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Liste des poètes chantés par Léo Ferré

Cette page recense les poètes et paroliers mis en musique et chantés par Léo Ferré. Le choix a été fait d'écarter les mises en musique qui n'ont pas donné lieu à un enregistrement de Ferré[N 1].

Pour des raisons de lisibilité, la chronologie d'officialisation discographique a été mise en avant sur les dates de création, incertaines et incomplètes à ce jour[N 2].

Léo Ferré ayant parfois pris la liberté de renommer certains poèmes, les titres et incipits originaux sont donnés entre crochets quand il y a lieu.

Léo Ferré chante...

Cecco Angiolieri

  • 1980 : Cecco [« S'i' fosse foco, ardere' il mondo »]

Guillaume Apollinaire

Tous ces poèmes sont extraits du recueil Alcools (1913) :

Louis Aragon

Ces dix poèmes sont extraits du recueil Le Roman inachevé (1956), à l'exception de Je t'aime tant, tiré du recueil Elsa (1959), et de Blues, tiré du recueil Les Poètes (1960). Tous se trouvent assemblés dans l'album Les Chansons d'Aragon (1961) :

  • L'Affiche rouge [Strophes pour se souvenir]
  • Tu n'en reviendras pas [« Les ombres se mêlaient et battaient la semelle »]
  • Est-ce ainsi que les hommes vivent ? [« Bierstube Magie allemande »]
  • Il n'aurait fallu
  • Les Fourreurs [« C'est un sale métier que de devoir sans fin »]
  • Blues [Quatorzième arrondissement]
  • Elsa [« L'amour qui n'est pas un mot »]
  • L'Étrangère [Après l'amour]
  • Je chante pour passer le temps
  • Je t'aime tant [Chanson noire]
  • Inédits[2] (tirés du recueil Le Fou d'Elsa, 1963) : L'Encore, Gazel au fond de la nuit, Une fille quelque part au bord du Xénil

Charles Baudelaire

Tous ces poèmes sont tirés des Fleurs du mal (1857), à l'exception de L'Étranger, extrait des Petits poèmes en prose (1869).
Les douze titres ci-dessous ont été publiés en 1957 dans l'album Les Fleurs du mal :

  • Harmonie du soir
  • Le Serpent qui danse
  • Les Hiboux
  • Le Léthé
  • Le Revenant
  • La Mort des amants
  • L'Invitation au voyage
  • Les Métamorphoses du vampire
  • À celle qui est trop gaie
  • La Vie antérieure
  • La Pipe
  • Brumes et pluies

Les vingt-quatre titres ci-dessous ont été publiés en 1967 dans le double-album Léo Ferré chante Baudelaire :

  • Spleen
  • À une Malabaraise
  • Épigraphe pour un livre condamné [N 6]
  • L'Étranger
  • Tu mettrais l'univers [«Tu mettrais l'univers entier dans ta ruelle »]
  • Le Chat [N 7]
  • Le Soleil
  • Le Vin de l'assassin
  • L'Albatros
  • À une passante
  • Le Flacon
  • La Servante au grand cœur [« La servante au grand cœur dont vous étiez jalouse »]
  • Abel et Caïn
  • La Géante
  • Remords posthume
  • Les Bijoux
  • La Musique
  • La Beauté
  • Causerie
  • Recueillement
  • La Muse vénale
  • Ciel brouillé
  • Une charogne
  • Le Vert Paradis (Moesta et Errabunda)

Les deux titres ci-dessous ont été publiés en 1986 dans le double-album On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans :

  • Je te donne ces vers [« Je te donne ces vers afin que si mon nom »][N 8]
  • L'Examen de minuit & Dorothée[N 9]

Les dix-neuf titres ci-dessous ont été enregistrés à titre de maquettes durant l'hiver 1976-1977[3] et publiés en 2008 dans le disque Les Fleurs du mal (suite et fin) :

  • « Une nuit que j'étais près d'une affreuse Juive »
  • Sépulture
  • La Cloche fêlée
  • L'Héautontimorouménos
  • À une mendiante rousse
  • « Je n'ai pas oublié, voisine de la ville »
  • L'Âme du vin
  • La Fontaine de sang
  • Madrigal triste
  • L'Ennemi
  • Le Guignon
  • « Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne »
  • « Avec ses vêtements ondoyants et nacrés »
  • Le Vampire
  • Le Parfum
  • Réversibilité
  • Le Beau Navire
  • L'Horloge
  • Le Cygne

Jean-Roger Caussimon

En 1985 Ferré consacre un album à Caussimon, intitulé Les Loubards :

  • Nuits d'absence
  • Les Spécialistes
  • Les Vieux Chagrins
  • Avant de te connaître
  • J'entends passer le temps
  • Les Loubards
  • Comment ça marche ?
  • Metaphysic song
  • Les Drapeaux merveilleux

Lautréamont

Cesare Pavese

Ces deux poèmes ont été publiés en 1969 sur un 45 tours destiné au seul marché italien. Ils ont ensuite été regroupés avec d'autres simples au sein du premier coffret CD publié par Barclay en 1990[4], avant de figurer comme bonus à l'édition 2013 de l'album La Solitudine :

  • L'Uomo solo (L'Homme seul)
  • Verrà la morte [« Verrà la morte e avrà i tuoi occhi »] (« La mort viendra et elle aura tes yeux »)

Arthur Rimbaud

Les dix titres ci-dessous ont été publiés en 1964 dans le double-album Verlaine et Rimbaud :

Les textes composant la Saison en enfer ont été publiés en 1991 dans l'album Une saison en enfer :

  • Une saison en enfer
  • Mauvais sang
  • Nuit de l'enfer
  • Délire I : Vierge folle - L'époux infernal
  • Délires II : Alchimie du verbe
  • L'Impossible
  • L'Éclair
  • Matin
  • Adieu

Les douze titres ci-dessous, enregistrés à titre de maquettes au début des années 1960 et dans les années 1980, ont été publiés en 2004 dans le double-album Maudits soient-ils ![N 11]:

Pierre de Ronsard

  • 1963 : Stances [« Quand au temple nous serons »][1] (1958)[5]

Rutebeuf

Cette chanson est un montage de deux poèmes adaptés en langue moderne par Ferré : La complainte Rutebeuf et La griesche d'Yver (XIIIe siècle).

Paul Verlaine

Ces poèmes sont extraits des recueils Poèmes saturniens, Fêtes galantes, Romances sans paroles, Sagesse, Jadis et naguère, Amour, Parallèlement.
Les quatorze titres ci-dessous ont été publiés en 1964 dans le double-album Verlaine et Rimbaud :

  • « Écoutez la chanson bien douce »
  • « Il patinait merveilleusement »
  • Mon rêve familier
  • Soleils couchants
  • « L'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable »
  • Art poétique
  • Pensionnaires
  • Âme, te souvient-il ?
  • Chanson d'automne
  • Green
  • Je vous vois encor [Birds in the night]
  • « Ô triste, triste était mon âme »
  • Clair de lune
  • Sérénade

Les deux titres ci-dessous ont été publiés en 1986 dans le double-album On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans :

  • Colloque sentimental
  • Si tu ne mourus pas [« Si tu ne mourus pas entre mes bras »]

Les huit titres ci-dessous, enregistrés entre 1959 et 1963 à titre de maquettes, ont été publiés en 2004 dans le double-album Maudits soient-ils ! [N 12]:

  • « Il pleure dans mon cœur »
  • Sur le balcon
  • Mon fils est mort
  • Marco
  • « Dans l'interminable »
  • Cauchemar
  • Nocturne parisien
  • Croquis parisien [N 13]

François Villon

Paroliers divers

Notes et références

Notes

  1. À l'exception du Piano que baise une main frêle de Paul Verlaine, dont il existe une partition mais pas d'enregistrement de Ferré, les mises en musiques non indiquées ici concernent des auteurs et paroliers contemporains tels que Mouloudji, Pierre Mac Orlan ou Jean Dréjeac, par exemple.
  2. La date donnée entre parenthèses correspond à la date d'enregistrement avérée ou présumée.
  3. Version ré-enregistrée en 1972. L'œuvre a été donnée pour la première fois en public et enregistrée par Radio Monte-Carlo en 1954. Cette captation a été publiée en 2006.
  4. Version ré-enregistrée en 1986.
  5. Ferré lie deux poèmes pour n'en faire qu'un.
  6. À la demande de Ferré, ce titre est écarté lors de la première édition sur support CD en 1989. Il est toujours indisponible aujourd'hui.
  7. À la demande de Ferré, ce titre est écarté lors de la première édition sur support CD en 1989, à la suite d'un défaut technique. Il est restauré et réintégré dans la réédition 2013 de l'album.
  8. Ce poème est enregistré à titre de maquette par Léo Ferré une première fois en 1977.
  9. Ferré lie les deux poèmes L'Examen de minuit et Bien loin d'ici, qu'il renomme Dorothée. Il enregistre ces deux poèmes à titre de maquettes une première fois en 1977.
  10. Version ré-enregistrée avec accompagnement d'orchestre en 1953.
  11. L'album inclut également des versions alternatives de : Les Corbeaux, Ma bohème, Les Assis, Les poètes de sept ans, Rêvé pour l'hiver, Chanson de la plus haute tour, On est pas sérieux quand on a 17 ans, La Maline, Le Buffet.
  12. L'album inclut également des versions alternatives de : Mon rêve familier, Soleils couchants, Chansons d'automne, Ô triste, triste était mon âme, Clair de lune, « L'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable », Colloque sentimental, Écoutez la chanson bien douce, Pensionnaires, Il patinait merveilleusement, Âme, te souvient-il ?, Je vous vois encor, Sérénade, Si tu ne mourus pas, Green, Art poétique.
  13. Intitulé improprement par l'éditeur « La lune plaquait [...] »
  14. Version ré-enregistrée en 1953, 1969 et 1972.

Références

  1. Cette chanson interprétée sur scène n'a jamais été enregistrée en studio.
  2. Léo Ferré chante les poètes (DVD), La Mémoire et la Mer, 2003
  3. Alain Raemackers, livret de l'album Les Fleurs du mal (suite et fin).
  4. La Vie d'artiste - 1961-1972, documents (Barclay, 841 270-2).
  5. Chanson créée au disque par Philippe Clay en 1958.
  6. Versions ré-enregistrées en 1953 et 1969.
  7. Il s'agit de la plus ancienne chanson enregistrée de Léo Ferré. Chanson identifiée aussi sous le titre alternatif Le Petit Faune.
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