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Lucien Nortier

Lucien Nortier, né le à Ermont, mort le à Eaubonne[1], est un illustrateur, dessinateur et scénariste français de bandes dessinées pour la jeunesse. Il réalise la plupart de ses travaux pour la presse jeunesse, dont les majeurs sont les séries publiées dans Vaillant comme Sam Billie Bill ou Le Grêlé 7/13. Il fait partie des membres du fameux Atelier 63 dans les années 1950 avec ses collègues Raymond Poïvet ou encore Roger Lécureux.

Lucien Nortier
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Naissance
Décès
Nom de naissance
Lucien Jules Nortier
Nationalité
Activité

Biographie

Une passion du dessin dès la jeunesse : la bande dessinĂ©e comme vocation

Lucien Nortier naĂ®t le Ă  Ermont (Val-d'Oise), dans une famille de classe moyenne indĂ©pendante. Son père est un ancien dessinateur de motifs pour la tapisserie d'Aubusson, il a donc un avant goĂ»t du dessin qu'il pratique en observant les animaux notamment. Son père le dissuade de faire de sa passion un mĂ©tier alors qu'il voudrait ĂŞtre dessinateur. Après avoir entamĂ© des Ă©tudes secondaires en 1939, il devient donc percepteur d'impĂ´ts. Pendant la guerre, il revient Ă  une occupation plus artistique dans la chaudronnerie en apprenant la soudure, mĂ©tier pour lequel il s'avère douĂ©. Il ne donne pas de prĂ©cision sur son rĂ´le et ses positions pendant l'occupation, mais il est admiratif des rĂ©sistants. MalgrĂ© tout, il dessine encore et s'accroche Ă  son idĂ©e en envoyant des dessins aux Ă©diteurs. Il commence sa carrière en dessinant Bob l'Ardent chez MV (sĂ©rie de rĂ©cits complets, brochĂ© dans la collection Gang) puis passe par plusieurs journaux (le premier Ă©tant Jeudi Magazine, ancien Zorro) avant de dessiner pour Vaillant pendant 30 ans. Durant cette pĂ©riode, il dessine Ă  l'Atelier 63 aux cĂ´tĂ©s de grands dessinateurs de l'Ă©poque et fait surtout la connaissance de Raymond PoĂŻvet dans lequel il trouve une sorte de mentor. Dans les annĂ©es 1970, il quitte Vaillant et collabore Ă  d'autres magazines jusqu'aux annĂ©es 1980, jouissant d'une plus grande libertĂ© de choix artistiques. Il s’engage pour les droits des dessinateurs et le syndicalisme.

Un début de carrière mouvementé

En 1946 il sollicite les Ă©ditions MV Ă  Paris, car il a remarquĂ© leur titre Bob l'Ardent, auquel il est finalement invitĂ© Ă  collaborer, succĂ©dant Ă  RĂ©my Bourlès. C'est lĂ  qu'il se forme Ă  la bande dessinĂ©e sur le tas. Il n'y reste pas longtemps puisque la maison d'Ă©dition fait faillite peu après son arrivĂ©e. Nortier ne perd pas de temps et montre ses dessins Ă  d'autres Ă©diteurs, ce qui lui permet de participer Ă  plusieurs BD : d'abord pour Jeudi-Magazine Zorro en 1947 avec Les Pionniers de l'Ouest et Tao l'homme fauve, confirmant son attachement aux rĂ©cits d'aventure. Il continue dans cette mouvance avec La Route de l'Ouest pour Zig et Puce et collabore avec le scĂ©nariste Jean Volsa Ă  la BD d'anticipation Jean L'Aigle, dans Pic & Nic.

L'atelier 63 et Vaillant, un apogée pour Nortier à l’époque faste de la BD

Lucien Nortier est remarquĂ© pour ses dessins et est contactĂ© en 1947 par Roger LĂ©cureux pour rĂ©aliser avec lui Le Cormoran dans le journal Vaillant, qui lui propose un salaire beaucoup plus Ă©levĂ© que celui qu'il touche Ă  l'Ă©poque (9 000 anciens francs pour ses planches contre 3 500). C'est Ă  la suite de sa rencontre avec Raymond PoĂŻvet (dont il apprĂ©cie les dessins et qu'il considère comme un maĂ®tre) qu'il entre Ă  l'Atelier 63 « mythique Â» de la rue des Pyramides[2] oĂą il reste longtemps et se consacre pleinement Ă  la BD aux cĂ´tĂ©s de dessinateurs comme Marijac, Christian Gaty et Robert Gigi, et y croise Uderzo, Druillet ou encore le scĂ©nariste Goscinny. Il apprĂ©cie le travail en groupe et l'ambiance de cet atelier, Ă©tabli dans un immeuble qui accueille Ă©galement un organisme de presse issu de la RĂ©sistance[3]. Il s'Ă©panouit donc dans cet environnement et y crĂ©e la plupart de ses planches pour le journal Vaillant oĂą il reste 30 ans et effectue le plus gros de sa carrière.

En effet Ă  ce moment-lĂ  le magazine est en plein essor et Nortier participe Ă  cette Ă©mulation artistique. Il rĂ©alise pour celui-ci ses plus fameuses sĂ©ries : Le Cormoran (1947-1955), Sam Billie Bill (1949-1962) avec LĂ©cureux et Ollivier au scĂ©nario, Robin des Bois dans les annĂ©es 1960 avec Kieffer ou encore Le GrĂŞlĂ© 7/13 avec LĂ©cureux (au scĂ©nario) et Gaty (Ă  l’encrage) de 1966 Ă  1971. Il dessine Fanfan la Tulipe[4] dans les annĂ©es 1970 sur un scĂ©nario de Sanitas et encrĂ© par Gaty, auquel il laisse finalement le soin de continuer la sĂ©rie en 1975 pour se consacrer Ă  une sĂ©rie animalière, Lucien des Bois. Nortier, Gaty et les autres quittent l'atelier en 79-80 lorsque PoĂŻvet se retire et que le loyer devient trop cher, pour travailler chez eux. C'est la fin d'une pĂ©riode de « bohème Â» comme l'appelle Nortier.

Travaux mineurs et fin de carrière : des choix originaux et personnels

Son travail n'est pas exclusif et il continue de collaborer à d'autres journaux majeurs de l'époque comme Pilote où il adapte la série radiophonique Bison noir, mais aussi le feuilleton américain Broken Arrow[5] dans Cochise (1960-1961), ou Mickey (avec Thierry la Fronde de 1964 à 1968 par exemple). Originalité de sa carrière, il collabore dans les années 1950-1960 à la presse enfantine genrée pour Mireille avec Dany hôtesse de Paris (avec Gaty et scénario de Volsa) et à la presse du cœur chez Del Duca (Éditions Mondiales) et Dargaud pour des journaux comme Nous deux.

Dans la fin des années 1970 et les années 1980, il multiplie les collaborations avec des journaux non spécialisés dans la BD comme Le Hérisson ou Paris Jour, mais pas de manière régulière comme il le faisait chez Vaillant. Il participe également à un ouvrage didactique pour Chancerel sur les animaux avec les illustrations de Le Chien en 1977, ainsi que chez Hachette pour des albums sur des thèmes historiques (Les Grandes Inventions, De Gaulle…). Sa fin de carrière montre donc une polyvalence et toujours un attachement aux mêmes thèmes récurrents.

Engagement et conscience politique : l'expĂ©rience ratĂ©e du syndicat

Nortier refuse tout engagement politique évident comme celui de Vaillant dans le PCF, il est d'ailleurs méfiant à cet égard. Il est cependant admiratif de certains personnages historiques et le montre parfois dans ses BD en illustrant des thèmes qui lui sont chers sans jamais tomber dans la propagande.

Son grand engagement est le syndicalisme : il se bat en 1968 pour le statut des dessinateurs de BD mis Ă  mal par la Commission de la carte d'identitĂ© des journalistes professionnels , qui refuse de reconnaĂ®tre les dessinateurs comme des journalistes : ceux-ci n'ont pas de retraite et sont souvent licenciĂ©s sans prĂ©avis. Avec Mandryka, PoĂŻvet et d'autres ils crĂ©ent un syndicat et exigent d'ĂŞtre entendus par les autoritĂ©s compĂ©tentes. Cette expĂ©rience syndicaliste tourne mal, du fait des acteurs majeurs de la BD exclus du projet comme Goscinny et de la sollicitation du parti communiste alors que Nortier tient Ă  la neutralitĂ© politique.

Sa longue collaboration avec Vaillant, puis avec des journaux comme Le HĂ©risson qui sont des publications ancrĂ©es Ă  gauche voire Ă  l'extrĂŞme gauche pour Vaillant, est parfois compliquĂ©e pour Nortier qui refuse toute affiliation Ă  un mouvement politique :

« C'Ă©tait quelqu'un sur qui l'on pouvait compter, qui supportait mal l'injustice et qui piquait parfois des « coups de gueule Â» dans les rĂ©dactions[6]. »

Admiratif de la résistance sans que l'on ait plus d'informations sur son rôle dans celle-ci, et fasciné par la Révolution française, ses héros sont donc un mélange imaginaire des valeurs de la gauche de son temps et de ses références historiques idéalisées.

Des thèmes plus ou moins appréciés abordés dans un style réaliste

La BD d'aventure historique et « politique Â» : genre subi ou choisi ?

Beaucoup de travaux de Nortier concernent des héros ancrés dans une époque lointaine, laissant parfois paraître des idéaux politiques, alors que le dessinateur refuse de s’engager dans ses dessins. Cela est notamment dû à l’appartenance politique et aux racines de Vaillant, créé par d’anciens résistants et communistes. Mais cela relève aussi des choix du dessinateur qui représente des héros dans lesquels il peut reconnaître ses idéaux de justice.

Le Cormoran

Le capitaine Cormoran est un fils de noble rĂ©volutionnaire et son intrigue se dĂ©roule dans une Ă©poque moderne mal dĂ©finie, après la RĂ©volution logiquement (mais resituĂ©e ensuite dans les annĂ©es 1700 quand il confie la BD Ă  Gillon et Ollivier). Dans le premier numĂ©ro oĂą il apparaĂ®t, un billet de la rĂ©daction avertit de son arrivĂ©e au journal Vaillant :

« La mer fouette les rochers dĂ©chiquetĂ©s de la cĂ´te et dans l'auberge voisine, une ombre s'est glissĂ©e. Quel est cet homme que l'on appelle Monseigneur ? Quel est ce chevalier sans peur qu affronte les plus audacieux policiers du roi ? Quel est cet inconnu dont on ignore le vĂ©ritable nom, mais dont l'Ă©pĂ©e habile est redoutĂ©e des forts et aimĂ©e des opprimĂ©s[7] ? »

Ce personnage est un corsaire, aventurier au grand cĹ“ur, qui lutte pour plus de justice et se bat avec courage, tombe parfois amoureux et meurt dans le dernier Ă©pisode rĂ©alisĂ© par Nortier, chose peu courante Ă  l'Ă©poque. Nortier dessine sous l'influence de la mode du moment, qui est aux corsaires :

« Dans les annĂ©es 1940-60, chaque publication avait son hĂ©ros de corsaire, flibustier ou boucanier. Ces personnages apportaient un souffle d'exotisme historique dans des cadres propices aux combats sur mer, courses aux trĂ©sors, chasses aux trafics les plus divers, duels et intrigues de palais... Ils furent nombreux Ă  traquer l'aventure sur les mers du globe pour le plus grand plaisir des jeunes lecteurs[8] […] »

Il a déjà ce projet en tête avant que Lécureux ne le contacte de la part de Vaillant pour réaliser une série avec lui. Par la suite c'est ce dernier qui s'occupera du scénario mais la série est vite arrêtée car le public n'accroche pas.

Sam Billie Bill

Ce western est Ă©galement sur un scĂ©nario de LĂ©cureux, Ă  la suite de l'Ă©chec du Cormoran. Sam Billie Bill est un jeune cow-boy de 17 ans Ă  qui il arrive des aventures que Nortier lui fait vivre pendant 15 ans, fort du succès de la sĂ©rie. Il reprend ici des codes classiques du western et son hĂ©ros malicieux ne vieillit jamais. Il profite de cet univers pour dessiner la nature et des chevaux. La sĂ©rie finit par le lasser d'autant qu'il doit Ă©crire les scĂ©narios car LĂ©cureux a abandonnĂ©.

Le GrĂŞlĂ© 7-13 

RĂ©alisĂ©e avec LĂ©cureux et Gaty, la sĂ©rie reprend le contexte de la Seconde Guerre mondiale et prĂ©sente un rĂ©sistant qui donne son nom Ă  la BD, ainsi que ses compagnons. Elle met en scène autant les Français que les Allemands dans un rĂ©cit qui fait la part belle au hĂ©ros rusĂ© Le GrĂŞlĂ©. C'est LĂ©cureux qui Ă©crit le scĂ©nario et il fait parfois des erreurs que Nortier doit corriger, lui qui a vĂ©cu la guerre :

« Une autre fois il dĂ©crit un convoi de camions qui transporte des caisses de V1, il n'en avait, sans doute, jamais vu. Moi, il en est passĂ© un au-dessus de ma maison. C'Ă©tait de la taille d'un avion de chasse, alors, des caisses de V1 sur un camion, faut le faire[9] ! »

Le choix de ses personnages plus ou moins historiques montre Ă©galement un attachement Ă  la dĂ©fense de valeurs morales contre le système des puissants, comme Robin des Bois, voleur au service des pauvres ou Fanfan la Tulipe qui dĂ©fend sa libertĂ© face au roi et Ă  la biensĂ©ance de l'Ă©poque. Il conserve cependant la fantaisie qui lui permet d'attirer le jeune public, sans lui donner de leçons d'histoire, en servant le but de Vaillant : distraire et (parfois chez Nortier) faire rire.

Les animaux et la nature : une passion tardivement exploitĂ©e

Son autre thème favori, qui lui a donnĂ© le goĂ»t du dessin, est la vie animale. Le numĂ©ro de Hop ! qui lui consacre un article Ă  sa mort en parle en ces termes :

« Lucien Nortier aimait la nature et se plaisait Ă  observer les animaux. Cela se sentait dans ses BD chaque fois qu'il avait Ă  travailler sur ces sujets[10]. »

Amateur de chasse et passionnĂ© par la nature, il croque depuis sa jeunesse les animaux et leur comportement, ce qui le rend particulièrement habile pour rĂ©aliser des rĂ©cits animaliers. De Robin des Bois Ă  Lucien des Bois, en passant par un rĂ©cit complet de Rintintin, et mĂŞme dans ses BD rĂ©alistes il privilĂ©gie le dessin d'animaux. Mais ce qui reste comme une Ĺ“uvre majeure sur ce thème, sa sĂ©rie La Croix, le CĹ“ur et la Meute, Lucien Nortier en parle Ă  Hop ! dans le numĂ©ro 33 :

« Je crois qu'après 35 ans de ce mĂ©tier de dessinateur, je parviens, et je souhaite que cela continue, Ă  dessiner ce que je voulais faire dès le dĂ©but : dessiner des animaux et faire de la BD pour adultes. Â»

Le récit illustre un jeune chasseur de sangliers en pleine guerre de Vendée, mêlant ainsi histoire et nature. Les dessins d'animaux sont accompagnés de récitatifs qui relatent parfois de façon didactique le comportement d'une harde de sangliers ou autres animaux de la forêt.

Un style réaliste au service d’illustrations parfois techniques

Son style est très rĂ©aliste, ses personnages travaillĂ©s avec un trait prĂ©cis au lavis gĂ©nĂ©ralement. Pour sa technique, il vaut mieux se fier Ă  ce que dit le dessinateur lui-mĂŞme :

« Autrefois je n'utilisais que le pinceau, maintenant il y a de tout : plume, feutre, pinceau, au grĂ© de mon humeur. […] Je suis le seul dessinateur Ă  travailler au trait avec des « pinceaux Ă©crasĂ©s Â». Ca donne mieux le sens du volume. (Vieille habitude du lavis)[11]. »

Il n'est pratiquement jamais au scĂ©nario, ce qui lui permet malgrĂ© sa production incessante de soigner ses planches et de veiller Ă  chaque dĂ©tail de ses personnages ou du dĂ©cor. En outre la plupart de ses rĂ©alisations sont en noir et blanc, aspect qui renforce le cĂ´tĂ© « sĂ©rieux Â» de la BD et qui l'oblige Ă  soigner d'autant plus le dĂ©cor que le lecteur n'a pas de couleurs pour stimuler son imagination.

Il est un ami et grand admirateur de Raymond PoĂŻvet aux cĂ´tĂ©s duquel il a aiguisĂ© son crayon Ă  l'Atelier 63, et cela se sent dans le traitement de l'image rĂ©aliste en noir et blanc. On peut qualifier son style de très « classique Â» si toutefois un tel style existe : en effet il s'adapte surtout Ă  des genres comme les rĂ©cits d'aventure qui sont lĂ©gion dans les journaux de l'Ă©poque, ce qui a pu expliquer sa discrĂ©tion face Ă  des dessinateurs au trait plus fantaisiste comme Franquin ou Uderzo. Cependant il rĂ©alise des planches humorisitiques pour le journal Le HĂ©risson qui ne les retient pas et lui propose des BD animalières. Il dit avoir horreur de la science-fiction[12], Ă  laquelle il s'est nĂ©anmoins essayĂ© pour Pic et Nic avec la sĂ©rie Jean L'Aigle.

MĂ©moire de l'auteur

Bien que son Ĺ“uvre soit très diverse et prolifique, il n'est pas connu comme certains auteurs de BD de son Ă©poque aujourd'hui car ses sĂ©ries n'ont pas Ă©tĂ© publiĂ©es en album, du fait de la politique de Vaillant qui a privilĂ©giĂ© la presse. Les Ă©ditions du Taupinambour prennent le relais des publications d’albums Ă  partir des annĂ©es 1980 jusqu’aux annĂ©es 2010, mais il est rarement reprĂ©sentĂ© dans les grands du patrimoine de la bande dessinĂ©e. 

On peut cependant citer le numĂ©ro 64 du magazine spĂ©cialisĂ© Hop ! (qui lui a consacrĂ© plusieurs articles auparavant) qui publie un hommage dans un numĂ©ro consacrĂ© aux auteurs « oubliĂ©s Â» quelques jours après sa mort :

« […] Il nous laisse ses personnages et de merveilleux souvenirs. Ă€ travers eux, nous continuerons de penser Ă  celui qui les a crĂ©Ă©s et animĂ©s avec tant de conviction[10]. »

Ĺ’uvres

Albums chez Vaillant 

  • Lucien Nortier, , Capitaine Cormoran – Les ĂŽles Vierges, Paris, Ă©ditions Vaillant, 1948.
  • Lucien Nortier, Raymond PoĂŻvet, Roger Lecureux, Grandes Aventures (SpĂ©cial), Paris, Ă©ditions Vaillant, 1961.
  • Lucien Nortier, Lecureux Roger, Sam Billie Bill, Paris, Ă©ditions Vaillant, 1960-2013.
  • Lucien Nortier, Jean Ollivier, Christian Gaty, Les Exploits de Robin, Paris, Ă©ditions Vaillant, 1974.
  • Lucien Nortier, Jean Sanitas, Paul Gillon, Pif Parade Aventure, Paris, Ă©ditions Vaillant, 1977-1980.
  • Lucien Nortier, Vive l’Aventure, Paris, Ă©ditions Vaillant, 1980.

Albums aux Éditions du Taupinambour

  • Lucien Nortier, Jean Sanitas, Christian Gaty, Fanfan la Tulipe, Soissons, Ă©ditions du Taupinambour, 2007-2010.
  • Lucien Nortier, Roger Lecureux, Christian Gaty, GrĂŞlĂ© 7/13, Soissons, Ă©ditions du Taupinambour, 2008-2011.
  • Lucien Nortier, Guy Berthet, Bison noir, Soissons, Ă©ditions du Taupinambour, 2010.
  • Lucien Nortier, Cochise, Soissons, Ă©ditions du Taupinambour, 2011.
  • Lucien Nortier, Jean Sanitas, Luc et Jori dans la patrouille de la jungle, Soissons, Ă©ditions du Taupinambour, 2014-2015.

Albums chez d’autres Ă©diteurs 

  • Lucien Nortier, La Route de l’Ouest, Paris, Ă©ditions Hemma Chaix, 1957.
  • Lucien Nortier, Jean Sanitas, Christian Gaty, Fanfan la Tulipe, Paris, Ă©ditions du Kangourou, 1975-2003.
  • Lucien Nortier, Le Grand Chelem, Paris, Ă©ditions Setam, 1978.
  • Lucien Nortier, Jacques Marseille, Histoire Juniors, Paris, Ă©ditions Hachette, 1979-1987.
  • Lucien Nortier, Jean-GĂ©rard Imbar, Pierre Dupuis, EncyclopĂ©die en Bandes DessinĂ©es, Paris, Ă©ditions Philippe Auzou (L’univers), 1982.
  • Lucien Nortier, Roberto Renzi, Augusto Pedrazza, Akim, Paris, Ă©ditions Temps Forts, 2002.

Références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Nortier relate cet Ă©pisode dans une interview pour le numĂ©ro 41 de Hop ! en 1987 : « […] il y avait longtemps que je travaillais chez Vaillant et je ne connaissais toujours pas celui qui a Ă©tĂ© mon « maĂ®tre Â» Raymond PoĂŻvet. […] Je suis restĂ© clouĂ© sur place […] Â». Non signĂ©, « InvitĂ© – Lucien Nortier Â», Hop ! No 41, 1987, p. 7
  3. « L'Atelier 63 Â», in: Bd PoĂŻvet, Raymond PoĂŻvet – Officiel, 14 octobre 2013, consultĂ© le 11 mars 2017. http://raymond-poivet-bd.blogspot.fr/2013/10/latelier-63.html
  4. « Fanfan la Tulipe dans Vaillant et Pif Â», in :Bernard Coulange, Bd oubliĂ©es, consultĂ© le 11 mars 2017. http://bdoubliees.com/vaillantpif/series2/fanfantulipe.htm
  5. Broken Arrow, Bernard L. Kowalski produit par Mel Epstein, États-Unis, 1956-1960
  6. Non signĂ©, « Le Capitaine Cormoran Â», Hop ! - Nostalgie BD, n°61, 1994, p.24-25. Peut ĂŞtre une rĂ©fĂ©rence Ă  son dernier « coup de gueule Â» Ă  la suite du licenciement injustifiĂ© de dessinateurs chez Vaillant, motif pour lequel il quitte le journal.
  7. Citation de la note signĂ©e « LES QUATRE Â» dans le numĂ©ro 132 de Vaillant le 27/11/1947 dans le HOP ! No 61, 1994.
  8. Non signĂ©, article sur Capitaine Cormoran dans Hop ! - Nostalgie BD, p. 24-25, n°61, 1994.
  9. Lucien Nortier, interview pour le numĂ©ro 41 du journal Hop !, 1987.
  10. Louis Cance Remember – Nortier dans Hop !, p. 62-63 no 64 de 1992.
  11. « InvitĂ© - Nortier Â», Hop !, no 41, 1987 p. 5-11
  12. Nortier dĂ©clare en 1987 dans une interview pour le numĂ©ro 41 de Hop !  : « La science-fiction m'horripile ainsi d'ailleurs que tout ce qui est mĂ©canique Â».

Annexes

Bibliographie

  • « Nortier », Hop !, no 33, 1983 p. 38-39
  • « InvitĂ© - Nortier », Hop !, no 41, 1987 p. 5-11
  • « Nortier », Hop !, no 57, 1993 p. 18-23
  • « Capitaine Cormoran », Hop !, no 61, 1994, p. 24-25
  • « Remember – Lucien Nortier », Hop !, no 64, 1994, p. 62-63
  • « Sam Billie Bill », Hop !, no 77, 1997, p. 42-43
  • Henri Filippini, « Lucien Nortier », dans Dictionnaire encyclopĂ©dique des hĂ©ros et auteurs de BD, Paris, Ă©ditions Opera Mundi, , 700 p.
  • Patrick Gaumer, « Nortier, Lucien », dans Dictionnaire mondial de la BD, Paris, Larousse, (ISBN 9782035843319), p. 636.

Liens externes

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