Paris (journal)
Le Paris est un ancien quotidien politique français, fondé en 1881 et disparu en 1935.
Paris | |
Pays | France |
---|---|
Langue | français |
Périodicité | quotidien |
Genre | Presse politique |
Prix au numéro | 10 centimes |
Fondateur | Charles Laurent |
Date de fondation | |
Date du dernier numéro | mars 1935 |
Ville d’édition | Paris |
RĂ©dacteur en chef | Charles Laurent (1881-1890) Arthur Ranc (1890-189.) |
ISSN | 1256-0391 |
OCLC | 472496164 |
Histoire
Journal républicain du soir, vendu dix centimes le numéro (quinze en province)[1], le Paris a été fondé le , grâce à l'appui financier du banquier Edmond Veil-Picard, par Charles Laurent. Celui-ci venait alors de quitter son poste de rédacteur en chef à La France, en emmenant avec lui plusieurs de ses collaborateurs[2], mécontents comme lui du changement de direction et de ligne politique de ce journal après la mort d'Émile de Girardin[1].
Rédacteur en chef du Paris jusqu'en [3], Laurent publie le un éditorial assumant explicitement la ligne éditoriale gambettiste du journal[4], qui soutiendra longtemps la politique républicaine modérée de l'Union républicaine.
En 1882, le tirage quotidien du Paris est de 25 000 exemplaires[1]. Ses bureaux, initialement situés au no 16 de la rue du Croissant, sont transférés en 1884 au no 19, dans l'immeuble construit par Ferdinand Bal pour La France[5], puis au no 123 de la rue Montmartre le [6].
En 1887, le Paris mène une vive campagne contre les agissements de Daniel Wilson, gendre du président de la République Jules Grévy[7]. L'année suivante, il prend nettement parti contre le boulangisme[8].
En 1890, sous la direction de Raoul Canivet, Charles Laurent est remplacé par Arthur Ranc. Celui-ci conserve ses fonctions sous la direction de Guillaume Sabatier qui prend le journal en fermage en [9] avant de reprendre la direction de L’Éclair en . Sabatier est alors remplacé par Claude Léouzon-le-Duc[10].
Quotidien jusqu'en 1923, le Paris ne publie ensuite que quelques numéros par an afin de garder le titre. Il disparaît finalement en .
Collaborateurs notables
- Emmanuel Arène[1]
- François-Louis Auvray (administrateur)[1]
- JĂ©rĂ´me BaĂŻssas (Me Dongois)[1]
- H. Barthélémy[1]
- Georges Bell[11]
- Jacques de Biez[1]
- Lucien Bourgeois[1]
- Raoul Canivet
- Caribert (Octave Lebesgue)
- Albert Delpit[1]
- Henri de Lapommeraye[1]
- Charles Laurent (rédacteur en chef-gérant)[1]
- FĂ©lix Laurent[1]
- Joël Le Savoureux[1]
- Philippe Mabilly[1]
- Julien Penel[1]
- Arthur Ranc (rédacteur en chef)
- Georges Rolle[1]
- Paul Soubeiran[1]
- André Treille (secrétaire de la rédaction)[1]
Références
- Le Paris, 11 février 1882, p. 4.
- Le Figaro, 26 juin 1881, p. 1.
- Le Matin, 4 juin 1890, p. 1.
- Paris, 2 juillet 1881, p. 1.
- Paris, 12 mars 1884, p. 1.
- Paris, 2 octobre 1887, p. 1.
- Le Figaro, 26 octobre 1887, p. 2.
- Paris, 15 avril 1888, p. 1.
- La Croix, 14 juin 1895, p. 3.
- Le Petit Parisien, 3 mars 1896, p. 3.
- Paris, 6 décembre 1881, p. 3-4.