Maitrier
Maitrier est un nom de famille notamment porté par : une famille Maitrier originaire de Langres (Haute-Marne).
Famille Maitrier (Langres)
- Bernarde Maistrier, mère de Quantin Tabourot, peintre à Langres en 1575[1] ;
Branche de Dijon
- Thibaud Maistrier (Dijon vers 1629 - Toulouse 1675), peintre, sculpteur, gendre de Jehan Frédeau, sculpteur, architecte ;
- Anthoine Maistrier (Toulouse vers 1671 - Paris avant 1729), peintre, membre de l'académie de Saint-Luc à Paris, demeurant au pont Saint-Michel, fils de Thibaud ;
- Jehan Maistrier, sculpteur Ă Beaune en 1704 et Ă Dijon, fils de Thibaud ;
Descendance Ă Langres
- Valère Maitrier (Langres 1781 - 1871), chasseur à cheval, puis au 1er régiment d'artillerie de la Garde, fils de Jean-Louis ;
- Nicolas Maitrier (Langres 1788 - Courcelles 1874), au 15e régiment de chasseurs à cheval, médaillé de Sainte-Hélène, frère de Valère ;
- Jean-Baptiste Maitrier (1825-1892), de Langres, membre de la Société entomologique de France, auteur d'une Étude sur le reboisement des montagnes[2], médaille de l'Association scientifique de France[3], fils de Valère ;
- Eugène Maitrier (Langres 1849), d'abord précepteur à Langres, puis curé d'Ecot ; auteur d'une partie du fonds Mugnier-Maitrier ; petit-fils de Valère[4] ;
- Paul Maitrier (Langres 1850), frère d'Eugène, curé de Saint-Dizier, professeur à la maîtrise de Langres depuis 1876[4] ;
- Pierre Maitrier (Langres 1856), imprimeur, éditeur à Langres. Formé chez les Didot à Paris, il a publié la revue L'Ami du clergé, le journal La Croix de la Haute-Marne, et quelques auteurs comme Ulysse Chevalier, Georges Bizet (Dix jours à Alger, Souvenirs de voyages), Hippolyte Blanc ;
- Henri Maitrier (Langres 1874 - 1949), alpiniste, géographe ;
- Paul Maitrier (vers 1875 - Langres 1949), prêtre, chanoine de Dijon, philologue, archéologue, historien. Neveu d'Eugène et Paul[5] ;
- Marcel Maitrier (Langres 1891 - 1961), fils de Pierre, prêtre, professeur de théologie au Séminaire de Langres[6] ;
- Louis Maitrier (Langres 1895 - Paris 1944), frère du précédent, dit Louis Soldo ou Sam Tilden, pianiste de jazz, il découvre en 1934 la chanteuse Édith Piaf[7] pour laquelle il a composé des chansons[8] - [9] - [10] - [11] ;
- Georges Maitrier (1917-1990)[12], du SDECE, général de gendarmerie, commandeur de l'ordre de l'Étoile équatoriale[13] ;
- Gregory Maitrier (1975), auteur avec Marie-José Cantalejo de l'Anuario bolivariano de Informacion de Venezuela (ABIVEN), Université bolivarienne du Venezuela, Éditions Victor J, 2007. Petit neveu de Georges.
Branche américaine
- Jean-Pierre Maitrier, lieutenant dans l'armée confédérée américaine en 1862. Branche de Langres établie au Québec puis en Louisiane[14] ;
- Pierre-Louis Maitrier, engagé en 1862 du côté sudiste dans la Guerre de Sécession, frère de Jean-Pierre ;
Autres Maistrier / Maitrier non rattachés
Anciens
- Mathieu Maistrier, sergent en 1332 de Jeanne de France, comtesse de Bourgogne et d'Artois[15], chargé de l'arrestation à Arras de Jeanne de Divion, accusée d'avoir empoisonné Mahaut d'Artois (†1329) et sa fille Jeanne II de Bourgogne (†1330)[16] ;
- LĂ©odegard Maistrier, moine cistercien en 1468 Ă Auberive[17] ;
- Mathieu Maistrier, nommé en 1475 conseil juré de Neufchâteau-en-Champagne, à l'époque des menées de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne ;
- Michelle Maistrier, femme de Didier Morel, exerce son droit au retrait lignager, par arrêt donné en 1567 en la coutume de Sens avec Jean Davaugour[18], sieur de Boudreville[19] ;
- Léonard Maitrier, carme, en religion frère Marc de Saint-Léonard, « pridie Kal. cleceinb. an. CIDIOCXXX [1630] apud Lingones natus »[20] ;
Modernes
- Jean-Louis Maitrier (1752 - 1819)[21], receveur des domaines du duché de Carignan (qui était possédé par Louise de Bourbon, duchesse de Châteauvillain et d'Arc), puis en 1801 des domaines du département de la Roër à Cologne. Selon une note secrète adressée par Savary à Napoléon en pleine campagne d'Allemagne (entre la bataille de Dennewitz et celle de Leipzig), son arrestation, ou celle de son fils receveur aussi, a été faite sur le rapport d'un commissaire spécial l'accusant d'assassinat[22] ;
- Louis Maitrier, chef d'orchestre de l'opéra-comique à Paris en 1922[23] - [24] ;
Armes et devise
- « De gueules semé de tourteaux, au chevron brisé, accompagné en chef de deux étoiles à six rais et en pointe d'un cœur, le tout d'or »
- « De gueules semé de tourteaux d'argent, au palmier d'or terrassé de même issant d'un cœur de gueules, le tronc accosté de deux étoiles à six rais aussi d'argent »[25]
- Devise : « Maistrizier »[25]
Notes et références
- Charles Oursel (1876-1921), Une famille d'artistes bourguignons. Les Tabourot architectes, Dijon, 1907
- Comtes rendus des travaux de la Société des agriculteurs de France, 1891, volume XXII, p. 843.
- Bulletin de l'Association scientifique de France, no 8, Paris, Gauthiers-Villars, 1870.
- Charles-François Roussel, Le diocèse de Langres, histoire et statistiques, 1879
- Bulletin de la SHAL, 1935.
- Philippe Levillain, Philippe Boutry, 150 ans au cœur de Rome: le séminaire français, 1853-2003, Karthala.
- Peta Mathias, dans Beat still Stiff. A woman's recipe for living, 2011, Penguin Book, nous raconte cette découverte : « Mais revenons à Édith. En 1934, Louis Maitrier cherchait un jeune chanteur pour l’orchestre de Radio Vitus. Au Palais Berlitz à Paris, il a entendu le chant d'une adolescente minuscule. Elle portait une robe noire d’occasion et pas de bijoux, sauf pour la petite croix autour de son cou. Elle chantait comme un rossignol, d'une manière si touchante et si simple qu'il a dit à sa femme, "Ne cherchez plus - notre chanteuse est là ". J'ai entendu un enregistrement de Piaf chanter pour cette émission de radio et sa voix était très jeune - haute, clair, et très bien dans le style des années quarante, très différente de la voix rauque et profonde qu'elle est devenue après des années d'excès, d’alcool et de tabagisme. Mais malgré sa jeunesse, sa voix était d’une incroyable puissance, d’une sonorité bouleversante et avec une diction parfaite. C’était comme une voix de jazz, même si elle n'avait jamais entendu de jazz dans sa vie. Elle avait une personnalité très brillante et volontaire, apprenant par elle-même à lire la musique, comprendre l'anglais et améliorer la correction de son français, perdant ainsi la vulgarité de son accent parisien des faubourgs. Elle a réussi à enregistrer un disque en une seule séance et elle était capable de se rappeler la mélodie et les paroles d'une chanson qu’elle avait entendue une seule fois. Par la suite, quel que soit le pays où elle s’est produite, elle apprit à chanter certaines de ses chansons dans sa langue. J'ai entendu l'enregistrement de son chant en anglais et en allemand : ils sont merveilleux. » Texte original : « But back to Edith. In 1934 Louis Maitrier was looking for a young singer for a Radio Vitus orchestra. At the Palais Berlitz in Paris he heard a tiny teenager singing. She was wearing a second hand black dress and no jewellery, save for the little cross around her neck. She sang like a nightingale, in such a simple touching way that he said to his wife, "Dont look anymore - our singer is here". I have heard a recording of Piaf singing for that radio show and her voice was very young - hight, clear, and very much in the forties style, quite unlike the deep husky voice it became after years of abuse - alcohol and smoking. But even at a young age she had an astoundingly powerful, sonorous voice that we deeply moving and had perfect diction. Hers was like a jazz voice, although she had never heard jazz in their life. She was a very bright and determined person, eventually teaching herself to read music, learn english and speak properly in french, thus losing her vulgar Parisian street twang. She was able to record an LP in one sitting and could remember the tune and words of a song having only heard it once. Subsequently, whatever country she performed in, she always learned some of her songs in that language. I've heard recording of her singing in english and german, and they're wonderful. »
- Pierre Duclos, Georges Martin, Piaf, Paris, Seuil, 1993,
- Référence partitions piano, Elle fréquentait la rue Pigalle, éditions Beusher 1939
- Je vous salue Mam'Sel, Ă©ditions Salabert
- Musique de la chanson Ce n'est qu'un petit mouchoir datée d'août 1936, primée en 1937 et chantée à Radio-Paris le 30 novembre 1943, selon le Bulletin de la Société archéologique de Langres, 1977, p. 122. Si vous n'avez rien à me dire, texte de Victor Hugo, musique Louis Maitrier, André Gordon et son orchestre, Disque Gramophone n° K7279.
- SHA 14 YD 1512
- Claude Faure, Au service de la RĂ©publique, Paris, Fayard, 2004.
- Federal census. Engagé au Ier Bataillon de zouaves d'Auguste Coppens, État de Louisiane.
- Femme d'Eudes, duc de Bourgogne
- « Alors vinct à moi Mahiu (Mathieu) dit le Maistrier, avec plusieurs sergens tous armés. Ils me placèrent sur un cheval et me lièrent les jambes; puis me conduisirent au château de Rémy où ils m'enfermèrent. », cité par Le Roux de Lincy, « Le Procès de Robert d'Artois », in Revue de Paris, 1839, p. 201
- Citeaux, commentarii cicteciences, XV, 44.
- Ce Jean Davaugour est peut-être le frère naturel de Jean d'Avaugour (+1572), comte de Châteauvillain, baron de Grancey, chevalier de Saint-Michel, fils de Jacques et de Catherine de La Baume de Châteauvillain.
- Goerges Louet, Recueil de plusieurs notables arrêts donnés en la cour du Parlement de Paris, Paris, 1678, p. 456.
- Manuscrit 177, bibliothèque de Nîmes, Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques des départements: Volume VII, Toulouse. Nîmes. Paris, Imprimerie nationale, 1885
- Fils de Denis, contrôleur des fermes. Sa sœur Marguerite Maitrier (1744-1821) était mariée avec André Lochet de Vaudidon (1775-1863), fils de Jean-Marie, maire de Rochefort et de Marie-Adélaïde de Beauvais, colonel d'artillerie, directeur de la manufacture d'armes de guerre de Charleville, jusqu'à sa vente par l'État en 1836 au maître des forges ardennais Nicolas Gendarme (1769-1845).
- Note du 12 septembre 1813. Nicole Gotteri, La Police spéciale sous le Ier Empire, Honoré Champion, 2004, tome IV (juillet 1813 à mars 1814), p. 231. L'inculpation qui sera abandonnée était « tentative d'assassinat et de vol », une plainte ayant été reçue pour menace de meurtre.
- « Distribution : MM. Martigny (Ceressenois), Deriane (Cupidon), Paul Robert (Babouche), Lacoste (Briquet), Mme Allems (Frédégonde), Orchestre sous la direction de M. Louis Maitrier », Augustin Aynard, Almanach des théâtres - Année 1922, Paris, Librairie Stock, 1924.
- Théâtre des Ternes à Paris, Les Surprises d'une nuit d'amour, de M. Eugène Joulliet, musique de Gustave Goublier père, ... et le brillant orchestre ... l'orchestre incomparable de M. Louis Maitrier", Comœdia (journal), 22 mai 1922.
- Cahiers de la Haute-Marne, no 165
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