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Ligne de Châteauroux à La Ville-Gozet

La ligne de Châteauroux à La Ville-Gozet est une ligne de chemin de fer française à écartement standard et à voie unique non électrifiée. Elle reliait la gare de Châteauroux, dans l'Indre, à celle de La Ville-Gozet située à Montluçon, dans le département de l'Allier.

Ligne de
Châteauroux à La Ville-Gozet
Image illustrative de l’article Ligne de Châteauroux à La Ville-Gozet
Gare de La Châtre (vers 1900)
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies La Châtre
Historique
Mise en service 18821884
Concessionnaires Vendée (18741878)
État (Non concédée) (18781883)
PO (18831937)
SNCF (19381997)
RFF (19972014)
SNCF (depuis 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 696 000
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Anciennement à voie unique
Trafic
Propriétaire SNCF

Elle constitue la ligne n°696 000 du réseau ferré national.

Histoire

La ligne, partie d'un itinéraire de Tours à Montluçon, est concédée à la Compagnie des chemins de fer de la Vendée par une loi le [1].

Par un décret du , les lignes concédées à la Compagnie des chemins de fer de la Vendée sont placées sous séquestre[2]. Toutefois, un décret du même jour accorde un crédit extraordinaire à l'administration du séquestre pour la poursuite des travaux de la ligne de Tours à Montluçon[3]. Une convention signée, le , entre la Compagnie des chemins de fer de la Vendée et l'État prévoit le rachat du réseau de la compagnie par ce dernier. Cette convention est approuvée par une loi le [4].

La section de la gare de Châteauroux à celle de La Châtre est inaugurée par l'administration des chemins de fer de l'État le dimanche [5].

La ligne est cédée par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[6].

Le , la Compagnie du PO est autorisée à ouvrir à l'exploitation les 66,101 kilomètres de la section située entre La Châtre et Montluçon. Outre les gares des extrémités, elle comprend six stations : Champillet-Urciers, Châteaumeillant, Culan, Saint-Désiré, Courçais, La Chapelaude ; et une halte : la Ville Gozet[7].

Voies vertes

Une voie verte de 11 km a été aménagée en 2022 de La Châtre à Champillet, une autre est en projet de Châteauroux à La Châtre.

Notes et références

  1. « N° 3133 - Loi relative à la concession à Compagnie des chemins de fer de la Vendée du chemin de fer de Tours à Montluçon : 24 mars 1874 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 8, no 208, , p. 949 - 952 (lire en ligne).
  2. « N° 6049 - Décret qui place sous séquestre les lignes formant le réseau de la Compagnie des chemins de fer de la Vendée : 9 juin 1877 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 14, no 343, , p. 526 - 528 (lire en ligne).
  3. « N° 6050 - Décret qui ouvre au ministre des Travaux publics, sur l'exercice 1877, un crédit extraordinaire pour l'administration du séquestre et la continuation des travaux sur la ligne du chemin de fer de Tours à Montluçon : 9 juin 1877 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 14, no 343, , p. 528 - 529 (lire en ligne).
  4. « N° 7065 - Loi qui, 1° incorpore divers chemins de fer d'intérêt local dans le réseau d'intérêt général ; 2° approuve des conventions passées entre le ministre des Travaux publics et diverses Compagnies de Chemin de fer : 18 mai 1878 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 16, no 395, , p. 801 - 823 (lire en ligne).
  5. « Partie non officielle », Journal officiel de la République française, vol. Quatorzième année, no 10, , p. 154 (lire en ligne, consulté le ).
  6. « N° 14217 - Loi qui approuve la convention passée, le 28 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834, , p. 352 - 359 (lire en ligne).
  7. Ministre des travaux publics, « Partie non officielle », Journal officiel de la République française, vol. Seizième année, no 267, , p. 5154 (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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