Linda Sarsour
Linda Sarsour, née en [1] à Brooklyn, est une activiste politique américaine. Ancienne directrice de l'Arab American Association of New York (en), Sarsour a également participé à l'organisation de la Marche des femmes de 2017, de la Day Without a Woman (en) (2017) et de la Marche des femmes de 2019 (en), bien qu'elle ait quitté l'organisation de cette dernière à la suite d'accusations d'antisémitisme[2].
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Kingsborough Community College (en) Brooklyn College |
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Principale plaignante dans une action judiciaire visant le Trump travel ban (en), Sarsour est également associée au mouvement Black Lives Matter.
Biographie
Sarsour naît à Brooklyn. Elle est l'aînée de sept enfants d'immigrants palestiniens[3]. Son père gère un petit commerce à Crown Heights[3]. Sarsour grandit à Sunset Park (Brooklyn) (en) et fréquente la John Jay High School (en) à Park Slope[1] - [4] - [5].
Après ses études secondaires, elle fréquente le Kingsborough Community College (en) et le Brooklyn College, envisageant une carrière d'enseignante d'anglais[6].
À l'âge de 17 ans, elle est mariée à la suite d'un mariage arrangé avec un homme originaire de Al-Bireh, ville d'origine des parents de Sasour[7]. À la mi-vingtaine, elle a trois enfants[1] - [4] - [5].
Activisme
Les premières expériences d'activisme de Linda Sarsour surviennent alors qu'elle défend les droits civiques des musulmans américains à la suite des attentats du 11 septembre 2001[5] - [8]. Elle attire l'attention lorsqu'elle manifeste contre la surveillance de ceux-ci[5] - [8] - [9].
Comme directrice de l'Arab American Association of New York, elle défend le Community Safety Act pour l'État de New York, qui crée un bureau indépendant visant à enquêter sur les politiques policières et à étendre la définition du profilage racial dans l'État.
Black Lives Matter
Ă€ la suite de l'affaire Michael Brown, Sarsour participe Ă l'organisation de manifestation du mouvement Black Lives Matter[6] - [10]. Elle collabore avec le mouvement encore de nos jours[5] - [11].
Engagement politique
Sarsour est membre des socialistes démocrates d'Amérique[12]. En 2016, elle se présente comme candidate pour un comité démocrate du comté de Kings (New York)[13]. Elle se classe en troisième position[14].
Relations avec des groupes juifs américains
Sarsour est la cible de critiques de conservateurs américains[15] - [16] - [17] ainsi que de démocrates pro-Israël[18] et certains activistes sionistes[15] - [19], pour sa position sur les politiques du Moyen-Orient. D'après The Guardian, Sarsour « a souvent été la cible d'organisations de pression pro-Israël[trad 1] ».
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Linda Sarsour » (voir la liste des auteurs).
Notes
- (en) « has been a frequent target of pro-Israel pressure organisations »
Références
- (en) Siddhartha Mitter, « Linda Sarsour's rising profile reflects new generation of Muslim activists », Al Jazeera America,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) Farah Stockman, « Three Leaders of Women’s March Group Step Down After Controversies », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne)
- (en) Budd Mishkin, « One On 1: Arab American Association Director Finds Time For It All », NY1, New York,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) Ben Sales, « Linda Sarsour: Why the Palestinian-American activist is controversial », Jewish Telegraphic Agency,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) Michael Alison Chandler, « March catapults Muslim American into national spotlight and social-media crosshairs », The Washington Post,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) Alan Feuer, « Linda Sarsour Is a Brooklyn Homegirl in a Hijab », The New York Times,‎ , MB1 (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) Yasmina Hatem, « Arranged marriages 'alive' in Brooklyn », Al-Arabiya,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) Deepti Hajela, « Attacks target Muslim-American activist after DC march », Associated Press,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) Paul Harris, « Living with 9/11: the Muslim American », The Guardian,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) Julianne Hing, « Facing Race Spotlight: Palestinian-American Activist Linda Sarsour », ColorLines, Race Forward,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) Tom Gjelten, « Some American Muslims Irritated By Obama's Call For Them To 'Root Out' Extremism », National Public Radio,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en-US) Maria Svart et DSA National Director, « Special Mid-Month Dispatch » [archive du ], sur Democratic Socialists of America (DSA), (consulté le )
- (en) « Primary Contest List » [archive du ], Board of Elections City of New York, (consulté le )
- (en) « Statement and Return Report by Election District » [archive du ], Board of Elections City of New York, (consulté le )
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- (en) Alexander Nazaryan, « Linda Sarsour, Feminist Movement Leader, Too Extreme for CUNY Graduation Speech, Critics Argue », Newsweek,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
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- (en) Taylor Gee, « Linda Sarsour: Activist and national co-chair of the Women's March », Politico,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) Asher Schechter, « At anti-Semitism Panel, Linda Sarsour Asks, 'I Am the Biggest Problem of the Jewish Community?' », Haaretz,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Atossa Abrahamian, « Who's Afraid Of Linda Sarsour? », The Fader, no 109,‎ (lire en ligne)
- (en) Sahar Amer, What is Veiling?, Edinburgh University Press, , 228–29 p. (ISBN 978-0-74-869684-0, lire en ligne) Description of Sarsour's role in a performance about veiling
- (en) « Linda Sarsour Gives CUNY Commencement Speech: 'Commit to Never Being Bystanders' », Time, New York,‎ (lire en ligne)
- (en) Souad Mekhennet, « Under Attack as Muslims in the U.S. », The New York Times,‎ (lire en ligne)
- (en) Collier Meyerson, « Can You Be a Zionist Feminist? Linda Sarsour Says No », The Nation,‎ (lire en ligne)
- (en) « Secret Life of Muslims: Linda Sarsour », USA Today,‎ (lire en ligne)