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Manifestations de 2017 et 2018 en Iran

Les manifestations de 2017 et 2018 en Iran (en persan : ŰȘŰžŰ§Ù‡Ű±Ű§ŰȘ Û±ÛłÛčÛ¶ Ű§ÛŒŰ±Ű§Ù†, Tazāhorāt-e Hezār-e Sisad-e Navad-e Shesh-e Irān, manifestations de 1396 en Iran) sont une sĂ©rie de manifestations qui se dĂ©roulent principalement du au . Elles ont lieu dans tout le pays et donnent lieu Ă  des scĂšnes de violence entre forces de l'ordre iraniennes et manifestants.

Manifestations de 2017 et 2018 en Iran
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Manifestations à Téhéran le .
Informations
Date - [1]
Localisation Drapeau de l'Iran Iran
Caractéristiques
Participants 42 000 (selon le ministĂšre iranien de l'IntĂ©rieur)[2]
Revendications Opposition Ă  la RĂ©publique islamique
Contestations de la vie chĂšre et du chĂŽmage
Types de manifestations Manifestations, Ă©meutes
Bilan humain
Morts 25 au moins[1]
Arrestations 8 000 au moins[3]

Historique

Prélude

Hassan Rohani.

Au printemps 2017, Hassan Rohani a été réélu à la présidence de la République islamique d'Iran[4]. Son gouvernement était parvenu à réduire l'inflation à moins de 10 %, alors qu'elle était de 40 % sous la présidence de Mahmoud Ahmadinejad ; en revanche le chÎmage touche toujours 12,5 % de la population active, dont 27 % chez les jeunes[4]. L'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 n'a pas provoqué l'amélioration des conditions de vies espérée[5] - [6]. La fermeture des sociétés de crédit, croulant sous les dettes, provoque également un fort mécontentement[4] - [7].

Selon Armin Arefi, journaliste pour Le Point : « Pour relancer l'économie iranienne, et attirer les investisseurs étrangers, Hassan Rohani a annoncé en décembre lors de la présentation du budget gouvernemental pour la nouvelle année (à partir du 21 mars 2018) de nouvelles mesures d'austérité : une réduction des budgets sociaux et une augmentation des prix du carburant et des denrées alimentaires. Sans pour autant rogner les avantages des puissantes fondations de la République islamique. Une annonce qui a fait l'effet d'une bombe dans un pays qui avait pourtant massivement réélu le président modéré en juin dernier »[4].

Pour ClĂ©ment Therme, chercheur Ă  l'International Institute for Strategic Studies (IISS) : « La solution Rohani, en fait, ne fonctionne pas : il y a une contradiction entre le nĂ©olibĂ©ralisme promu par la faction Ă©lue et le clientĂ©lisme du rĂ©gime, que l’on peut voir Ă  l’Ɠuvre notamment dans les manifestations prorĂ©gime. La pĂ©tro-thĂ©ocratie parlementaire et milicienne iranienne peut-elle surmonter ces contradictions ? »[5].

Manifestations

Villes concernées par les manifestations.

Les premiĂšres manifestations dĂ©butent le Ă  Machhad, avec des slogans contre la corruption et la situation Ă©conomique du pays et contre le prĂ©sident Hassan Rohani[8] - [7]. Elles sont d'abord menĂ©es par les ultra-conservateurs, partisans d'Ebrahim RaĂŻssi et de Mahmoud Ahmadinejad, mais ces derniers se font rapidement dĂ©border[9] - [10] - [11] - [4]. Selon Ghazal Golshiri, journaliste pour Le Monde, ces premiĂšres manifestations ont lieu « en raison de la politique d’ouverture vers le monde » du prĂ©sident Rohani, ainsi que « la perte de leurs avantages politiques et Ă©conomiques. [...] Les manifestants ont d’abord criĂ© « Mort Ă  Rohani », slogan qui n’a pas Ă©tĂ© entendu ailleurs depuis. Pour beaucoup d’analystes, cela laisse Ă  penser que la manifestation de Machhad Ă©tait une initiative des adversaires du prĂ©sident qui cherchaient avant tout Ă  l’affaiblir. Mais, trĂšs rapidement, les manifestants ont visĂ© tout le systĂšme en scandant, entre autres, des slogans comme : « À bas le dictateur. » De lĂ , la contestation s’est rĂ©pandue dans la quasi-totalitĂ© du pays, y compris dans les petites villes »[9]. Selon Delphine Minoui, journaliste pour Le Figaro : « Ironie de l'histoire : la faction conservatrice du rĂ©gime - que certains analystes disent Ă  l'origine de ces manifestations pour discrĂ©diter le prĂ©sident Rohani - semble aujourd'hui dĂ©passĂ©e par un mouvement qu'elle pensait contrĂŽler »[10].

Des manifestants à Téhéran, le 30 décembre 2017.

Pour Delphine Minoui : « La colĂšre qui s'empare de la rue iranienne est effectivement d'une autre teneur qu'en 2009. Parti de province - avant de se propager Ă  travers le pays et d'atteindre la capitale -, le mouvement est avant tout l'expression d'un malaise socio-Ă©conomique. Le profil des manifestants a Ă©galement changĂ© : beaucoup de jeunes hommes, de chĂŽmeurs, de victimes de l'inflation ou simples citoyens déçus par les promesses Ă©conomiques que sous-tendait l'accord nuclĂ©aire et la levĂ©e des sanctions. Autre fait marquant : contrairement aux manifestations de 2009, jalonnĂ©es de cris de soutien Ă  Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, deux personnalitĂ©s rĂ©formistes aujourd'hui assignĂ©es Ă  rĂ©sidence, la contestation n'a pas de figure de rĂ©fĂ©rence. Les slogans visent d'ailleurs sans distinction le prĂ©sident rĂ©putĂ© modĂ©rĂ©, Hassan Rohani, et le guide suprĂȘme, l'ayatollah Ali Khamenei. Le ton est Ă©galement plus virulent: traditionnellement plus discrets, les slogans Ă©pinglant directement le numĂ©ro un du rĂ©gime sont devenus monnaie courante, tout comme ceux qui dĂ©noncent les Gardiens de la rĂ©volution, et leur politique interventionniste en Syrie. Partout, la grogne est Ă©vidente »[10].

Dans l'ensemble, les manifestations dĂ©nonçant la corruption et la situation Ă©conomique prennent une tournure politique[12]. Le mouvement est sans leader et largement provincial, de nombreux manifestants Ă©tant des jeunes issus des classes populaires et dans une moindre mesure des classes moyennes[12] - [11] - [7] - [6]. Des femmes prennent place dans les cortĂšges, notamment pour exiger plus de libertĂ©s individuelles[6] - [12]. De nombreux rassemblements ont lieu dans les zones de peuplement des minoritĂ©s kurdes et sunnites[12]. Les coĂ»teux soutiens militaires et financiers apportĂ© par le gouvernement iranien au rĂ©gime syrien de Bachar el-Assad, au Hezbollah, au Hamas et aux milices chiites irakiennes sont Ă©galement dĂ©noncĂ©s par les protestataires[12] - [7] - [4] - [13] - [5]. Les manifestations n'ont cependant pas l'ampleur de celles de 2009 ; les protestataires ne sont que quelques milliers dans l'ensemble du pays, contre plus d'un million Ă  TĂ©hĂ©ran neuf ans auparavant[11] - [4]. Au total, seulement 42 000 personnes prennent part aux manifestations de 2017-2018 selon le ministĂšre iranien de l'IntĂ©rieur, bien que ce chiffre soit possiblement minorĂ©[2]. Aucun groupe politique influent du pays ne lance d'appel Ă  manifester[4].

Manifestation pro-gouvernementale Ă  Ahvaz, le 3 janvier 2018.

Les premiers morts sont relevĂ©s le soir du , lorsque deux personnes sont tuĂ©es Ă  Doroud[14] - [15]. Des contre-manifestations pro-rĂ©gime ont Ă©galement lieu le mĂȘme jour Ă  TĂ©hĂ©ran, Ă  Machhad et dans d'autres villes[15] - [6]. Les manifestants attaquent et parfois incendient des bĂątiments publics, des centres religieux, des banques, des voitures de police ou des siĂšges du Basij[16]. Le soir du , dix personnes trouvent la mort dans les violences en Iran : six manifestants sont tuĂ©s par balles Ă  Toyserkan, deux personnes sont tuĂ©es Ă  Izeh et deux autres Ă  Doroud[11]. Le 1er janvier, un policier est tuĂ© Ă  Nadjafabad[16]. De violents affrontements ont lieu dans la nuit du 1er au : six manifestants sont tuĂ©s Ă  Qahderijan, dans la province d'Ispahan, en essayant de prendre d'assaut un poste de police ; un enfant est tuĂ© et son pĂšre blessĂ© par des tirs alors qu'ils paraissaient Ă  un rassemblement Ă  Khomeinyshahr ; et un membre du Corps des Gardiens de la rĂ©volution islamique est tuĂ© Ă  Kahriz Sang (en)[11] - [17]. Une centaine de personnes sont Ă©galement arrĂȘtĂ©es dans la province d'Ispahan[17]. Une quarantaine de villes petites et moyennes sont alors touchĂ©es par les manifestations[6]. La mobilisation est plus faible Ă  TĂ©hĂ©ran. Cependant, 200 personnes y sont arrĂȘtĂ©es le , 150 le , et environ 100 le 1er janvier[17]. Dans la capitale, les protestataires sont principalement des Ă©tudiants : les rassemblements se cantonnent autour de la place Enghelab et prĂšs de l'universitĂ©[4]. Au , le bilan est de 21 morts, dont 16 manifestants[18] ; mais l'ONG Iran Human Rights avance quant Ă  elle le bilan de 24 morts[19]. Quelques jours plus tard, un jeune manifestant arrĂȘtĂ© Ă  TĂ©hĂ©ran se suicide en prison[20]. Cependant, comparĂ© Ă  la rĂ©pression des manifestations de 2009, l'usage de la force par le rĂ©gime reste relativement limitĂ©[9] - [7]. Les Gardiens de la rĂ©volution islamique restent en retrait et n'interviennent que dans quatre villes dĂ©but janvier[20].

La situation est globalement calme les soirs des 2 et à Téhéran et dans la plupart des villes iraniennes[21] - [22]. Les 3 et , de nouvelles manifestations pro-régime sont organisées : des dizaines de milliers de personnes se rassemblent dans plusieurs villes[21] - [22]. Le , le général Mohammad Ali Jafari, le commandant en chef du Corps des Gardiens de la révolution islamique, annonce alors « la fin de la sédition »[22]. Les manifestations se poursuivent mais s'essoufflent[2] - [20].

Au , Amnesty International affirme avoir dĂ©nombrĂ© cinq morts en dĂ©tention. Le gouvernement iranien reconnaĂźt pour sa part deux suicides[3]. Au , le bilan officiel des manifestations est de 25 morts[1]. La plupart des personnes arrĂȘtĂ©es sont relĂąchĂ©es dĂ©but janvier ; selon Gholamhossein Mohseini Ejeie, porte-parole du pouvoir judiciaire, 465 Ă©taient encore dĂ©tenues Ă  la date du [1].

Blocage de Telegram

Le 30 décembre, le gouvernement iranien exige la fermeture du groupe Telegram "Amad News" (Amad est l'acronyme en persan de Agaahi, conscience, Mobaareze, combat et Democracy), géré par Rouhollah Zam, sur lequel avait été lancé un appel à l'utilisation d'explosifs artisanaux contre les forces de l'ordre. Cette demande est acceptée par Telegram du fait de la violation de leurs conditions d'utilisation, occasionnant des critiques contre le dirigeant de l'entreprise, Pavel Durov[23]. Le groupe est rouvert le lendemain sous un autre nom (en persan "Sedaye Mardom", la voix du peuple) aprÚs que la revocation de l'administrateur ayant appelé à la violence[24]. Le 31 décembre, le gouvernement iranien bloque l'accÚs à Telegram, le réseau social ayant refuser la fermeture d'un nouveau groupe[25]. Pavel Durov tweet à cette occasion que « les autorités iraniens bloquent l'accÚs à Telegram pour la majorité des iraniens aprÚs notre refus publique de fermer le groupe telegram.me/sedaiemardom et d'autres groupes de manifestations pacifiques. »[26] - [27].

RĂ©actions

Le , le prĂ©sident Hassan Rohani rĂ©alise sa premiĂšre intervention tĂ©lĂ©visĂ©e depuis le dĂ©but des manifestations[9]. Selon Ghazal Golshiri, journaliste pour Le Monde, : « Ce modĂ©rĂ© a semblĂ© tantĂŽt favoriser les manifestants, tantĂŽt faire un geste vers ses propres adversaires conservateurs qui demandent une rĂ©pression fĂ©roce contre « les agitateurs » »[9]. Il se montre d'une part conciliant en reconnaissant la lĂ©gitimitĂ© des revendications contre l’état de l’économie, la corruption et l’absence de transparence, mais menace d'autre part « ceux qui vandalisent les biens publics et qui sĂšment le dĂ©sordre »[9] - [10]. Il dĂ©nonce « une petite minoritĂ© » d'ĂȘtre responsable des violences[28]. Pour Vincent Eiffling, chercheur Ă  l'UniversitĂ© de Louvain : « Le discours de Rohani est inĂ©dit. Les autoritĂ©s n'avaient jamais reconnu que ces troubles pouvaient ĂȘtre lĂ©gitimes » ; il estime que le prĂ©sident iranien essaie de rĂ©cupĂ©rer le mouvement Ă  son profit : « Membre du clan modĂ©rĂ©, le prĂ©sident justifie la mauvaise situation Ă©conomique de son pays par l'hostilitĂ© des Ă©lĂ©ments les plus conservateurs de son gouvernement, en espĂ©rant s'en dĂ©barrasser pour pouvoir mener son propre agenda »[6].

Cependant Moussa Ghazanfarabadi, le chef du tribunal rĂ©volutionnaire de TĂ©hĂ©ran, dĂ©clare que « Chaque jour qui passe, le crime des personnes arrĂȘtĂ©es devient plus grave et leur punition sera plus lourde. [...] Nous ne les considĂ©rons plus comme des protestataires qui rĂ©clament leurs droits, mais comme des gens qui visent le rĂ©gime », tandis que le ministĂšre du Renseignement assure que « les Ă©meutiers et les instigateurs » ont Ă©tĂ© identifiĂ©s et que « bientĂŽt, on s'occupera d'eux »[29].

De leur cĂŽtĂ©, les conservateurs et les Gardiens de la rĂ©volution islamique menacent de faire « payer le prix » aux manifestants, qu'ils accusent ĂȘtre tĂ©lĂ©guidĂ©s de l'Ă©tranger[10]. Le gĂ©nĂ©ral Rassoul SanaĂŻrad, l'adjoint du chef des Gardiens de la rĂ©volution, accuse l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien et des groupes monarchistes d'avoir Ă©tĂ© chargĂ©s par l'Arabie saoudite et « certains pays europĂ©ens » de « crĂ©er de l'insĂ©curitĂ© »[28] - [12].

Le , le guide suprĂȘme de la RĂ©volution islamique, Ali Khamenei, sort de son silence en dĂ©clarant que « les ennemis (de l'Iran) s'Ă©taient unis en utilisant leurs moyens, leur argent, leurs armes (...) et leurs services de sĂ©curitĂ© pour crĂ©er des problĂšmes au rĂ©gime islamique »[28].

Le prĂ©sident des États-Unis Donald Trump rĂ©agit sur Twitter en dĂ©nonçant un rĂ©gime « brutal et corrompu », il appelle au « changement » en affirmant que « les rĂ©gimes oppresseurs ne peuvent perdurer Ă  jamais »[30] - [31].

Le , le prĂ©sident Hassan Rohani demande au prĂ©sident français Emmanuel Macron de « prendre des mesures » contre « un groupe terroriste » basĂ© en France — une allusion Ă  l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien — impliquĂ© selon lui dans les manifestations iraniennes[32].

En Syrie, les manifestations iraniennes sont trÚs bien accueillies par les opposants au régime de Bachar el-Assad ; plusieurs activistes adressent alors des messages de solidarité aux manifestants[33].

Notes et références

  1. Iran : le bilan officiel des manifestations monte Ă  25 morts, Le Monde avec AFP, 14 janvier 2018.
  2. Georges Malbrunot, Iran : la fronde s'essouffle Ă  travers le pays, Le Figaro, 8 janvier 2018.
  3. Louis Imbert, Iran : plusieurs cas de morts en détention font craindre la pratique de la torture en prison, Le Monde, 11 janvier 2018.
  4. Armin Arefi, Iran : une révolte si singuliÚre, Le Point, 2 janvier 2018.
  5. ClĂ©ment Therme, Iran : « Un dĂ©saveu cinglant pour les partisans d’un gouvernement religieux », Le Monde, 3 janvier 2018.
  6. Alexis Feertchak, Iran : comprendre la crise en cinq questions, Le Figaro, 2 janvier 2018
  7. Pierre Alonso, Iran : vent de révolte sur la République islamique, Libération"", 1er janvier 2018.
  8. Ce qu’il faut retenir des manifestations en Iran, Le Monde avec AFP, AP et Reuters, 31 dĂ©cembre 2017.
  9. Ghazal Golshiri, Iran : le président Rohani sur la corde raide face aux manifestations, Le Monde, 1er janvier 2018.
  10. Delphine Minoui, Iran : une colĂšre venue d'en bas et pleine d'incertitudes, Le Figaro, 1er janvier 2018.
  11. Georges Malbrunot, Iran : colÚre mortelle contre le régime, Le Figaro, 2 janvier 2018.
  12. Ce que l’on sait sur les manifestations qui se propagent en Iran, Le Monde, 2 janvier 2018.
  13. Samia Medawar, L’interventionnisme iranien dans la ligne de mire des manifestants, OLJ, 3 janvier 2018.
  14. Iran : des affrontements font deux morts, le gouvernement intraitable, Le Point avec AFP, 31 décembre 2017.
  15. TroisiÚme jour de manifestations en Iran, premiÚres victimes signalées, Reuters, 31 décembre 2017.
  16. Iran: un policier tué, avertissements du pouvoir aux manifestants, AFP, 2 janvier 2018.
  17. Siavosh Ghazi, Iran: neuf morts dans les violences de la nuit derniÚre dans la région d'Ispahan, RFI, 2 janvier 2018.
  18. Tout ce que l'on sait sur la contestation en Iran, depuis jeudi, AFP, 2 janvier 2018.
  19. (en) « Iran: At Least 24 Killed and Hundreds of People Arrested. IHR Calls For International Reactions », sur Iran Human Rights, (consulté le )
  20. Louis Imbert, En Iran, les manifestations s’essoufflent, Le Monde, 8 janvier 2018.
  21. Siavosh Ghazi, Iran: un calme fragile dans la rue, les revendications sociales demeurent, RFI, 4 janvier 2018.
  22. Iran : les Gardiens de la révolution annoncent la fin de la « sédition », Le Point avec AFP, 4 janvier 2018.
  23. (en) Mahsa Alimardani, « What Telegram Owes Iranians », sur POLITICO Magazine (consulté le )
  24. « Protests in Iran fanned by exiled journalist, messaging app », sur AP NEWS, (consulté le )
  25. « https://twitter.com/durov/status/947441456238735360 », sur Twitter (consulté le )
  26. Morgane Tual, L’application Telegram bloquĂ©e en Iran pour « maintenir l’ordre », Le Monde, 2 janvier 2018.
  27. (en-GB) « Iran restricts apps used by protesters », BBC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  28. Khamenei accuse les "ennemis" de l'Iran, Trump dénonce un "régime brutal", AFP, 2 janvier 2018.
  29. Georges Malbrunot, En Iran, le pouvoir durcit la répression contre les manifestants, Le Figaro, 3 janvier 2018.
  30. Iran: Donald Trump dénonce un régime "brutal et corrompu", L'Express avec AFP, 2 janvier 2018.
  31. Iran : pour Trump, le « temps du changement est venu », Le Point avec AFP, 1er janvier 2018.
  32. Manifestations en Iran: Rohani demande Ă  Macron d'agir, Le Figaro avec AFP, 2 janvier 2018.
  33. Caroline Hayek, Quand les Syriens suivent de prĂšs les protestations en Iran, OLJ, 4 janvier 2018.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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