Ménil-la-Horgne
Ménil-la-Horgne est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Ménil-la-Horgne | |
Mairie-école. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Commercy |
Intercommunalité | Communauté de communes de Commercy - Void - Vaucouleurs |
Maire Mandat |
Claude Kaiser 2020-2026 |
Code postal | 55190 |
Code commune | 55334 |
Démographie | |
Population municipale |
164 hab. (2020 ) |
Densité | 9,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 42′ 15″ nord, 5° 31′ 45″ est |
Altitude | 330 m Min. 260 m Max. 412 m |
Superficie | 16,56 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vaucouleurs |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
Localisation
Ménil-la-Horgne est située à quelques kilomètres au sud-ouest de la sous-préfecture Commercy, non loin de la RN 4, entre Saint-Aubin-sur-Aire et Void-Vacon. La préfecture Bar-le-Duc est à 30 km à l'ouest et Toul à 30 km à l'est.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :
- Carte de la commune.
- Entrée de Ménil-la-Horgne.
Relief et hydrographie
Le village de Ménil-la-Horgne s'étire à une altitude d'environ 300 mètres sur un coteau qui borde le plateau calcaire du Barrois qui y culmine à 412 mètres et fait face à la vallée de la Meuse vers Void-Vacon.
Urbanisme
Typologie
Ménil-la-Horgne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,8 %), forêts (28,6 %), prairies (8,9 %), zones urbanisées (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), mines, décharges et chantiers (1,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2020, la commune comptait 164 habitants[Note 2], en diminution de 6,82 % par rapport à 2014 (Meuse : −4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Depuis , Ménil-la-Horgne est dotée d'un parc de 7 éoliennes d'une puissance nominale totale installée de 10,5 MW[13].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Ancienne abbaye de Rieval (détruite).
- L'abbaye de Riéval (ou Riévau) fut fondée au XIIe siècle par Renaud 1er, comte de Bar et son épouse Gisèle de Vaudémont. Elle fut la première abbaye de prémontrés du diocèse de Toul où l'ordre créa ensuite plusieurs abbayes : Sainte Marie aux Bois, Jandeures, Jovilliers, Rangéval, l'Étanche. Déjà en ruines en 1636, elle vivota ensuite jusqu'à sa destruction définitive par un incendie en 1830[14]. Son premier abbé aurait été un disciple de Saint Norbert, fondateur de l'ordre[15].
- L'église dédiée à saint Bénigne date de 1840, mais ses fonts baptismaux du VIIIe siècle, en pierre polychrome, proviennent probablement de l’abbaye de Riéval. C'est la troisième église construite dans la commune. La première, celle du hameau de Sorbey, qui desservait les deux localités de Ménil et La Horgne avant leur rattachement a été démolie au début du XVIIIe siècle. De la seconde, qui brûla dans l'incendie du village en 1723, il ne reste que la tour.
- Monument aux morts.
- Maison natale et mémorial de Dom Calmet.
- Église Saint-Bénigne.
- Monument aux morts.
- Le monument à Dom Calmet.
Personnalités liées à la commune
Dom Calmet, abbé de Senones, naquit le à Ménil-la-Horgne, au sein d'une famille modeste. Son père était maréchal-ferrant. Comme il est porté vers les études, ses parents le font entrer au prieuré bénédictin de Breuil. Il entre à 15 ans à l'université de Pont-à -Mousson et suit les cours de rhétorique du père jésuite Ignace L'Aubrussel (qui deviendra le confesseur de la reine d'Espagne). À la fin de ces études, il entra chez les bénédictins de la congrégation de Saint-Vanne-et-Saint-Hydulphe. Son noviciat se fit à l'abbaye Saint-Mansuy de Toul où il prononça ses vœux le . Il fut envoyé ensuite suivre les cours de philosophie à l'abbaye de Saint-Epvre de Toul et ceux de théologie à l'abbaye de Munster.
Il est ordonné prêtre le à Arlesheim près de Bâle et dit sa première messe à l'abbaye de Munster le .
Il fut chargé d'expliquer les saintes Écritures dans l'abbaye de Moyenmoutier et à Munster (1704), fut nommé prieur à Lay-Saint-Christophe (1714-1715) puis devint abbé de Saint-Léopold de Nancy (1718). Il parcourut les divers monastères de son ordre, dévorant les bibliothèques et rédigeant de nombreuses compilations historiques. En 1728, Dom Calmet fut appelé comme abbé de Senones, la capitale de la principauté de Salm. C'est dans la grande abbaye vosgienne qu'il travailla et vécut la dernière partie de son existence, entretenant une correspondance avec de nombreux savants. Il y mourut le .
- Maison natale de Dom Calmet.
- Plaque de la maison natale de Dom Calmet.
Héraldique
Blason | D'azur au chevron haussé d'argent accompagné en chef de deux abeilles en vol d'or et en pointe d'une gerbe de blé du même. |
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Détails | Création Robert A. Louis. Adopté en décembre 2013. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- The Windpower
- H. Lemoine, Département de la Meuse : dictionnaire des communes, Comédit, Paris, 1991.
- En passant par Bernecourt.