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Luc Ferrandez

Luc Ferrandez (né le 7 août 1962 à Montréal)[1] a été maire de l'arrondissement Le Plateau-Mont-Royal de l'élection municipale montréalaise de 2009[2] au et conseiller municipal de la ville de Montréal, au Québec (Canada). Il a démissionné le de la vie politique.

Luc Ferrandez
Fonctions
Chef intérimaire (en)
Projet Montréal
-
Maire
Le Plateau-Mont-Royal
-
Conseil municipal
Montréal
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique

Formation et carrière

Dans les années 1980, il obtient un baccalauréat et une maîtrise Sciences politiques de l’Université du Québec à Montréal. Puis, il séjourne à Paris durant cinq ans, où il poursuit un troisième cycle en politiques économiques à l’École des hautes études en sciences sociales, à Paris. Il fréquente le Collège de France, l'École de science politique et l'École normale supérieure[3].

Avant d'entreprendre sa carrière politique, il est consultant en management et en gestion du changement pendant dix ans. À ce titre, M. Ferrandez collabore à la conception, à la coordination ou à la mise en œuvre de projets de qualité totale, d’implantation de systèmes d’information SAP, de réorganisations majeures, ainsi qu'à la mise en œuvre de divers projets de mobilisation, de refonte de la rémunération, de planification stratégique et de responsabilisation. Auparavant, M. Ferrandez été directeur des Communications chez CAE Électronique, conseiller principal en communication chez Hydro-Québec et chercheur dans un laboratoire du CNRS spécialisé sur les questions environnementales.

Il considère Jean-Paul L'Allier, l'ancien maire de Québec, comme son modèle, parce qu'il a « contribué à transformer la Vieille Capitale grâce à une vision ambitieuse[3] ».

Maire du plateau Mont-Royal

Luc Ferrandez est élu en tant que maire pour un premier mandat en 2009, en remportant la mairie du Plateau avec 44,8 % des voix. Dès son premier mandat, il a entrepris de diminuer la circulation automobile en inversant le sens de certaines rues. En plus des mesures d’aménagement urbain et de verdissement, il a réussi à rétablir la santé financière de l’arrondissement[4].

Malgré de vives critiques, il avait été réélu en 2013 avec 51,3 % des voix[5].

Il a été réélu à la mairie du Plateau en 2017 avec 65,7 % des voix, malgré les critiques de riverains et de nombreux commerçants, qui ont vu d'un mauvais œil les entraves à la circulation et au stationnement se multiplier dans les rues du quartier[6].

Au cours de ses mandats, l'élu s'est attelé à l'aménagement de pistes cyclables protégées, la création d'espaces piétonniers, la rénovation de parcs de quartier, la création d'une trentaine de ruelles vertes, la plantation de 2 500 arbres, l'embellissement de rues résidentielles et commerciales…

Depuis l'élection de Valérie Plante à la Mairie de Montréal, l'élu était chargé, notamment, du dossier des grands parcs au sein du comité exécutif. Il s'est impliqué dans le réaménagement de la rue Notre-Dame, la protection du mont Royal, la charte du piéton ou la Porte Sainte-Marie[3].

Projet Montréal

Après le départ de Richard Bergeron, il a été chef intérimaire du parti politique municipal Projet Montréal et chef de l’opposition à l’hôtel de ville.du au [7] - [8]. Il avait cédé la présidence du groupe à Valérie Plante

L'élu est connu pour son franc-parler [4] et pour avoir toujours appliqué ses promesses faites au cours de ses campagnes électorales.

DĂ©mission

Il démissionne comme maire d’arrondissement le [4] - [9]. Sa démission est motivée par le fait que, selon lui, l'administration municipale de Valérie Plante (Projet Montréal) ne s'engage pas suffisamment face à l'urgence climatique et l'importance des questions environnementales. Il invoque une « impression d'imposture »[10] : « Parce que (…) ma présence au sein de cette administration contribue à rassurer bien des gens sur la valeur du travail que nous effectuons (…) En démissionnant, je souhaite faire tomber cette image et forcer le groupe à regagner la confiance de l’électorat que je représente. (…) L’interdiction du mazout à l’horizon 2030 et celle du plastique à usage unique, notamment, témoignent d’une préoccupation constante et d’une certaine capacité d’action (…) Mais ces gestes resteront anecdotiques s’ils ne s’inscrivent pas dans un plan concerté de réorientation et de ralentissement de la consommation et du développement du territoire »[11].

Quelques jours auparavant, il avait été repris par Valérie Plante, la mairesse de Montréal, pour une saillie sur les réseaux sociaux, avant le retrait de la publication du texte « Fuck you, nous autres ». Dans le message, le maire du plateau mont royal traitait les citoyens et les élus « d’enfants-rois », ajoutant « Nous méritons amplement tous les malheurs qui nous arrivent »[12].

Notes et références

  1. « Ferrandez est loin d'en avoir fini avec le Plateau », sur Le Devoir, (consulté le )
  2. « Ville de Montréal - Arrondissement Le Plateau Mont-Royal - Vos élus - Luc Ferrandez », Ville de Montréal (consulté le )
  3. « Luc Ferrandez, un homme d'action | UQAM », sur Actualités UQAM (consulté le )
  4. Jeanne Corriveau, « Luc Ferrandez emporté par son manque d’influence », sur Le Devoir, (consulté le )
  5. La Presse canadienne, « Le controversé maire du Plateau-Mont-Royal, Luc Ferrandez, démissionne », sur L’actualité (consulté le )
  6. Communiqué de presse : « Les commerces de la rue Rachel en ont assez de Luc Ferrandez », sur newswire.ca,
  7. (en) « Luc Ferrandez », Le Plateau Mont-Royal, Montreal, Projet Montréal, (consulté le )
  8. « Luc Ferrandez nommé chef intérimaire de Projet Montréal » sur le site de La Presse
  9. « Démission surprise », sur La Presse+, (consulté le )
  10. « Luc Ferrandez quitte la vie politique », sur TVA Nouvelles (consulté le )
  11. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Le maire du Plateau-Mont-Royal, Luc Ferrandez, quitte la vie politique », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  12. « Publication Facebook inappropriée: Ferrandez se fait taper sur les doigts », sur TVA Nouvelles (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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