Gare de La Châtre
La gare de La Châtre, est une ancienne gare ferroviaire française des lignes de Châteauroux à La Ville-Gozet et de La Châtre à Guéret. Elle est située sur le territoire de la commune de Montgivray[1], à proximité de La Châtre, dans le département de l'Indre en région Centre-Val de Loire.
La Châtre | ||
La cour de la gare vers 1900. | ||
Localisation | ||
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Pays | France | |
Commune | Montgivray | |
Quartier | Centre | |
Adresse | rue Jean-Jaurès 36400 Montgivray |
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Coordonnées géographiques | 46° 35′ 26″ nord, 1° 59′ 09″ est | |
Caractéristiques | ||
Ligne(s) | Châteauroux à La Ville-Gozet La Châtre à Guéret |
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Altitude | 206 m | |
Historique | ||
Mise en service | ||
Fermeture | 1969 (voyageurs) | |
GĂ©olocalisation sur la carte : Indre
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Elle est mise en service en 1882 par l'administration des chemins de fer de l'État, avant de devenir une gare du réseau de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO). Elle est fermée au service des voyageurs en 1969.
Situation ferroviaire
Établie à 206 mètres d'altitude, l'ancienne gare de bifurcation de La Châtre est située au point kilométrique (PK) 298,8xx de la ligne de Châteauroux à La Ville-Gozet (section déclassée), entre les gares fermées de Nohant-Vic et de Briantes. Elle était également l'origine de la ligne de La Châtre à Guéret (déclassée), avant la gare de La Chaussée (fermée).
Histoire
La « gare de La Châtre », située sur une ligne de Bourges à Montluçon, est inaugurée avec la section venant de gare de Châteauroux le par l'administration des chemins de fer de l'État[2].
En 1883, elle entre dans le réseau de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) lorsque celle-ci rachète la ligne à l'État[3]. Elle devient une gare de passage lors de l'ouverture de la section suivante jusqu'à Montluçon[4].
En 1888, la recette de la gare est de 358 428 francs[5].
Elle prend de l'importance en devenant une gare de bifurcation le , lorsque la compagnie PO ouvre à l'exploitation sa ligne de La Châtre à Guéret[6].
Patrimoine ferroviaire
L'ancien bâtiment voyageurs est utilisé par une entreprise informatique depuis août 2000[7].
Notes et références
- « Gare de La Châtre » sur Géoportail (consulté le 13 janvier 2020).
- « Partie non officielle », Journal officiel de la République française, vol. Quatorzième année, no 10,‎ , p. 154 (lire en ligne).
- « N° 14217 - Loi qui approuve la convention passée, le 28 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 352 - 359 (lire en ligne).
- Ministre des travaux publics, « Partie non officielle », Journal officiel de la République française, vol. Seizième année, no 267,‎ , p. 5154 (lire en ligne).
- Conseil général de l'Indre, « Chapitre VIII - Trafic », Rapports et délibérations,‎ , p. 212-213 (lire en ligne).
- José Banaudo et Fabrice Lanoue, Sur les rails du Limousin, Éditions De Borée, coll. « Images ferroviaires », (ISBN 978-2-84494-204-3), p. 21.
- « Historique », sur le site de FDS informatique, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- « Gare de La Châtre », sur Massif Central ferroviaire : inventaire.