M. Chang |
2000 | 2e tour M. Zabaleta |
1/8 de finale T. Henman |
1er tour F. Mantilla |
1er tour M. Safin |
1/2 finale M. Safin |
1/8 de finale J. Golmard |
2e tour Philippoussis |
— | — |
2001 | 1er tour I. Kafelnikov |
2e tour A. Roddick |
2e tour A. Costa |
2e tour J. C. Ferrero |
2e tour J.-M. Gambill |
— | — | 1/8 de finale P. Sampras |
— |
2002 | 1/8 de finale R. SchĂĽttler |
1/2 finale A. Agassi |
1/8 de finale J. C. Ferrero |
— | — | 1/8 de finale M. Safin |
2e tour T. Dent |
2e tour R. Federer |
1er tour O. Rochus |
2003 | 2e tour M. Mirnyi |
1/8 de finale P. Srichaphan |
— | — | — | — | — | — | — |
N.B. : sous le résultat se trouve le nom de l’ultime adversaire.
Classement
Notes et références
- (en) « History should be corrected and guillermo vilas awarded no.1 | We Are Tennis », sur We Are Tennis (consulté le )
- (en) Marcelo Rios, atpchampionstour.com
- « Marcelo Rios, ses plus beaux points », sur Tennis : Points, Highlights, Vidéos, Histoire | Blog tennis légendaire, (consulté le )
- (en-US) « Marcelo Rios », sur kingsoftennis.se (consulté le )
- (en-US) « French Reporter Asks Questions About Marcelo Rios Book · Tennis-Prose.com » (consulté le )
- (en) « Tennis Enigmas: Marcelo Rios », sur The Tennis Tipster - A Tennis Blog, (consulté le )
- (en-US) « 'Plain horrible' Marcelo Rios' infamous digs at Monica Seles and Wimbledon », sur Tennis365.com, (consulté le )
- (en-US) « Remembering Rios: The brilliant and crazy mind of Marcelo Rios », sur Tennis365.com, (consulté le )
- (en) NDTVSports.com, « Marcelo Rios retires from tennis at 28 | Tennis News », sur NDTVSports.com (consulté le )
- « Marcelo Rios... Remembering His Rise To No. 1 | ATP Tour | Tennis », sur ATP Tour (consulté le )
- (en-US) The Associated Press, « TENNIS: ROUNDUP -- GRAND SLAM CUP; Rios Outlasts Agassi As Williams Prevails », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- « Le Chilien Marcelo Rios
met fin à sa carrière », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le ) - L'essentiel, « Rios, bientôt 43 ans, veut «marquer l'histoire» », sur L'essentiel (consulté le )
- « Le retour de Marcelo Rios n'aura finalement pas lieu », sur Tennis World FR (consulté le )
- Sports Discourse, (2017). Marcelo RĂos -The only men's world number one that never won a Grand Slam. https://www.sportsdiscourse.com/marcelo-rios-though-world-number-one-but-never-won-a-grand-slam/
- Ivan Lendl était lui aussi devenu en 1983 no 1 mondial sans avoir remporté de tournoi du Grand Chelem, mais s'était rattrapé par la suite.
- « Tennis - Dopage L'étrange cas de Monsieur Petr Korda (photos) », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
- Marcelo Rios ne remportera pas l'Open d'Australie 1998 : https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Rios-demande-rejetee/544631
- New York Tennis Magazine : "Marcelo Rios, the man we barely knew" http://newyorktennismagazine.com/article3582/new-york-tennis-magazine-book-preview-marcelo-rios-man-we-barely-knew
- (es) Roger Federer: 'Marcelo RĂos fue uno de mis tenistas favoritos', www.adnradio.cl
- (es) Marcelo RĂos: “Roger Federer es más completo que Rafael Nadal”, www.tenisweb.com
- (en) Franz Lidz, « The Most Hated Man In Tennis Marcelo Rios, who shot to No. 3 in the world with his victory at Indian Wells, has long been top ranked in boorish behavior », sur Vault (consulté le )
- « Tête de citron | 15-lovetennis » (consulté le )
- Marcelo Rios, le diable chausse des tennis, wearetennis.com
- (en) Marcelo Rios: The Man We Barely Knew, thebiofile.com
- Rios, élève turbulent des courts, www.humanite.fr
- TĂŞte de citron, www.15-lovetennis.com
- MĂ©moires d'Open 13 par Caujolle, www.welovetennis.fr
- (es) Marcelo RĂos pidiĂł disculpas al equipo y a su familia, www.terra.com
- (es) Marcelo RĂos, sus mayores escándalos y polĂ©micas, www.guioteca.com
- (es) Marcelo RĂos: "A Laver le hubiera ganado fácil y ante Nadal, un paseo", www.latercera.com
- (en) McEnroe angry over young seniors, news.bbc.co.uk
- Marcelo Rios reçoit un prix pour les 40 ans du classement ATP : https://www.youtube.com/watch?v=MQwuYdKgu1A
- Ouest France, rubrique Sport, publié le 19/02/2020 https://www.ouest-france.fr/sport/tennis/atp/tennis-rios-ils-ont-attrape-agassi-quatre-fois-pour-dopage-accuse-l-atp-de-dissimulation-6744490
- L'ordre chronologique des Masters 1000 de Rome et de Hambourg a changé au cours des ans.
- Les Masters 1000 d'Essen (1995), de Stuttgart (1996-2001) et de Madrid (2002-2008) se sont succédé.
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
- ATP
- ITF
- Tennis Temple
- Wimbledon
- (en) Coupe Davis
- (de) Munzinger
- (en) Olympedia
- (en) Tennis Abstract