Louis Le Peletier de Mortefontaine
Louis Le Peletier de Mortefontaine[1], marquis de Montmélian (né en 1730, mort en 1799) est l'avant-dernier prévôt des marchands de Paris.
Prévôt des marchands de Paris | |
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Intendant de la généralité de Soissons | |
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Intendant de la Marine de Rochefort | |
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Intendant de la généralité de La Rochelle | |
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Naissance | |
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Décès |
(Ă 69 ans) |
Nationalité | |
Activité |
Administrateur |
Famille | |
Père |
Jacques Louis Le Peletier, Marquis de Montmélian (d) |
Mère |
Marie Louise de Feydeau de Brou (d) |
Conjoints | |
Enfants |
Membre de |
Société royale d'agriculture (d) () |
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Distinctions |
Naissance
Il naît le de Jacques-Louis Le Peletier (1700-1770 ; fils de Louis II Le Peletier de Rosanbo), Seigneur de Montmélian, de Mortefontaine, etc. Né le , Conseiller au Parlement de Paris le ; Président des Requêtes du Palais en 1726 ; Président de la seconde Chambre des Enquêtes le , qui se démit en ; a été fait Conseiller d'honneur en 1741 ; et meurt le . Sa mère, (mariage le ) est Marie-Louise Feydeau de Calende, fille de Henri Feydeau, seigneur de Calende, président à la Chambre des Enquêtes, et de Marie-Louise Croizet d'Estiaux.
Carrière
Il devient conseiller au Parlement de Paris le , à 19 ans. De 1754 à 1773, il est Maître des requêtes.
Il est intendant de La Rochelle en 1764 puis de Soissons, en 1765-1784. Il entre au Conseil d'État en 1783.
Il devient Prévôt des marchands de Paris en 1784. A noter qu'un autre Le Peletier, Claude Le Peletier, a été prévôt des marchands de Paris de 1668 à 1676. Mais Louis Le Peletier démissionne de son poste cinq ans plus tard, à la Révolution, et est remplacé le par Jacques de Flesselles. Ce dernier est tué le 14 juillet 1789, et la fonction de prévôt des marchands supprimée.
Il est Grand trésorier-commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit entre 1787 et 1790.
Famille et descendance
Sa première femme, épousée en , est Catherine-Charlotte du Cluzel de la Chabrerie (née en 1737), fille de Léonard du Cluzel, Fermier-Général, et de Thérèse Touzard, sœur de François Pierre du Cluzel, intendant de Tours.
- Ils ont une fille, Louise-Charlotte-Léonarde Le Peletier de Mortefontaine, née le , †en 1840, et mariée en 1773 avec Henri Lefèvre d'Ormesson d'Amboile (1751-1807).
Catherine-Charlotte du Cluzel meurt le , et Louis Le Peletier se remarie le , avec Françoise-Élizabeth-Suzanne de La Cropte de Bourzac (née en 1751, fille de François-Isaac, seigneur de Belleville, premier gentilhomme de la Chambre du prince de Conti, et nièce de Mgr de La Cropte. Elle meurt en 1781, laissant trois enfants vivants:
- Marie Louise Le Peletier de Mortefontaine (1770-?)
- Léon Le Peletier de Mortefontaine (1771-1814), époux de Suzanne-Louise le Peletier de Saint-Fargeau (1782-1829), fille du conventionnel régicide Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau, d'où deux filles (voir l'article St-Fargeau).
- Guillaume Louis Le Peletier de Mortefontaine
Il se remarie en 1791 avec Catherine-Adélaïde Le Conte de Nonant de Raray.
À Paris, ils résident dans un hôtel particulier du Marais, au 20 rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie. Il meurt en 1799.
Hommage
On a donné son nom à une rue du 9e arrondissement de Paris, la rue Le Peletier, créée en 1786, où plus tard fut construit l'opéra Le Peletier — qui fut la salle d'opéra de Paris de 1821 à 1873 avant l'opéra Garnier — et où se trouve depuis 1911 la station de métro Le Peletier.
Notes et références
Notes
- Ancienne variante d'orthographe de Mortefontaine (Oise), commune située à huit kilomètres à l'ouest d'Ermenonville.
Références
- Neil Jeffares, Dictionary of pastellists before 1800, online edition - Iconographical genealogies, 2006 : Le Pelletier ;
- Dictionnaire de la noblesse, p. 251-253. Voir point 2, ligne 7.