Lewis Golding Arnold
Lewis Golding Arnold ( - ) est un officier de carrière de l'armée des États-Unis et un brigadier général de l'armée de l'Union lors de guerre de Sécession, essentiellement remarqué pour ses états de service en Floride.
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Avant la guerre
Lewis G. Arnold naît à Perth Amboy, au New Jersey, et est diplômé de l'académie militaire de West Point en 1837, se classant dixième de sa promotion[1] - [note 1]. Il combat lors de la deuxième guerre séminole. Il prend part au déplacement de la nation Cherokee vers l'ouest[2](p14). Il est transféré ensuite sur la frontière canadienne[3](p9).
Lors de la guerre américano-mexicaine, il accompagne le général Winfield Scott lors de la campagne contre Mexico. Il est légèrement blessé lors du siège de Vera Cruz[2](p14). Puis il est sévèrement blessé à Chuburusco[2](p14). Après la guerre, il commande de nouveau des troupes en Floride, et mène un détachement contre les indiens séminoles en avril 1867 lors de la bataille de Big Cypress.
Au début 1861, Arnold est stationné au fort Independence dans le port de Boston[2](p14).
Guerre de SĂ©cession
Après le déclenchement de la guerre de Sécession, il est promu commandant dans l'armée régulière au sein du 2nd United States Artillery et est affecté au fort Jefferson à Dry Tortugas, FL (en), en , quittant son commandement de fort Independence, MA. Il met en état de défense le fort, faisant acheminer des canons en provenance de Key West. Le fort ne sera jamais attaqué[2](p14).
Promu commandant en mai, il est envoyé en août au fort Pickens tenu par l'Union[2](p14).
En , il aide à repousser une attaque confédérée sur Santa Rosa Island, et refuse sur un ton de défi de rendre l'avant-poste pendant les trois différents bombardements de l'artillerie confédérée. Il reste là -bas jusqu'en , ayant rendu un service incomparable lors de la défense du fort, qui reste dans les mains de l'Union tout au long de la guerre. En , il est promu brigadier général. Le , il succède au colonel Harvey Brown au commandement du département de Floride[4](p131). En , il est transféré au commandement de la ville de la Nouvelle-Orléans (en) après qu'elle tombe dans les mains des forces de l'Union.
Le , il est frappé par une attaque cérébrale alors qu'il passe en revue les troupes[2](p14), et est placé en congé maladie pendant plus d'une année, les responsables de l'armée espérant qu'il recouvre la santé.
En , il est promu lieutenant-colonel dans l'armée régulière[2](p14).
Lorsqu'il devient évident que son état est permanent, il en mis en retraite de l'armée en [2](p14).
Après la guerre
Arnold meurt 8 ans plus tard à Boston, Massachusetts, et est enterré dans le cimetière de l'église épiscopale St. Mary (en) à Newton Lower Falls (en)[1].
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Il est de la même promotion que les futurs généraux Henry Washington Benham, Alexander Brydie Dyer, William Henry French, Joseph Hooker, Eliakim Parker Scammon, John Sedgwick†, John Blair Smith Todd, Israel Vogdes, Thomas R. Williams†et Braxton Bragg, Robert Hall Chilton, Jubal Anderson Early, Arnold Elzey (Jones), William Whann Mackall, John Clifford Pemberton, William Henry Talbot Walker†ainsi que Joshua Bates. Les neuf premiers ont combattu dans les rangs de l'Union et les sept suivants dans ceux de la Confédération et le dernier dans la milice de l'Ohio.
Références
- (en) « Historic La Mott, PA - The Union Generals » [archive du ], sur www.historic-lamott-pa.com, (consulté le ).
- (en) Caryn Hannan, New Jersey biographical dictionary., State History Publications, , 803 p. (ISBN 978-1-878592-45-3 et 1-878592-45-9, OCLC 245610040).
- (en) Ezra J. Warner, Generals in blue : lives of the Union commanders, Louisiana State University Press, , 712 p. (ISBN 0-8071-0822-7 et 9780807108222, OCLC 445056).
- (en) Bud Hannings, Every day of the Civil War : a chronological encyclopedia, McFarland & Co, , 637 p. (ISBN 978-0-7864-5612-3 et 0786456124, OCLC 701719676).