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Louis de Caters

Le baron Louis de Caters, dit Saint-Georges, né le à Maisons-Laffitte et mort le à Paris[1], est un sportif, écrivain et chroniqueur français, propriétaire de haras.

Louis de Caters
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Louis Pierre Ernest de Caters
Pseudonymes
Saint-Georges, Rapière
Nationalité
Activités
Famille
Père
Ernest de Caters (d)
Mère
Marie-Isabelle Lablache (d)
Fratrie
Marie de Caters (d)
Enfant
Parentèle
Pierre Joseph de Caters (grand-père)
Luigi Lablache (grand-père)
Autres informations
Propriétaire de
Haras de Lamorlaye (d)
Membre de
Sports
Genres artistiques

Biographie

Louis Pierre Ernest de Caters est le fils du baron Ernest de Caters, un gentleman-rider qui prend part à la création de la Société des steeple-chases de France, et le petit-fils du baron Pierre Joseph de Caters et de Luigi Lablache.

Marié à Mlle Seif Dahan, fille de Seif Dahan bey, conseiller d'Ismaïl Pacha et petite-fille du baron Raïss[2], il est le père de Christian de Caters et d'Alain de Caters (1895-1971), ingénieur centralien et officier d'artillerie, chevalier de la Légion d'honneur[3], époux de Marie Thérèse de Penfentenyo de Cheffontaines (remariée au banquier Pierre-Edouard Hentsch).

D'une famille liée au monde hippique, il est propriétaire du haras de Lamorlaye, situé entre Chantilly et l'abbaye de Royaumont (propriété de Jules Goüin, qui est marié à sa cousine germaine Marie-Thérèse Singer). Il a vingt-cinq chevaux dans son écurie, dont plusieurs participent avec succès à des courses (Saint-Georges, en derby ; Capucin, Fort-en-Gueule, Vaillance, Avermes et Ismaël, en steeple-chase).

Pratiquant également l'escrime, il est l'un des meilleurs tireurs de la salle de Lucien Mérignac, qui dit à son sujet : « À mon meilleur élève et ami ».

Chroniqueur d'escrime, journaliste et critique hippique réputé, mais également critique littéraire, il collabore notamment au Pays, à Paris, au Musée des familles, à La Revue des sports, à L'Événement, à L'Écho de Paris, au Soir et à L'Escrime et le tir[4].

Il est admis en tant que membre de la Société des gens de lettres en 1896.

Ses obsèques ont lieu en l'église Saint-François-de-Sales de Paris.

Œuvres

  • Crimes d'orgueil (1891)
  • Revanche d'amour (Flammarion, 1893)
  • Confession d'une femme du monde. L'Amour brutal (Flammarion, 1894)
  • De Baisers en baisers : La comtesse Lydie (Flammarion, 1895)
  • Passionnette, roman (Flammarion, 1896)
  • Le lion de Camors : épisode des guerres de la chouannerie, 1795-1804 (1895)
  • L'Amour d'aimer (Flammarion, 1897)
  • Les Pirates de Venise... (1898)
  • Les courses de chevaux - préface de Fernand Vandérem (Lafitte, 1912)

Sources

  • Larousse
  • L'illustration, Volume 97, 1891
  • Charles-Maurice de Vaux, "Louis de Caters", in Le sport en France et à l'étranger ; 1. Le sport en France et à l'étranger : silhouettes sportives. Tome premier. Tome 1, 1899
  • Émile André, "Un ancien chroniqueur d'escrime : Louis de Caters", in L'Escrime et le tir, mai 1932
  • "La vie sportive : Louis de Caters et le sport", in Gil Blas, 27 décembre 1893

Notes et références

Liens externes

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