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Louis Ignace Marthod

Louis Ignace Marthod est un officier du Premier Empire, né le à Chambéry et mort le à Kalouga en Russie, major du régiment des dragons de la Garde impériale. Il participe aux guerres de la Révolution, et se distingue en Italie et en Égypte. Très brave, nommé major des dragons de la Garde sous l'Empire, il est grièvement blessé et fait prisonnier en Russie lors d'une embuscade, et succombe à ses blessures.

Louis Ignace Marthod
Naissance
Chambéry, France
DĂ©cès (Ă  40 ans)
Kalouga, Russie
Mort au combat
Origine Français
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Colonel
Années de service 1792 – 1812
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Officier de la LĂ©gion d'honneur
Baron de l'Empire

Biographie

Sous la RĂ©volution et le Consulat

Officier des dragons de la Garde impériale, par Carle Vernet. Marthod sert dans ce corps durant cinq années, dont trois comme colonel-major.

Louis Ignace Marthod naît à Chambéry le . Sa carrière militaire commence lorsqu'il s'engage en 1792 dans la légion des Allobroges, avec laquelle il fait campagne jusqu'en 1793. Il est alors nommé lieutenant au 15e régiment de dragons. Passé sur le théâtre d'Italie en 1796, il s'y fait particulièrement remarquer le de la même année, près de Vicence. Avec son seul peloton, il met en déroute un escadron de hussards autrichiens, s'empare des ponts à proximité et participe à la capture de 7 à 800 adversaires. Ce fait d'armes et sa bravoure lors de la bataille d'Arcole lui valent sa promotion au grade de capitaine le . L'année suivante, il part faire la campagne d'Égypte, où il se signale à Redesir. Chef d'escadron en , il reste à l'écart des premières campagnes de l'Empire[1].

Major des dragons de la Garde impériale

C'est le que Marthod intègre le prestigieux régiment des dragons de la Garde impériale. En 1808, il guerroie dans la péninsule espagnole et reçoit ses galons de major de son régiment le [2].

La campagne de Russie débute en 1812. Marthod y participe en sa qualité de commandant en second des dragons de la Garde. Le , alors que l'armée française est à Moscou, il est chargé de mener une reconnaissance aux abords de la ville. Arrivé près de Bourzowo, il se heurte à un parti de cosaques qu'il met en déroute, culbute ensuite un régiment de cuirassiers. Cependant, les Russes affluent, et ce sont bientôt 4 000 adversaires qui encerclent Marthod. Les dragons de la Garde sont tombés dans une embuscade. Tant bien que mal, les dragons tiennent, « se défendent avec une rare vigueur » et se fraient un passage dans les rangs ennemis. Marthod est moins chanceux : blessé à de multiples reprises, dont deux coups de sabre à la cuisse gauche, il est fait prisonnier ainsi qu'une vingtaine de ses hommes. Il succombe à ses blessures en captivité à Kalouga, le [2].

Distinctions

Officier de la Légion d'honneur le , il se voit conférer le titre de baron de l’Empire le [3].


Notes et références

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Jacques PrĂ©vost et Vincent Bourgeot, « Les Dragons de la Garde impĂ©riale : ou Dragons de l'ImpĂ©ratrice de 1806 Ă  1815 », Soldats NapolĂ©oniens, Éditions de la Revue NapolĂ©on, no 22 « Les Dragons de l'ImpĂ©ratrice »,‎ , p. 3-41 (ISSN 1770-085X). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Ronald Pawly (ill. Patrice Courcelle), Napoleon's Dragoons of the Imperial Guard, Osprey Publishing, coll. « Osprey / Men-at-Arms » (no 480), , 48 p. (ISBN 978-1-84908-806-0 et 1-84908-806-3).
  • (en) Paul Lindsay Dawson, Dragoons of the Guard : 1806-1830, Association britannique de la Garde impĂ©riale, , 175 p. (ISBN 978-1-4475-0253-1, lire en ligne). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Articles connexes

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