Lycée Jules-Verne (Nantes)
Le lycée Jules-Verne est un établissement français d’enseignement secondaire général situé dans le quartier Centre-ville de Nantes, en Loire-Atlantique. Il dépend administrativement des Pays de la Loire et de l'académie de Nantes.
Fondation | 1880 |
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Type | Établissement public local d'enseignement (EPLE) |
Académie | Académie de Nantes |
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Proviseur | Patrick CĂ´me |
Étudiants | 551 |
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Diplômes délivrés | Diplôme nationale du Brevet, Bac |
Formation | Collège, Lycée |
Langues | anglais, espagnol, chinois. |
Ville | Nantes |
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Pays | France |
Site web | https://jules-verne.paysdelaloire.e-lyco.fr/ |
Coordonnées | 47° 13′ 02″ nord, 1° 33′ 42″ ouest | ||
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GĂ©olocalisation sur la carte : Nantes
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Localisation
L'établissement est situé au no 1 rue Général-Meusnier, à proximité de la place Aristide-Briand et non loin de la place de Bretagne. Il est bâti dans un quartier fortement urbanisé.
Origine du nom
Le lycée Jules-Verne, ouvert en 1880 comme établissement annexe du « lycée de Nantes » (aujourd’hui lycée Georges-Clemenceau), a ensuite longtemps été appelé « Petit lycée ».
En 1954, sur une suggestion du poète Pierre Autuze, le directeur de l'établissement, Jean Crumois, propose de baptiser celui-ci du nom du romancier Jules Verne, natif de Nantes et ancien élève du « collège royal » (autre ancien nom du lycée Clemenceau sous la Restauration).
Historique
Les origines
Au cours du XIXe siècle, les rapports de l'inspection générale signalent à plusieurs reprises le caractère excentré du lycée de Nantes[1] situé au-delà de la cathédrale près du faubourg de Richebourg.
Le rapport de 1874 préconise l'ouverture d'un lycée d'externes en centre-ville, dans le but d'augmenter la fréquentation des classes primaires, principale source de recrutement du lycée, en évitant aux jeunes élèves un trop long trajet, principal frein à la fréquentation du lycée. Il s'agit donc de favoriser l'enseignement public, alors que l'enseignement catholique est prédominant à Nantes[1].
L'État acceptant de prendre en charge la construction des bâtiments, la municipalité est sollicitée pour fournir le terrain, en l'occurrence le « jardin des apothicaires », entre les rues La Fayette, Paré, Mercœur et Général-Meusnier[1], propriété de la Ville depuis la Révolution, mais revendiqué par la Société des pharmaciens jusqu'à une décision définitive de justice en 1873 seulement.
Julien-Charles Lechat, maire républicain de Nantes de 1874 à 1881, ancien professeur au lycée de 1849 à 1855, soumet la proposition au conseil municipal. Le , celui-ci adopte un vœu en faveur de la création d'une annexe. L'architecte Aristide Van Iseghem est chargé de concevoir les plans d'aménagement ; son projet est présenté le . Il rencontre une certaine opposition de la droite de l'époque, rechignant à la création d'un nouveau lycée public ; René Waldeck-Rousseau, ancien maire de Nantes, républicain modéré, décide de s'abstenir[2]. Le conseil municipal vote tout de même en faveur de la construction de l'annexe.
En , après un certain nombre de tractations, le conseil municipal autorise le maire à signer un accord avec le proviseur ; la signature a lieu le : la ville de Nantes reste propriétaire du terrain, le lycée de Nantes en reçoit l'usufruit. L'État prend en charge le bâtiment[1].
Les premières années
Les travaux se déroulent entre 1878 et 1880. L'établissement ouvre ses portes en accueillant 117 élèves, tous externes, scolarisés des classes primaires jusqu'à la cinquième. En 1884 a lieu l'ouverture d'une école maternelle et de la classe de quatrième ; l'effectif est porté à 200 élèves ; les bâtiments sont augmentés d'un gymnase et d'un préau couvert[1].
En 1889-90, l'annexe représente 42 % des effectifs du lycée, dont l'établissement principal est dans une situation assez mauvaise[1].
Dans les années 1890 apparaît le nom de Petit Lycée pour la désigner[1].
Le début du XXe siècle
Pendant les deux guerres mondiales, alors que le Grand lycée est fortement perturbé par des activités militaires, et est même complètement fermé de à , le Petit lycée fonctionne dans des conditions plus normales, accueillant un nombre d'élèves bien supérieur à ce qui est officiellement prévu.
Les années 1950 : l'indépendance
En 1950, il accueille 364 élèves, assurant un premier cycle jusqu'en 3e. En 1951, il y a 445 élèves. Une classe de seconde est ouverte en 1952, et l'année suivante 23 candidats du Petit Lycée sont inscrits à la 1re partie du baccalauréat. En 1954, alors qu'une classe de mathématiques élémentaires apparaît, le lycée reçoit son nom actuel. De nouveaux travaux permettent l'aménagement de deux bâtiments destinés à l'accueil des 6es et 5es du lycée. En 1957, le lycée Jules-Verne devient indépendant du lycée Clemenceau[1] ; de plus, l'annexe de Chantenay, créée en 1911, lui est affectée.
En 1958, il présente des candidats au baccalauréat en série scientifique[1].
Les Ă©volutions depuis 1960
Les classes primaires disparaissent entre 1960 et 1965. Seul le secondaire est maintenu dans l'établissement qui en 1967 accueille 1 146 élèves répartis dans 33 classes. En 1977, lycée et collège sont séparés administrativement, tout en continuant de partager les mêmes locaux[1].
Au début des années 1990, de nouveaux bâtiments sont construits rue de Budapest et rue Lafayette pour l'enseignement scientifique[1].
Il y a 708 lycéens en 2007. Il n'y a pas de filière technique ou technologique, le lycée offre un enseignement dominé par la filière scientifique. La proximité des quartiers aisés de Nantes octroie au lycée Jules-Verne une bonne réputation, et l'établissement présente de bons résultats.
Fermeture du collège
À l'horizon 2015-2016, les activités de premier cycle devaient être transférées dans les locaux de l'actuel lycée Vial reconverti en collège (les lycéens de Vial et Leloup-Bouhier ayant intégrés dès 2014 le nouveau lycée Nelson-Mandela sur l'île de Nantes). Les collégiens de Jules-Verne devant rejoindre dans leurs nouveau locaux, leurs camarades du collège Sévigné, annexe du lycée Gabriel-Guist'hau, qui lui aussi serait fermé. Ce transfert n'interviendra que lorsque les anciens bâtiments du lycée Vial auront bénéficié d'une remise aux normes. Ainsi, les lycéens de Jules-Verne pourront bénéficier de l'intégralité des locaux actuels de la rue du Général-Meusnier[3].
Classement du lycée
En 2015, le lycée se classe 25e sur 46 au niveau départemental en termes de qualité d'enseignement, et 1122e sur 2311 au niveau national[4]. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la « valeur ajoutée » (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet).
Enseignements
Source : académie de Nantes[5].
Second cycle
- Baccalauréat général
Spécialités:
- Sciences Économiques et Sociales.
- Histoire GĂ©ographie, GĂ©opolitique, Sciences Politiques.
- Humanité Littérature Philosophie.
- Langue Littérature et Culture Etrangère (Anglais).
- Sciences de la Vie et de la Terre.
- Mathématiques.
- Physique Chimie.
Langues
- Anglais langue vivante A (LVA), DNL.
- Espagnol LVB et DNL.
- Chinois LVB, LVC et DNL.
Allemand LVB.
Options
- Arts plastiques.
- Latin.
- Chinois.
- DNL.
- Maths Expertes.
- Maths complémentaires.
Références
- Dictionnaire des lycées..., p. 324-325
- Guiffan, 2008, page 130, pour les détails sur la création de l'annexe
- Lycée international sur l'île de Nantes en 2014 - article sur Ouest-France du 29 janvier 2010.
- Classement départemental et national du lycée
- « Annuaire des établissements - Jules-Verne », sur site de l'académie de Nantes (consulté le )
Personnalités liées au lycées
Professeurs
- Jean Meyer, historien
Compléments
Bibliographie
- Marc Rapillard, Dictionnaire des lycées publics des Pays de la Loire : histoire, culture, patrimoine, Bonchamp-lès-Laval, Presses universitaires de Rennes, , 22e éd., 652 p. (ISBN 978-2-7535-0919-1).
- Jean Guiffan, Joël Barreau et Jean-Louis Liters (dir.), Le Lycée Clemenceau. 200 ans d'histoire, Nantes, éditions Coiffard, , 491 p. (ISBN 978-2-910366-85-8), création de l'annexe, pages 127-130.