Lhoist
Le Groupe Lhoist est une société belge spécialisée dans la production et la vente de chaux et dolomie, et dans la recherche et développement d'application de ces produits.
Lhoist Group | |
Création | 1924 à Jemelle |
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Fondateurs | Léon Lhoist |
Personnages clés | Hippolyte Dumont (1889) |
Forme juridique | Holding |
Siège social | Limelette Belgique |
Direction | Baron Jean-Pierre Berghmans[1] - [2] |
Activité | industrie |
Produits | chaux et dolomie |
Filiales | Lhoist (Germany) (d) |
Effectif | 5 000+ |
BCE | 0459399522 |
TVA européenne | [ BE0459399522][3] |
Site web | (en) www.lhoist.com |
Historique
L'histoire du groupe Lhoist remonte à la fin du XIXe siècle avec la création d’une première usine en Belgique, les Carrières et Fours à Chaux Dumont-Wautier ; cette usine fut créée par Hippolyte Dumont en 1889 à Hermalle. Son beau-fils, Léon Lhoist, crée en 1924 les établissements du même nom à Jemelle et en 1928, Lhoist établi son premier site français en Lorraine, Les Carrières et Fours à Chaux de Dugny-sur-Meuse, toujours en activité de nos jours (2023).
Dans les années 1980-90, le groupe prend des parts ou rachète des sociétés un peu partout dans le monde (États-Unis, République tchèque, Allemagne, Pologne, Mexique, Royaume-Uni, Brésil), faisant aujourd'hui de Lhoist le leader mondial de la production de chaux avec un chiffre d’affaires multipliés respectivement par 8 et par 30 en 25 ans. Le groupe compte un peu plus de 80 sites d’exploitation actifs dans une vingtaine de pays, et emploie plus de 5000 salariés.
Lhoist est présent sur différents marchés. Si la sidérurgie demeure le débouché le plus important, le génie civil, la construction et l’environnement présentent un fort potentiel de développement.
En 2021, le groupe compte une centaine de sites dans 25 pays et environ 6 700 employés[4].
Les sites industriels
Parmi les nombreux sites industriels exploités par le groupe Lhoist, la carrière de calcaire de La Boverie près de Rochefort (Belgique) fait l'objet d'une demande d'extension qui rencontre une vive opposition locale du fait de son impact possible sur la galerie de Tridaine qui alimentait l'abbaye de Rochefort et la ville de Rochefort[5] - [6] - [7]. En , le groupe renonce temporairement à pomper la nappe phréatique pour se tourner vers d'autres projets[8].
Références
- Jean-Pierre Berghmans sur le site officiel connaitrelawallonie.wallonie.be
- Conseil d'administration sur le site officiel.
- « https://amadeus.bvdinfo.com/version-2019829/ », sous le nom LHOIST (consulté le )
- Bert Broens, « Le trésor de guerre de Lhoist frôle les 2 milliards d'euros », sur lecho.be.
- tridaine.be La situation vue par les opposants à l'extension de la carrière.
- info-tridaine.be La situation vue de la société d'exploitation de la carrière.
- matele.be Le dossier publié par un média télévisé local.
- Juliette Hariga, « Rochefort : l’eau de la bière de Rochefort ne sera pas pompée par le groupe Lhoist », sur rtbf.be, .