Liste de courses
Une liste de courses est une liste d'articles devant ĂȘtre achetĂ©s Ă l'avenir, servant notamment de pense-bĂȘte ou d'aide Ă l'achat.
Le concept existe depuis au moins deux millénaires avant notre Úre en Mésopotamie[1]. Il existe des exemples survivants de listes de courses romaines[2] et bibliques[3].
La liste de courses en elle-mĂȘme peut ĂȘtre simplement un morceau de papier ou quelque chose de plus Ă©laborĂ©. Il existe des blocs avec des aimants pour garder une liste incrĂ©mentale disponible Ă la maison, gĂ©nĂ©ralement sur le rĂ©frigĂ©rateur, mais n'importe quel clip magnĂ©tique avec des bouts de papier peut ĂȘtre utilisĂ© pour obtenir le mĂȘme rĂ©sultat. Certains chariots de supermarchĂ© sont montĂ©s avec un petit porte-bloc pour y insĂ©rer des listes de courses.
Psychologie
L'utilisation de listes de courses peut ĂȘtre corrĂ©lĂ©e aux types de personnalitĂ©. Il existe « des diffĂ©rences dĂ©mographiques entre les acheteurs ayant une liste et ceux qui ne le sont pas ; les premiers sont plus susceptibles d'ĂȘtre des femmes, tandis que les seconds sont plus susceptibles d'ĂȘtre sans enfant »[4]. Se souvenir d'une liste de courses est aussi une expĂ©rience standard en psychologie[5].
Faire ses courses avec une liste est une directive comportementale couramment utilisée afin d'aider à la perte de poids, notamment conçue pour réduire les achats alimentaires et donc la consommation alimentaire. Toutefois les études sont partagées sur l'efficacité de cette technique[6] - [7].
Certaines études montrent qu'entre 40 % et 70 % environ des acheteurs utilisent des listes de courses[8], seuls 80 % des articles de la liste de courses sont en général achetés et ces articles ne représenteraient que 40 % du total des articles achetés[9].
L'utilisation de listes de courses a clairement un impact sur le comportement d'achat en réduisant généralement de façon considérable la dépense moyenne[10] - [11].
Listes incrémentales
La liste peut ĂȘtre compilĂ©e immĂ©diatement avant le trajet au magasin ou progressivement au fur et Ă mesure que les besoins surviennent tout au long d'une semaine, par exemple. Ces listes incrĂ©mentales n'ont gĂ©nĂ©ralement pas de structure et de nouveaux Ă©lĂ©ments sont ajoutĂ©s au bas de la liste en fonction de l'ordre d'apparition des besoins.
Si la liste est rĂ©alisĂ©e juste avant utilisation, elle peut ĂȘtre organisĂ©e en fonction de la disposition des rayons dans le magasin (par exemple, les aliments surgelĂ©s sont regroupĂ©s sur la liste) pour minimiser le temps passĂ© dans le magasin. Les listes prĂ©imprimĂ©es peuvent ĂȘtre organisĂ©es de la mĂȘme maniĂšre.
Listes Ă©lectroniques
Les ordinateurs personnels permettent aux consommateurs d'imprimer leur propre liste[12] personnalisĂ©e afin que les articles soient simplement cochĂ©s au lieu d'ĂȘtre Ă©crits ou qu'ils puissent gĂ©rer la liste complĂštement sur l'ordinateur avec un logiciel de liste de courses personnalisĂ©. Des assistants personnels Ă©liminent complĂštement le besoin d'une liste papier et peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour faciliter les achats comparatifs.
Il existe des logiciels en ligne pour gérer les listes de courses à partir du téléphone portable ainsi que d'Internet. Des sites de commerce électronique fournissent généralement une liste de courses en ligne pour les acheteurs réguliers du site.
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Shopping list » (voir la liste des auteurs).
- (en) « 8 Historic Artifacts that Cover 4,000 Years of Shopping History! », Listonic, (consulté le )
- « Roman shopping list deciphered », www.abc.net.au, (consulté le )
- O'Grady, Cathleen, « Ancient shopping lists point to widespread Bible-era literacy Handwriting recognition algorithm suggests even lower-rank soldiers were writing. », Ars Technica, (consulté le )
- Thomas, W., & Garland, R. « Grocery shopping: Why take a list to the supermarket? » (NovemberâDecember 3, 1998) (lire en ligne)
â « (ibid.) », dans ANZMAC98 Conference, Dunedin, NZ, University of Otago, p. 2603â17 - Giuliana Mazzoni, « Remembering the Grocery Shopping List: a Study on Metacognitive Biases », Appl Cogn Psychol, vol. 11, no 3,â , p. 253â67 (DOI 10.1002/(sici)1099-0720(199706)11:3<253::aid-acp454>3.0.co;2-0, lire en ligne)
- Beneke WM et Davis CH, « Relationship of hunger, use of a shopping list and obesity to food purchases », Int J Obes, vol. 9, no 6,â , p. 391â9 (PMID 3830932)
- Beneke WM, Davis CH et Vander Tuig JG, « Effects of a behavioral weight-loss program food purchases: instructions to shop with a list », Int J Obes, vol. 12, no 4,â , p. 335â42 (PMID 3198311)
- « thestar.com | The Star | Canada's largest daily », thestar.com (consulté le )
- Lauren G. Block et Vicki G. Morwitz, « Shopping Lists as an External Memory Aid for Grocery Shopping: Influences on List Writing and List Fulfillment », Journal of Consumer Psychology, vol. 8, no 4,â , p. 343â75 (DOI 10.1207/s15327663jcp0804_01, JSTOR 1480440)
- Thomas, A et Garland, B R., « Grocery shopping: list and non-list usage », Marketing Intelligence & Planning, vol. 22, no 6,â , p. 623â35 (DOI 10.1108/02634500410559015)
- Art Thomas et Ron Garland, « Supermarket shopping lists: their effect on consumer expenditure », International Journal of Retail & Distribution Management, vol. 21, no 2,â (lire en ligne)
- Mes économies faciles, « Liste de courses » [PDF], sur https://mes-economies-faciles.fr, (consulté le )