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Marc-Étienne de Beauvau-Craon

personnalité politique française

Pour les autres membres de la famille, voir Famille de Beauvau.

Marc-Étienne-Gabriel de Beauvau-Craon, 3e prince de Beauvau et du Saint-Empire, est un aristocrate et un homme politique français né le à Paris , où il est mort le .

Marc Étienne Gabriel de Beauvau-Craon
Image dans Infobox.
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
(à 75 ans)
Paris
Nationalité
Activité
Famille
Père
Conjoint
Nathalie-Henriette-Victurnienne de Rochechouart de Mortemart (d)
Enfants
Charles de Beauvau-Craon
Edmond-Henry-Étienne-Victurnien de Beauvau, prince de Craon (d)
Autres informations
Distinctions

Biographie

Marc-Étienne de Beauvau-Craon est le fils de Ferdinand-Jérôme de Beauvau-Craon (1723 - 1790), prince de Craon, marquis de Haroué, colonel en second du régiment des Gardes Lorraines (), brigadier (), maréchal de camp et inspecteur de la cavalerie, chevalier de Malte, et de Louise Desmier d'Archiac, fille du général Étienne-Louis Desmier d'Archiac et petite-fille de Jean-Henri d'Anthès.

Réticent à l'égard de Bonaparte, Il se rallie à Napoléon Ier qui lui offre pour cela, la restitution des biens confisqués sur le 5ème duc d'Harcourt, grand-père de son épouse, émigré [1].

Napoléon le nomme chambellan en 1809, lui octroie le titre de comte de l'empire le . Durant les Cent-jours, le , Il est encore élevé à la pairie.

Mme la princesse de Beauvau, née de Mortemart, était dame du palais de l'Impératrice Marie-Louise.

La Restauration française éloigne le prince de Beauvau de la vie politique : il ne retrouve son siège à la Chambre des pairs que sous la monarchie de Juillet, le et s'y fait peu remarquer.

Il était grand d'Espagne de première classe , prince du Saint-Empire et officier de la Légion d'honneur.

Mariage et descendance

Il épouse en 1792 Nathalie-Henriette-Victurnienne de Rochechouart Mortemart (1774 - 1854), dame du palais de l'Impératrice Marie-Louise (1809 - 1814), fille de Victurnien-Jean-Baptiste Marie de Rochechouart (1752 - 1812), 9e duc de Mortemart, pair de France (Ancien Régime), député de la noblesse des bailliages de Guéret et de Sens aux États généraux de 1789, et d'Anne Catherine Gabrielle d'Harcourt, sa première épouse.

Elle hérite de sa famille maternelle le château d'Harcourt, à Thury-Harcourt, que ses enfants vendront après sa mort, à leur cousin, Eugène, 8e duc d'Harcourt et son épouse.

Ensemble, ils ont :

Armoiries

Figure Blasonnement
Orn ext prince SERG.svg
Blason Beauvau-Craon.svg
Armes des princes de Beauvau-Craon et du Saint-Empire

D'argent à quatre lionceaux de gueules cartonnés, armés, lampassés et couronnés d'or. Couronne : de prince[2].

Ornements extérieurs Comtes de l'Empire français.svg
Blason Marc Etienne Gabriel de Beauvau-Craon.svg
Armes du comte de Beauvau et de l'Empire

D'argent cantonné de quatre lions rampants de gueules; franc-quartier de comte officier de la |maison de S. M. l'Empereur.[3]

Notes et références

  1. Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison de Beauvau, Lyon, l'auteur, , p. 114
  2. Vicomte Ludovic de Magny, Le nobiliaire universel : ou, Recueil général des généalogies historiques et veridiques des maisons nobles de l'Europe, vol. 3, Institut héraldique,
  3. Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc..., Encyclopédie Roret, , 340 p. (lire en ligne)

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • « Marc-Étienne de Beauvau-Craon », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de l’édition] (p.230)
  • Georges Martin, Histoire et gĂ©nĂ©alogie de la Maison de Beauvau, 2012, p. 113-115.
  • Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citĂ©es, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont Ă  l'encontre des règles de neutralitĂ© de WikipĂ©dia. ;

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