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Louis Seguin (ingénieur)

Louis Seguin (1869-1918) est un ingénieur et industriel français. Il a épousé Bénédicte Franc. Il a eu un fils Amédée Seguin (marié avec Joséphine Coonan). Amédée Seguin a eu trois enfants, John, Marc (1923) et Christiane.

Louis Seguin
Laurent et Louis Seguin en 1912.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  48 ans)
Paris
Nom de naissance
Louis Lazare Augustin Seguin
Nom court
Louis Seguin
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Fratrie
Laurent Seguin (demi-frère)
Parentèle
Marc Seguin (grand-père)
Autres informations
Propriétaire de
Distinction

Famille

Son grand-père, Marc Seguin, était le premier constructeur français de ponts métalliques sous la Restauration, l’inventeur des chaudières tubulaires pour locomotives et le promoteur de la première ligne ferroviaire française Lyon - Saint-Étienne en 1831.

Son père, Augustin Seguin (1841-1904), était le fils aîné du second mariage de Marc Seguin. Son père Augustin Seguin s'était marié avec Marie Pauline Mangini, puis avec Marguerite de Montgolfier, enfin avec Mlle Consiglieri. Il eut onze enfants : Louis Seguin (1869-1918, fils de M.P. Mangini), Laurent Seguin (1883-1944) et Augustin Seguin (1889-1965).

Carrière

Louis Seguin est ingénieur diplômé de l'École centrale Paris de la promotion 1891.

En 1895, à l’âge de 26 ans, l’ingénieur Louis Seguin ouvre sa première usine à Gennevilliers, dans la banlieue de Paris. Il acquiert la licence pour le moteur à pétrole GNOM auprès de la firme allemande Motoren Fabrik Oberursel. Il débute dans l’automobile avec des petits moteurs industriels à pétrole et à gaz pour cycles et pour coupés. Il s’appuyait pour cela sur René Luquet de Saint-Germain, son bailleur de fonds, responsable de la gestion commerciale, par ailleurs négociant en automobiles et futur administrateur de Gnome de 1907 à 1922.

En 1903, alors que les frères Wright inaugurent l'ère du vol motorisé par un "plus lourd que l'air", Louis Seguin, accompagné de son frère Laurent, entend diversifier sa production en construisant des moteurs pour diverses applications industrielles.

Louis Seguin fonde le avec ses frères Laurent et Augustin, la sociĂ©tĂ© des moteurs Gnome Ă  Gennevilliers (Hauts-de-Seine)[1], sociĂ©tĂ© au capital de 500 000 francs. La firme commence ses activitĂ©s dans le domaine des moteurs de bateau puis d’automobile avant de s’orienter vers les moteurs rotatif pour aĂ©roplane. Ă€ cette Ă©poque, les nombreux constructeurs de moteurs Ă  combustion interne tels que Panhard-Levassor, Peugeot, ClĂ©ment-Bayard, Ader, Aster, Darracq, Chenu etc. se contentaient d’adapter leurs engins pour l’aĂ©ronautique. Dès 1906, la sociĂ©tĂ© emploie une centaine de personnes.

Après avoir construit diffĂ©rents types de moteurs, et Ă  la suite d'une crise commerciale de l’automobile, les frères Seguin se lancent dès 1907 dans un nouveau projet de moteur rotatif d'aviation, de sept cylindres en Ă©toile de 50 ch refroidis par air : l'Omega[2]. Le moteur est prĂ©sentĂ© en 1908 lors du premier Salon aĂ©ronautique. Il ne sera adoptĂ© par les avionneurs qu'entre l’étĂ© de 1909 et 1910. Plus de 1 700 de ces moteurs seront construits en France, sans compter les exemplaires produits sous licence en Allemagne, en Suède, en Grande-Bretagne, aux États-Unis et en Russie.

Le , ce nouveau moteur, le Gnome Omega, permet Ă  Henry Farman de battre le record du monde de distance et de durĂ©e (180 km en 3 heures et 15 minutes) sur un avion Voisin, et de remporter deux autres coupes. Le , sur l'Étang de Berre, Henri Fabre fait dĂ©coller le premier hydravion du monde, motorisĂ© par un moteur Gnome OmĂ©ga. Le Ă  Reims, LĂ©on Morane est le premier pilote Ă  dĂ©passer les 100 km/h sur un monoplan BlĂ©riot Ă©quipĂ© du mĂŞme moteur. Ce moteur permettra de battre plus de 30 records.

Environ 1 500 moteurs sont produits de 1910 Ă  1914. En 1915, la sociĂ©tĂ© des Moteurs Gnome fusionne avec la sociĂ©tĂ© Le RhĂ´ne de Louis Verdet et devient la sociĂ©tĂ© Gnome & RhĂ´ne et a son siĂ©ge social au no 41 rue La BoĂ©tie Ă  Paris. En 1945, elle est nationalisĂ©e et rebaptisĂ©e Snecma.

DĂ©coration

Bibliographie

Notes et références

  1. Valérie Lefèvre-Seguin et Marie-Hélène Reynaud, « Le moteur Gnôme… le génie des frères Seguin (Laurent, Louis et Augustin) : dans cahier consacré aux savants et ingénieurs d'Ardèche », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 95,‎
  2. Voir dans Gnome & RhĂ´ne la description du fonctionnement du moteur Gnome)

Liens externes

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