Accueil🇫🇷Chercher

Louis Eugène Janvier de La Motte

Louis Eugène Janvier de La Motte (Verdun, - Ivry-sur-Seine, [1]) est un homme politique français du XIXe siècle.

Louis Eugène
Janvier de La Motte
Fonctions
Maire de Juvardeil
–
Conseiller général du canton de Châteauneuf-sur-Sarthe
–
Député de Maine-et-Loire
–
Élection
RĂ©Ă©lection
Gouvernement IIIe RĂ©publique
Législature Chambre des députés :
Ire LĂ©gislature
IIe LĂ©gislature
Successeur LĂ©once Pierre Gabriel de Terves
Biographie
Dynastie Famille Janvier de La Motte
Date de naissance
Lieu de naissance Verdun (Meuse)
Date de décès
Lieu de décès Ivry-sur-Seine
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Appel au peuple
(Bonapartiste)
Union républicaine
Père Eugène Janvier de La Motte
Profession Fonctionnaire
Liste des conseillers généraux de Maine-et-Loire
Liste des députés de Maine-et-Loire

Biographie

Fils aîné d'Eugène Janvier de La Motte (1823-1884), Louis Eugène Janvier de La Motte débuta de très bonne heure dans la vie publique. Conseiller général de Maine-et-Loire dès l'âge de 25 ans, pour le canton de Châteauneuf-sur-Sarthe (1874), et maire de Juvardeil (Maine-et-Loire), il commença par faire une vive opposition au gouvernement de la IIIe République[2], et se présenta aux élections législatives de 1876 comme candidat bonapartiste à la Chambre des députés.

Il fut élu, le 5 mars, au scrutin de ballottage, député de Segré[3], contre M. de Teyves[4], légitimiste.

Il prit place au groupe de l'Appel au peuple, vota avec la droite pour le gouvernement du Seize-Mai, tout en se prononçant coutre la royauté du droit divin[2], et obtint sa réélection, le [5], contre M. Robert[6].

Après la mort du prince impérial (1879), M. Janvier de La Motte fils montra une tendance marquée à se rapprocher de la gauche opportuniste[2]. En , il fut l'un des deux membres de la droite de la Chambre qui votèrent pour le projet de loi d'amnistie partielle présenté par le gouvernement, et le seul conservateur qui vota, le 13 mars suivant, pour les poursuites contre les ministres des cabinets des 16 mai et . En juillet, son évolution fut définitive : M. Janvier de la Motte fils rompit avec les « impérialistes » et s'inscrivit au groupe de l'Union républicaine[2].

La discussion des lois Ferry qu'il soutint de son vote et de sa parole, lui fournit l'occasion d'expliquer à la tribune son changement de ligne politique, et ses opinions furent dès lors conformes à celles de la majorité républicaine[2].

Aux Ă©lections du , M. Janvier de la Motte fils Ă©choua, comme candidat rĂ©publicain, avec 6 421 voix contre 7 688 Ă  l'Ă©lu, M. de Terves[2].

Il fut dédommagé de cet échec, le , par une place de percepteur de 1re classe à Paris. Louis Janvier de La Motte qui avait dès lors abandonné la politique fit carrière dans l'administration des finances[7]. Il devint receveur, mais n'en continua pas moins à exercer ses mandats de maire de Juvardeil et de conseiller général de Châteauneuf-sur-Sarthe[7].

Il mourut dans sa 45e année.

Vie familiale

Fils aîné d'Eugène Janvier de La Motte (Angers, - Paris, ), préfet, député de l'Eure, officier de la Légion d'honneur ()[8], né de son premier mariage ( à Angers) Marie Louise Gabrielle, fille d'Édouard François Loré, conseiller à la cour d'appel d'Angers, Louis Eugène Janvier avait un frère cadet, Édouard Ambroise Henri Janvier de La Motte (Angers, - Paris IXe, ), avocat et auteur dramatique, chevalier de la Légion d'honneur ()[9].

Louis Eugène Janvier de La Motte épousa, le , Marie Jeanne (1855-1904), fille de Robert Henry Herbert (1791-1862), 12e comte de Pembroke. Ils divorcent le , sans avoir eu d'enfants[10].

Notes et références

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.