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Luigi Centurione

Luigi Centurione, nĂ© le Ă  GĂȘnes, Italie et dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Castel Gandolfo, Italie, est un prĂȘtre jĂ©suite italien. Il est Ă©lu le 17e SupĂ©rieur gĂ©nĂ©ral de la Compagnie de JĂ©sus le .

Luigi Centurione
Le pĂšre Luigi Centurione
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Formation
Lettres, philosophie et théologie
Activité
Autres informations
Ordre religieux

Formation

HĂ©ritier d'une famille prestigieuse de GĂȘnes, Centurione suit ses Ă©tudes au CollĂšge de jĂ©suite de Parme avant de rejoindre la Compagnie de JĂ©sus en 1703. À l'issue de ses Ă©tudes classiques de philosophie et de thĂ©ologie, il est ordonnĂ© prĂȘtre en 1717. Il devient professeur de Lettres, Philosophie et ThĂ©ologie) puis est nommĂ© Provincial de la province jĂ©suite de Milan en 1750[1].

C'est à ce titre qu'il prend part à la Congrégation générale qui élit Ignacio Visconti Supérieur Général en 1751. Visconti le garde auprÚs de lui à Rome et le désigne comme Assistant pour l'Italie, et laisse une note pour en faire à sa mort le Vicaire Général de la Compagnie[1].

Supérieur Général

Élu SupĂ©rieur GĂ©nĂ©ral par la 18e CongrĂ©gation gĂ©nĂ©rale le - quelques jours avant le tremblement de terre de Lisbonne - il ne met pas longtemps Ă  sentir les effets de la campagne internationale lancĂ©e par la Marquis de Pombal contre les JĂ©suites. L'hostilitĂ© du gouvernement portugais contre la Compagnie est stigmatisĂ©e dans un pamphlet d'un JĂ©suite Gabriel Malagrida dĂ©clarant que le tremblement de terre a Ă©tĂ© « une punition de Dieu contre l'athĂ©isme de Pombal ». Malagrida est sĂ©vĂšrement puni d'un exil avant d'ĂȘtre livrĂ© Ă  l'Inquisition et condamnĂ© au bĂ»cher en 1761. Des mesures coercitives sont prises contre les JĂ©suites au Portugal. Une premiĂšre demande de suppression de la Compagnie est alors adressĂ©e au pape Benoit XIV mourant.

Faisant face Ă  des accusations grandissantes de laxisme dans l'approche des questions morales, Centurione rĂ©dige en 1756 une lettre Ă  tous les responsables jĂ©suites insistant sur le renforcement de l'enseignement de thĂ©ologie morale dans les sĂ©minaires et maisons jĂ©suites[1]. Plus tĂŽt, comme demandĂ© par la CongrĂ©gation gĂ©nĂ©rale qui l'a Ă©lu, Centurione a dĂ©jĂ  Ă©crit une lettre sur « le vrai esprit de la Compagnie ». Sentant que les temps Ă  venir seraient dangereux, Centurione souhaite que la vie spirituelle de ses hommes soit fortifiĂ©e pour mieux rĂ©sister Ă  la tempĂȘte Ă  venir.

Les troubles causés par les agissements commerciaux du PÚre Antoine Lavalette et la gestion inepte de cette banqueroute par les supérieurs jésuites de France compliquent encore la situation pour Centurione et accroissent le nombre de ceux qui ressentaient que la Compagnie n'était plus réformable.

La durée trÚs brÚve de son gouvernement ne lui permet pas de faire beaucoup plus. Cependant, son affabilité et sa force de caractÚre, ne le poussant pas à menacer ou à entreprendre des mesures de rétorsion, préparÚrent inconsciemment ses compagnons à survivre à la suppression de la Compagnie en 1773.

Notes et références

  1. Bernard Hours, Les JĂ©suites, Histoire et Dictionnaire, Paris, Bouquins Ă©ditions, , 550 p. (ISBN 978-2-38292-305-4)

Sources

Liens externes

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