Lygodactylus williamsi
Lygodactylus williamsi est une espèce de geckos de la famille des Gekkonidae[1]. L'espèce est menacée d'extinction à cause de l'achat comme animal de compagnie[2] - [3]. Elle est récemment devenue protégée sous l’annexe I de la CITES ; il faut documenter et enregistrer la vente ou possession[4] - [5] - [6].
- Lygodactylus picturatus williamsi Loveridge, 1952
CR B1ab(iii,v)+2ab(iii,v) :
En danger critique
Description
Ce gecko mesure environ 41 mm du museau au cloaque pour une longueur totale de 85 mm queue comprise[7]. Il pèse environ 1,8 g[8].
Les mâles sont bleu électrique avec des motifs noirs caractéristiques sur la partie antérieure du corps : une première ligne en forme de V sur le front, une autre qui va du museau au cou en passant par l’œil, une troisième qui s'étire de la commissure des lèvres jusqu'au coup et enfin une tache noire sur les épaules des pattes antérieures[9]. Leur ventre est orange. La robe des femelles et des jeunes immatures, mâles comme femelles, a une couleur bronze verdâtre et des marques noires similaires à celles des mâles avec en plus des lignes pointillées partant du « V » du front[9].
Biologie
Reproduction
Cette espèce est ovipare[1]. La femelle pond de un à deux œufs, qui incubent environ un mois et demi à 28 °C (la durée d'incubation pouvant varier selon la température).
Les petits mesurent entre 2 et 2,5 cm et sont de couleur brune. Celle-ci changera en grandissant.
Répartition géographique
Cette espèce est endémique de Tanzanie[1].
Elle a été découverte dans la forêt tropicale de Kimboza. Lygodactylus williamsi n'est présent que sur une surface de 8 km2 dans la Forêt de Kimboza à l'est de la Tanzanie.
Étymologie
Cette espèce est nommée en l'honneur de Ernest Edward Williams[10].
Menace d'extinction
L'espèce est menacée par le prélèvement d'animaux dans la nature visant à alimenter le commerce international de l'espèce, entièrement illégal[2], et la fragmentation et la réduction de son habitat, la forêt tropicale. L'espèce est considérée comme en danger critique d'extinction par l'UICN et sa population est en train de décroître rapidement[3].
Texte anglais Ă traduire :
The subpopulation in Kimboza Forest Reserve was estimated at 150,000 adults in 2009. The size of the remaining subpopulations (Ruvu Forest Reserve and two smaller ones outside protected areas) is unknown, but their size is not thought contribute significantly to the total population[3]. Neither of the reserves where it occurs is well-protected[3].
In the wild, turquoise day geckos live exclusively on the (endangered) screwpine, Pandanus rabaiensis[2], mostly in the leaf crown. They eat small insects and drink water from leaves. They are also fond of nectar.
Although there are no legally wild-caught turquoise day geckos, wild-caught geckos are commonly sold in pet shops. It is estimated that between December 2004 and July 2009, at least 32,310 to 42,610 geckos were taken by one collecting group, ~15% of the wild population at the time[2].
Collectors commonly cut down the screwpine trees to reach the geckos living in the leaf crest, destroying the gecko's habitat. Many geckos are thought to die while being shipped to market. The pet trade is likely a worse threat than even habitat loss[2].
Most of the remaining forest is in Catchment Forest Reserves[11], but is still seriously threatened by clearing for farmland, illegal logging, increasingly frequent fires, and mining of the limestone outcrops on which the screwpines grow[3]. There is little forest left unaffected[11].
Publication originale
- Loveridge, 1952 : A startlingly turquoise-blue gecko from Tanganyika. Journal of the East African Natural History Society, vol. 20, p. 446.
Liens externes
- (en) Référence Animal Diversity Web : Lygodactylus williamsi (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Lygodactylus williamsi Loveridge, 1952 (consulté le )
- (fr) Référence CITES : taxon Lygodactylus williamsi (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Lygodactylus williamsi Loveridge, 1952 (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Lygodactylus williamsi (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence Reptarium Reptile Database : Lygodactylus williamsi Loveridge, 1952 (consulté le )
- (en) Référence uBio : site déclaré ici indisponible le 7 avril 2023
- (en) Référence UICN : espèce Lygodactylus williamsi Loveridge, 1952 (consulté le )
Notes et références
- (en) Référence Reptarium Reptile Database : Lygodactylus williamsi
- (en) M. Flecks, F Weinsheimer, W. Boehme, J. Chenga, S. Loetters et D. Roedder, « Watching extinction happen: the dramatic population decline of the critically endangered Tanzanian Turquoise Dwarf Gecko, Lygodactylus williamsi. », Salamandra, no 48 volume=1,‎ , p. 12-20 (lire en ligne)
- L. williamsi sur le site de l'UICN
- (en) Bergmann, M.,, « Neuer Schutzstatus für den Himmelblauen Zwergtaggecko (Lygodactylus williamsi) », Terrarianer: Das Terraristik-Blog,,‎ (lire en ligne)
- CITES Proposal for inclusion, Lygodactylus williamsi
- (en) « CITES Appendice 1 inclusion »,
- Données non publiées de Morris Flecks, citées dans (en) How to Identify Lygodactylus williamsi : A photographic Guide to the Turquoise Dwarf Gecko, TRAFFIC et le Mohamed bin Zayed Species Conservation Fund (en), (lire en ligne)
- (en) Spawls, S., Howell, K.M., Drewes, R.C. and Ashe, J. 2002. A Field Guide to the Reptiles of East Africa. Academic Press, Elsevier Science, San Diego, San Francisco, New York, Boston, London.
- (en) How to Identify Lygodactylus williamsi : A photographic Guide to the Turquoise Dwarf Gecko, TRAFFIC et le Mohamed bin Zayed Species Conservation Fund (en), (lire en ligne)
- Beolens, Watkins & Grayson, 2009 : The Eponym Dictionary of Reptiles. Johns Hopkins University Press, p. 1-296
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