Les vécés étaient fermés de l'intérieur
Les vécés étaient fermés de l'intérieur est un film français réalisé par Patrice Leconte, sorti en 1976.
Réalisation | Patrice Leconte |
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Scénario |
Patrice Leconte Marcel Gotlib |
Acteurs principaux | |
Pays de production | France |
Genre | Comédie policière |
Durée | 80 min |
Sortie | 1976 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Le commissaire Pichard et l'inspecteur Charbonnier mènent une enquête de police extravagante sur un crime commis sans mobile apparent. Un poinçonneur d'autobus est retrouvé mort dans ses WC, victime d'un assassinat. Détail surprenant : le verrou était fermé de l'intérieur. S'ensuit une enquête pour le moins loufoque, dans laquelle les deux policiers se lancent sur des pistes improbables, avant que le commissaire Pichard ne parvienne finalement à faire la lumière sur cette affaire.
Ce film est une adaptation des aventures du commissaire Bougret et de son fidèle adjoint l'inspecteur Charolles, créées par Gotlib et publiées dans la Rubrique-à-brac.
Fiche technique
- Titre : Les vécés étaient fermés de l'intérieur
- Réalisation : Patrice Leconte, assisté de Luc Béraud
- Scénario, dialogues : Patrice Leconte et Marcel Gotlib
- Photographie : Bruno Nuytten
- Montage : Catherine Michel
- Musique : Paul Misraki
- Décors : Jacques d'Ovidio
- Producteur : Marc Goldstaub
- Société de production : S.N.E. Gaumont Productions 2000
- Affiche du film : Jean Solé
- Pays d'origine : France
- Langue : français
- Genre : comédie policière
- Durée : 80 minutes
- Visa de contrôle : no 43.955
- Date de sortie :
Distribution
- Coluche : inspecteur Charbonnier (alias Mon p’tit Charbo)
- Jean Rochefort : commissaire Pichard
- Roland Dubillard : les frères Gazul (Gaspard, Melchior et Balthazar Gazul)
- Danièle Évenou : Gwendoline
- Robert Berri : René
- Billy Bourbon : Joseph Ordure
- Robert Dalban : l'entraîneur
- Jean Luisi : Barbocelli
- Olga Valery : la mère du psychiatre
- Virginie Vignon : Odette Jeandrin
- Jean-Pierre Sentier : le psychiatre
- Ellen Bahl : Mme Piazzorossicelli
- Pierre Baudry
- René Bériard : le majordome
- Michel Charrel
- Wilfrid Durry
- Jean-Pierre Elga
- Patrick Guillemin : Angelo, le boxeur
- Darling Légitimus : la lingère
- Mathilde Navasse
- Jean Péméja
- Jacques Plée
- René Rolland
- Sylvain Salnave
- André Vaysse
- Olivier Lenoir : le chauffeur (non crédité)
- Jean-Louis Castelli : Pascal Piazzorossicelli (non crédité)
- Jean-François Derec : Raoul, garçon du café l'Albatros (non crédité)
- Gérard Jugnot : un inspecteur (role muet non crédité)
Autour du film
Le film a été tourné en partie dans le département du Val-d'Oise[1], à Marseille et Etretat.
Adaptation généralement considérée comme malheureuse, notamment par Jean Rochefort[2] qui a maintes fois déclaré considérer ce film comme « l'un des plus mauvais moments de sa carrière ». Il y a ainsi une véritable guerre ouverte entre le réalisateur et Rochefort qui le considère comme un incapable et convainc le producteur, la Gaumont, de superviser le tournage[3]. Cela n'empêchera pourtant pas Rochefort de tourner par la suite de nombreux films sous la direction de Leconte (Tandem, Ridicule, Les Grands Ducs…).
Une fan fiction relie ce film à Inspecteur la Bavure, réalisé quatre ans plus tard. Le personnage de l'inspecteur Charbonnier, vivant dans une période d'après-guerre, rappelle effectivement le père de l'inspecteur Michel Clément, visible dans le prologue en noir et blanc de ce second film, également incarné par Coluche.
Notes et références
- Comité du tourisme et des loisirs du Val-d'Oise, Val-d'Oise - terre de tournages (lire en ligne [PDF]), p. 41
- Patrice Leconte : cadreur supérieur, entretien, causeur.fr,
- Patrice Leconte, Je suis un imposteur, Flammarion, , p. 91
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database