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Lycée Chevrollier

Le lycée général et technologique Chevrollier et lycée professionnel Chevrollier ou Cité scolaire Chevrollier et maintenant Lycée des métiers Chevrollier est un lycée d'État de l'académie de Nantes.

Lycée Chevrollier
Description de l'image Logo Chevrollier.png.
Description de l'image Atelier lycée Chevrollier.jpg.
Histoire et statut
Fondation 1833
Type Public
Administration
Académie Nantes
Proviseur JĂ©rĂ´me Gagnaire
Études
Population scolaire 2 700 (2018)
Enseignants 266 (2018)
Niveaux délivrés Lycée BTS
Langues Français, anglais, espagnol, allemand
Localisation
Ville Angers
Pays France
Site web chevrollier.paysdelaloire.e-lyco.fr/
CoordonnĂ©es 47° 27′ 16″ nord, 0° 33′ 25″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : Angers
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Lycée Chevrollier
GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Lycée Chevrollier
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Lycée Chevrollier
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Lycée Chevrollier

Situé dans le quartier La Fayette-Éblé à Angers, il s'étend sur un espace de douze hectares[1]. Regroupant 2.700 élèves[1] et 266 professeurs[1] pour l'année scolaire 2018-2019, c'est le plus important lycée du département de Maine-et-Loire[1] et de la région Pays de la Loire[1].

Histoire

  • 1833 : promulgation de la loi Guizot ordonnant aux villes de plus de 5 000 habitants de crĂ©er une Ă©cole primaire supĂ©rieure ;
  • : crĂ©ation de la direction de l’école rĂ©gionale supĂ©rieure (ERS) d'Angers, rue Courte (aujourd'hui rue du MusĂ©e Ă  proximitĂ© de la citĂ© historique) ;
  • 1844 : Jean-Joseph Chevrollier (1810-1891), directeur d'une Ă©cole privĂ©e, se voit confier la charge supplĂ©mentaire et provisoire de « l'École Primaire SupĂ©rieure Â» d'Angers installĂ©e dans l'ancien « HĂ´tel de la Godeline », rue du Grand-Talon (devenue la rue PlantagenĂŞt) ;
  • 1845 : fusion de « l'École Primaire SupĂ©rieure » d'Angers avec l'Ă©cole privĂ©e de Jean-Joseph Chevrollier ;
  • 1882 : fusion avec une Ă©cole primaire et crĂ©ation de « l'École Municipale d'Enseignement Primaire SupĂ©rieur Â» avec formation industrielle ;
  • 1904 Ă  1905 : en raison d'un manque de place, transfert de l'Ă©cole place de l'AcadĂ©mie ;
  • 1941 : changement de nom pour « Collège municipal moderne et technique » ;
  • : destruction Ă  la suite des bombardements de la Seconde Guerre mondiale et crĂ©ation des premiers bâtiments en prĂ©fabriquĂ©es ;
  • entre 1944 et 1955 : errance de l'Ă©tablissement entre la rue de la Censerie, la rue Dacier et les Arts et MĂ©tiers ;
  • : dĂ©but de la construction d'un nouvel Ă©tablissement au no 2 de la rue Adrien-Recouvreur, sur un parc de 9 hectares, dĂ©cidĂ©e par le prĂ©fet Morin et conçue par Philippe Morin, architecte angevin ;
  • : ouvertures des portes du « Collège nationalisĂ© Chevrollier Â»[2] incluant le « Centre d'Apprentissage Masculin Â» de la rue de la Censerie ;
  • 1960 : inauguration par le ministre de l'Ă©ducation nationale Lucien Paye du LycĂ©e d'État ;
  • 1963 : le « Collège nationalisĂ© Chevrollier Â» devient le « LycĂ©e d'Ă©tat moderne et technique Chevrollier Â» ;
  • 2004 : dĂ©but de la rĂ©habilitation dans le cadre du projet REVIVAL ; le « lycĂ©e d'État Chevrollier Â» devient la « CitĂ© scolaire Chevrollier Â» ;
  • : inauguration du lycĂ©e rĂ©habilitĂ©[1] ;
  • 2012 : le lycĂ©e gĂ©nĂ©ral et technologique et le lycĂ©e professionnel fusionnent et le nouvel Ă©tablissement prend le nom de « LycĂ©e des mĂ©tiers Chevrollier Â».

Architecture

Site de la place de l’Académie

Fondée au XVIIe siècle, l’Académie d’Équitation est reconstruite entre 1751 et 1761 par l’architecte Voglie. Transformé au XIXe siècle en caserne d’infanterie, l’édifice est ensuite affecté en 1905 à l’école primaire supérieure Chevrollier. Endommagé en 1944 par des bombardements, le bâtiment est rasé et totalement reconstruit selon d'autres plans par l’architecte André Mornet pour être la caserne des pompiers ; les parties postérieures restantes datent du XIXe siècle, mais largement refaites. De la construction du XVIIIe siècle, il ne reste que le dessin de la clôture avec ses deux pavillons d’entrée.

L’après-guerre

Le bâtiment actuel est une vaste construction à trois corps en U, la plus importante à Angers de l'architecture de la Reconstruction après 1945. Excepté les couvertures à longs pans en ardoise de caractère local, très représentative des tendances classiques modernes de l'architecture des années 1950 où se manifeste particulièrement l'influence d'Auguste Perret comme figure tutélaire de tout un pan de l'architecture française. La visite du chantier, fresque monumentale du peintre Jean Commère, date de 1960.

RĂ©habilitation

L'atrium construit en 2006

La cité Chevrollier a été rénovée entre 2004 et 2008 dans le cadre du projet européen REVIVAL (Retrofiting for Environnemental Viability Improved of Valued Architectural Landmarks) qui propose l'habilitation à la norme de haute qualité environnementale de huit bâtiments tertiaires dans six pays de la communauté européenne). Cette opération aura couté 52 millions d'euros à son propriétaire, la région des Pays de la Loire, avec cependant une subvention de 1,3 million d'euros de l'Union européenne[1].

Depuis , la citĂ© intègre des moyens technologiques avancĂ©s concernant la climatisation, le chauffage, l'isolation, la gestion des dĂ©chets et le système d'information (1 000 postes, 2 tĂ©raoctets de stockage, 5 serveurs, bureau virtuel pour chaque Ă©lève, tableaux interactifs). L'objectif du projet Ă©tait de faire de la citĂ© le tĂ©moin des solutions constructives permettant de limiter les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre dans le cadre de travaux de rĂ©habilitation.

Depuis 2014 l'internat a été agrandi, ce qui permet d'accueillir 80 étudiants supplémentaires[3].

Classement du lycée

En 2015, le lycée se classe 11e sur 28 au niveau départemental en termes de qualité d'enseignement, et 910e au niveau national[4]. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)[5].

Classements des CPGE

Le classement national des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) se fait en fonction du taux d'admission des élèves dans les grandes écoles. En 2015, L'Étudiant donnait le classement suivant pour les concours de 2014 :

Filière Élèves admis dans
une grande Ă©cole*
Taux
d'admission*
Taux moyen
sur 5 ans
Classement
national
Évolution
sur un an
PT / PT* [6] 15 / 42 élèves 36 % 50 % 17e
sur 62
en diminution 12
Source : Classement 2015 des prépas - L'Étudiant (Concours de 2014).
* le taux d'admission dépend des grandes écoles retenues par l'étude. En filières scientifiques, c'est un panier
de 11 à 17 écoles d'ingénieurs qui a été retenu par L'Étudiant selon la filière (MP, PC, PSI, PT ou BCPST).

Anciens élèves

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

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